Les enfants (18 août 2017)
Ouvrant leur cœur à deux battants,
leurs yeux découpent des fenêtres
dans de grands mouchoirs de ciel blanc,
les petits enfants,..
Pour eux, c'est bien plus important
d'être vivants que de paraître,
leurs mains s'ouvrent à deux battants,
les petits enfants..,
Portant l'avenir dans leurs mains
comme un maigre morceau d'argile,
ils vont au grand bal des mendiants,
les petits enfants..,
L'éternité goûte à leur pain,
ils boivent un vin frais d'Évangile.
Ils vont parler avec le vent,
les petits enfants..
Jean Debruyne
Voir la vidéo du jour ► et notre soleil du jour ►
| Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
" Leurs yeux découpent des fenêtres " .... Waouh , comme c' est beau ! Merci !
Voici un texte sur l' émerveillement :
L'émerveillement
Et si l’émerveillement était prière ?
Un papillon dans le vent : merveille.
Un coucher de soleil sur les lointaines collines :
merveille.
Une nuit étoilée : merveille
.La mer s’effondrant sur la plage : merveille.
Le sourire du nouveau-né : merveille.
Ta présence remplit toute la création
Si mes yeux peuvent voir.
Chaque moment m’interpelle : regarde au-delà.
Au-delà du visible, à l’invisible,
Des connaissances, à l’inconnu,
Des créatures, à l’Incréé,
Du temps qui passe, à l’Éternel,
Du fini, à l’Infini.
Là, dans le vide du dépouillement complet,
Nu je me présente devant toi,
Toi qui m’as façonné à ton image,
De ta bonté et ton amour.
Je n’ai rien, je ne suis rien,
Qui n’est pas de toi :
Alors que puis-je t’offrir,
Quelle offrande est digne de toi ?
Oserai-je t’offrir mon émerveillement :
Que tu es, que tu es ce que tu es,
Que tu me vois, que tu m’aimes,
Que tu m’appelles à toi.
Ceci est ma prière, ô mon Seigneur,
Mon Dieu, mon Créateur, mon Tout.
Toi qui tiras toutes choses du néant et par ton Verbe
les créas,
par ton Esprit tu les mènes à leur perfection :
Maître tout-puissant, rends-moi ferme en ton amour.
- auteur anonyme ( orthodoxe ) -
Mardi à Matines du 3e ton, Paraclitique ou Grand Octoèque,
Diaconie apostolique, 1995 (p. 225A)
Bonne journée !
Écrit par : Myriam de Terwangne | 18 août 2017