RENCONTRES (25 octobre 2008)

Solitude[1]


 

 

Si personne jamais ne nous avait touchés,

nous serions des infirmes.

Si une personne jamais ne nous avait touchés,

nous serions des aveugles.

Si personne jamais ne nous avait parlé,

nous serions des muets.

Si personne jamais ne nous avait aimés,

nous ne serions personne.

 

Paul Baudiquey

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