RESTE AVEC MOI… (10 janvier 2014)
Seigneur,
il y a ces matins de tendresse
où tout, les gens et les choses,
vous disent : « Je t’aime… »
il y a ces matins de tendresse
où tout, les gens et les choses,
vous disent : « Je t’aime… »
Il y a de ces midis de lumière
où la nature toute entière
vous répète : « C’est bon la vie… »
où la nature toute entière
vous répète : « C’est bon la vie… »
Il y a de ces soirées de beauté
où les étoiles elles-mêmes
vous murmurent : « Tu n’en finiras jamais de t’émerveiller… »
où les étoiles elles-mêmes
vous murmurent : « Tu n’en finiras jamais de t’émerveiller… »
On a l’impression de marcher sur des tapis de velours,
de naviguer sur des eaux moirées
et de voler dans des ciels d’azur.
de naviguer sur des eaux moirées
et de voler dans des ciels d’azur.
On se sent capable de tenir l’univers dans ses bras,
d’abattre des forêts entières,
de vivre mille vies.
C’est merveilleux !
d’abattre des forêts entières,
de vivre mille vies.
C’est merveilleux !
Mais il y a aussi de ces nuits de grande noirceur
où l’on se répète sans cesse :
« Quand cela va-t-il finir ? »
où l’on se répète sans cesse :
« Quand cela va-t-il finir ? »
Il y a des hivers de tristesse
où l’on se dit comme Job :
« Périsse le jour où je suis né ! »
où l’on se dit comme Job :
« Périsse le jour où je suis né ! »
Il y a de ces nuits de douleur
où l’on crie à s’époumoner : « Je n’en peux plus ! »
où l’on crie à s’époumoner : « Je n’en peux plus ! »
On a des nœuds dans l’estomac,
des questions sans réponses plein la tête,
des problèmes plein les bras.
des questions sans réponses plein la tête,
des problèmes plein les bras.
On est sans espoir, sans élan, sans souffle.
On voudrait mourir.
On est las de traîner sa vie.
C’est terrible !
On voudrait mourir.
On est las de traîner sa vie.
C’est terrible !
Aux jours de temps doux comme aux jours de tempête,
« reste avec nous »
« reste avec nous »
Pour la lumière, merci !
Et pour les ténèbres, à l’aide !
Que je ne t’oublie pas quand il fait beau
et que je ne t’accuse pas quand il fait mauvais.
Jules BEAULAC
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