03 décembre 2015
Donner quand ça compte
Il y a plusieurs années, quand je travaillais comme bénévole dans un hôpital, j'ai connu une petite fille qui s'appelait Lise. Elle souffrait d'une sérieuse maladie rare. Le seul espoir qu'elle s'en remette semblait être qu'elle reçoive une transfusion sanguine de son petit frère de 5 ans qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et avait développé les anti-corps requis pour la combattre.
Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui demanda s'il serait prêt à donner son sang à sa sœur. Je l'ai vu hésiter un instant avant de prendre une grande respiration et répondre :
- Oui je vais le faire si c'est pour la sauver.
Au cours de la transfusion, il était étendu dans un lit au côté de sa soeur et il a souri, comme nous tous, quand il a vu sa soeur reprendre des couleurs. Puis il a pâli et son sourire s'est fané. Il a levé les yeux vers le médecin et lui a demandé d'une voix tremblante :
- Est-ce que je vais commencer à mourir tout de suite ?
Etant jeune, le petit garçon avait mal compris le médecin ; il croyait qu'il devait donner à sa soeur tout son sang pour la sauver.
Anonyme
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02 décembre 2015
Prière pour notre terre
Dieu tout puissant,
en nous confiant la maîtrise de la terre,
tu as fait de nous les collaborateurs de ta création.
Donne-nous sagesse et respect,
afin d’utiliser les ressources de la nature de telle manière
que nul ne souffre de nos abus
et que les générations à venir te louent pour ta bonté.
Par Jésus, notre Seigneur.
Amen !
(Rencontre inter-religieuse d’Assise en 1986)
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01 décembre 2015
Parole de bougie !
Vous m’avez allumée et vous me regardez, rêveur. Vous êtes peut-être heureux de m’avoir. Moi, en tout cas, je me réjouis d’être allumée. Si je ne brûle pas, je serai comme les autres, dans une boîte, où je n’ai pas de signification. Ma raison d’être, je l’ai seulement, lorsque je suis allumée, car alors j’existe. Bien sûr, depuis que je suis allumée, j’ai rapetissé et bientôt je ne serai plus qu’une pâle lueur. Mais il en est ainsi : ou bien je reste entière, rangée dans une boîte et dans ce cas, je ne sais pas vraiment ce que je fais sur terre... ou bien je répands lumière et rêveries et alors je sais pourquoi je suis là, pourquoi j’existe. Pour cela, je dois donner quelque chose de moi, me donner moi-même. C’est mieux que d’être dans une boîte en carton.
Il en est de même pour vous. Ou bien vous vivez pour vous, vous ne perdez rien, mais aussi, vous ne savez pas au juste pourquoi... ou bien, vous donnez lumière et chaleur, alors les gens se réjouissent de votre présence. Vous n’êtes pas pour rien sur terre mais vous devez aussi donner quelque chose de vous. N’ayez pas peur si, ce faisant, vous devenez plus petit, c’est seulement de l’extérieur...
Je suis une bougie unique. Lorsque je suis allumée la lumière et la chaleur qui se dégagent de moi ne sont pas fortes mais avec d’autres bougies, toutes ensemble, grande est notre clarté et forte est notre chaleur.
Il en est de même pour vous. La lumière que vous donnez n’est pas grand-chose, mais avec celle des autres, c’est énorme.
Il y a parfois des pannes de courant à la maison, il fait noir d’un seul coup. Alors tout le monde pense : « Vite, une bougie ! » et l’obscurité est ainsi vaincue grâce à une seule flamme.
Il en est de même pour vous. Tout n’est pas idéal dans ce monde. Beaucoup se plaignent, certains n’arrêtent pas de se lamenter. N’oubliez pas qu’une seule flamme est encore plus que l’obscurité. Prenez courage et n’attendez pas les autres. Soyez allumés et brûlez.
Et si vous avez des doutes, alors prenez une bougie et allumez la. Regardez cette flamme et comprenez.
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30 novembre 2015
Ouvre-moi ...
J’ai frappé à ta porte
J'ai frappé à ton cœur
Pour avoir un bon lit
Pour avoir un bon feu
Pourquoi me repousser?
Ouvre-moi mon frère !...
Pourquoi me demander
Si je suis d'Afrique
Si je suis d'Amérique
Si je suis d'Asie
Si je suis d'Europe ?
Ouvre moi mon frère !...
Pourquoi me demander
La longueur de mon nez
L'épaisseur de ma bouche
La couleur de ma peau
Et le nom de mes dieux,
Ouvre-moi mon frère !...
Je ne suis pas un noir
Je ne suis pas un rouge
Je ne suis pas un jaune
Je ne suis pas un blanc
Mais je ne suis qu'un homme
Ouvre-moi mon frère !...
Ouvre-moi ta porte
Ouvre-moi ton cœur
Car je suis un homme
L'homme de tous les temps
L'homme de tous les cieux
L'homme qui te ressemble !...
René Philombe.
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24 décembre 2013
Le chemin des petits et des pauvres
Sur la paille d’une étable, dans la nuit de Bethléem, Dieu, notre Dieu s’est fait l’un des nôtres. Un sauveur nous est né dans la cité de David. Jamais Dieu ne s’était fait aussi proche de son peuple.
« Vous trouverez un nouveau-né, emmailloté et couché dans une mangeoire. » Voilà le signe donné aux bergers invités à se mettre en route vers l’étable. Voilà le signe qui est donné à chacun de nous en cette nuit !
Le peuple espérait un sauveur, il attendait un roi, et c’est un enfant, un nouveau-né qui vient le sauver ! Une fois de plus, Dieu nous déroute. Il prend toujours le chemin des petits et des pauvres pour venir sauver l’humanité.
Alors, pourquoi avoir peur d’être petits, simples et pauvres ? Pourquoi avoir peur de nos pauvretés et de nos petitesses ? Elles sont le lieu où Dieu prend naissance. Elles sont le lieu où Dieu nous donne rendez-vous ! Coincés entre la mémoire de notre attente, nos vieux rêves périmés et stériles, et la réalité de l’espérance qui nous est donnée au cœur de la nuit par la naissance de l’enfant-Dieu, laissons-nous surprendre par ce Dieu qui se fait si proche de l’homme qu’il a visage humain.
Comme les bergers, il nous faut bouger si nous voulons voir Dieu. Il nous faut sans cesse aller de l’autre bord, franchir la route de nos contradictions intimes. Alors, nous pourrons entrer dans la grande joie destinée à tout le peuple : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. »
Dieu est quelqu’un de chez nous : c’est un enfant du pays ! Joyeux Noël !
Benoît Gschwind
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