À NOTRE DAME DES ADOS (27 janvier 2015)
Marie, Toi qui fus mère
As-tu aussi connu ces matins amers
Où ton enfant rejette
Ta main ouverte ?
Ces sombres matins de dégoûts
Enveloppés de l'opacité du désespoir
Où tout semble sans goûts.
De ces matins lourds comme un soir.
Marie, Toi la plus douce des mères
Jamais tu ne désespères.
Ce matin, redonne-moi
Une larme de cette foi.
Que je puisse l'accueillir
En prendre soin et l'encourager
Pour une fois encore, lui dire :
Là, attention danger.
Puis, le laisser aller
Là où il a décidé,
De forcer le destin,
De son chemin.
Attendre sans angoisse le jour
Où parfois blessé, abîmé
Enfin il acceptera l'amour
Que tu lui as toujours donné.
Dans la quête de lui-même
Place sur son chemin, afin qu'il aime
Ces assoiffés d'amour pour partager leur tristesse.
Ils lui feront alors découvrir sa vraie richesse.
Jean-Eudes Sampré
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