La foi qui nous évite le « burn out » (23 juin 2013)

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Ré-enchanter le monde !

Cela peut sembler un projet fou, inatteignable, aussi peu crédible qu’un sycomore qui irait se planter dans la mer : quelque chose tellement hors de notre portée que nous échouerons, et que nous ne serons guère plus qu’un serviteur inutile, un serviteur juste bon à faire ce qu’on attend de lui. Nous sommes toutes et tous guettés par ce moment où un feu intérieur nous dévore, laissant juste la façade d’un corps qui ne contient plus rien, vide de tout désir, de tout espoir. Nous sommes toutes et tous susceptibles d’être frappés par ce qui est appelé le « burn out », ce moment où nous ne faisons plus que nous fatiguer dans le service, où nous avons le sentiment que tous les objectifs deviennent inatteignables, où nous perdons toute estime de soi, où nous ne parvenons plus à prendre de décision, où il n’est bien sûr plus question de planter un sycomore dans la mer, tant nous nous noyons dans le moindre verre d’eau. C’est le moment où nous nous sentons cruellement un serviteur inutile.

Mais l’Evangile n’est pas hors de notre portée. Ce n’est pas quelque chose d’inaccessible ou une chimère improbable, un mirage qui un jour nous fera mourir de soif à force d’être toujours un peu plus loin. Cela peut sembler au-dessus de nos forces tant la tâche est immense, infinie et tant nos capacités sont modestes et tant notre foi est misérable au regard de ce qu’il faut accomplir. Et pourtant, Jésus indique que nous n’avons besoin de rien d’autre que notre foi minuscule pour accomplir de grandes choses. Inutile d’implorer le divin pour avoir une deuxième épaisseur de foi, c’est inutile ! Une foi grande comme un grain de sénevé suffit pour réaliser des choses extraordinaires. Une foi qui n’est pas qualifiée dans l’évangile selon Luc. Une foi qui n’a pas un objet particulier. Une foi, une confiance qui peut donc se déployer dans toutes ses dimensions.


Goldsworty

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