« Au commencement il y avait la mère »
EXTRAIT DE L’ÉTRENNE 2006:
« Porter une attention spéciale à la famille,
qui est le berceau de la vie et de l'amour
et le premier lieu d'humanisation. »
déclarée Vénérable le 23 octobre 2006
Vidéo réalisée à l'occasion de notre W-E Farnières 2014
Marguerite Occhiena naquit le 1er avril 1788 à Capriglio (province d'Asti) et fut baptisée le jour même à l'église paroissiale. Elle resta au village jusqu'à son mariage avec François Bosco; elle s'installa ensuite aux Becchi.
À la mort prématurée de son mari, elle avait 29 ans. Elle se retrouva seule à la tête de la famille, à un moment de grande pénurie; elle dut s'occuper de la mère de François et de son fils Antoine et assurer l'éducation des ses propres fils, Joseph et Jean.
Femme courageuse, aux idées claires, déterminée dans ses choix, vivant une vie sobre, son éducation chrétienne est plutôt sévère, mais douce et raisonnable. Elle élève trois garçons aux tempéraments très différents; mais elle ne rabaisse et ne blesse personne.
Contrainte à faire des choix parfois dramatiques (comme celui d'éloigner Jean de la maison pour sauvegarder la paix dans la famille et lui permettre d'étudier), elle soutient avec foi, sagesse et courage les dispositions de ses fils, en les aidant à grandir dans la générosité et l'esprit d'initiative. Elle accompagne avec une affection toute particulière son fils Jean jusqu'au sacerdoce; plus tard, elle abandonne la petite maison, tant aimée, des Becchi pour le suivre dans sa mission parmi les jeunes pauvres et abandonnés de Turin. Là, pendant dix ans, sa vie se confond avec celle de son fils et les débuts de l'Oeuvre salésienne: elle est la première et la principale Coopératrice de don Bosco.
Par sa bonté entreprenante, elle devient l'élément maternel du système préventif. Elle est, sans le savoir, la « cofondatrice » de la Famille salésienne qui a formé des saints comme Dominique Savio et Michel Rua.
Illettrée, mais remplie de cette sagesse qui vient d'en haut, elle fut un soutien pour tant de jeunes pauvres de la rue, enfants de personne. Elle a mis Dieu au-dessus de tout, se consumant pour lui dans une vie de pauvreté, de prière et de sacrifice. Elle mourut à 68 ans, à Turin, le 25 novembre 1856.
La foule de jeunes qui l'accompagnèrent au cimetière la pleuraient comme si elle avait été « leur maman ».
source : sdb.org
« Si tu crois que Dieu le veut, tu peux compter sur moi. »
Marguerite Ochienna, une femme simple, pleine de bon sens, aux pieds bien sur terre, confrontée aux dures réalités de la vie mais à la foi indéfectible, aimant profondément ses enfants et soucieuse de leur éducation matérielle et spirituelle.
Au foyer chaleureux du Valdocco où il faisait bon vivre, nous la retrouverons :
■ Éducatrice des jeunes
■ Coopératrice et co-fondatrice
de l’œuvre de son fils
■ Témoin de la foi
La suite est à découvrir ci-dessous (fichier .pdf à télécharger)
| Maman Marguerite, éducatrice ►
| Maman Marguerite, première Salésienne coopératrice ►
Ainsi que le texte de la présentation du Père Morand WIRTH*, sdb à l'occasion de notre W-E annuel de réflexion et de formation à Farnières (mars 2014)
| Maman Marguerite : Vie, Éducation et Spiritualité ►
POUR LES PARENTS
ET LA FAMILLE SALÉSIENNE
Ô Dieu, Père bon et miséricordieux,
tu as donné à la Famille salésienne
Maman Marguerite, la mère de saint Jean Bosco.
Qu’elle soit pour nous aussi un exemple lumineux
et un soutien pour nos familles.
Fortifie le père dans sa mission,
qu’il soit pour ses enfants un exemple aimable et un appui sûr.
Remplis le cœur de la mère d’amour et de tendresse pour les conduire à toi.
Nous te confions nos familles et nos enfants.
Que la Famille salésienne soit toujours fidèle à ton amour, ô Père,
qu’elle continue à être un témoignage vivant
des enseignements de Maman Marguerite.
Accorde-moi, par son intercession,
la grâce que je te demande…
Maman Marguerite, vénérable servante de Dieu,
prie pour nous.
POUR OBTENIR SA GLORIFICATION
Béni sois-tu, Dieu notre Père,
Toi qui as fait de Maman Marguerite
une femme forte et sage,
une mère héroïque
et une éducatrice avisée.
Donne-nous la joie de la voir glorifiée,
afin que tous puissent découvrir
le chemin de la sainteté,
vécue dans le quotidien
et dans l’humble service du prochain.
Par son intercession
accorde-nous les grâces que nous te demandons
avec un cœur confiant.
Par Jésus Christ notre Seigneur.
Amen.
POUR DEMANDER DES GRÂCES
PAR SON INTERCESSION
Béni sois-tu, Dieu notre Père, toi qui as donné
à ton Église et à toute la Famille salésienne
la Servante de Dieu, Maman Marguerite.
En vraie mère chrétienne,
elle a vécu dans la simplicité et la pauvreté
les Béatitudes de l’Évangile.
Parce qu’elle était remplie d’amour pour Jésus et pour Marie,
tu lui as fait le don de la sagesse du cœur
pour être une mère douce et forte,
et l’éducatrice de saint Jean Bosco,
Père et Maître de la jeunesse.
Accorde-moi, par son intercession,
et en pleine adhésion à ta volonté,
la grâce que j’implore pour…
dans l’espérance que cette humble maman chrétienne
soit bientôt placée au nombre de tes Saints.
Amen.
Vues aériennes et découverte du Colle Don Bosco, des "Becchi", lieu de naissance de Don Bosco. Illustration musicale par un chant écrit et composé à l'occasion de la Béatification de Don Bosco, le 2 juin 1929. Même si les notes rythment les souvenirs, c'est vers l'avenir que l'espérance de don Bosco nous porte encore aujourd'hui.
Dieu
« Dieu avant toute chose ! »
« Avec Dieu on ne plaisante pas ! »
La création
« C’est Dieu qui a créé le monde et qui a mis
toutes ces étoiles là-haut. »
La présence de Dieu
« Dieu te voit, il voit même tes pensées les plus secrètes. »
« Rappelez-vous que Dieu vous voit. »
Admiration
« Que de belles choses le Seigneur a faites pour
nous. »
La reconnaissance pour ses bienfaits
« Remercions le Seigneur. Il a été bon pour nous. Il
nous a donné le pain quotidien. »
La Providence
« Est-ce que la Providence nous a jamais manqué
? »
Marie
« Je te recommande d’être tout à elle. »
« Choisis tes amis parmi les compagnons qui ont
de la dévotion pour elle. »
« Quand tu seras prêtre, propage la dévotion à
Marie. »
Eviter le mal
« Celui qui veut jouer avec le diable ne pourra pas
se réjouir avec Jésus Christ ! »
Faire le bien
« Nous avons peu de temps pour faire le bien ! »
Prudence dans les relations
« Ne te fie pas à quelqu’un qui ne va pas se confesser.
»
Soigner surtout la beauté intérieure
« Ça ne sert à rien d’avoir de beaux habits si
l’âme est sale. »
Les fins dernières
« Le temps passe... et la mort arrive. »
Les proverbes de Maman Marguerite
Débrouille-toi !
« Celui qui n’est pas capable de se couper les
ongles avec les deux mains, ne réussira pas à gagner
son pain. »
« Le monde est rond et qui ne sait naviguer va au
fond. »
Tout peut servir
« Même les ongles peuvent servir pour enlever la
peau de l’ail. »
Patience
« On ajuste la charge de l’âne en cours de route. »
Conscience
« La conscience, c’est comme la chatouille : qui la
sent, et qui ne la sent pas. »
« Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. »
Avertissement
« Descend qui veut, monte qui peut. »
Réalisme
« On n’enseigne pas aux chats à faire la grimpette. »
Optimisme
« Après la blessure vient toujours l’emplâtre. »
« Y a-t-il un pays où il y a autant de misères que de
ce côté-ci et de l’autre côté du Pô ? »
Courage
« Tu ressembles au cheval de Gonella. » (toujours
mal en point)
Amitié
« Un seul ennemi, c’est déjà un de trop. »
Faux prétexte
« Une mauvaise lavandière ne trouve jamais la
pierre qu’il lui faut. »
Travail
« Si tu n’apprends pas à travailler,
comment feras-tu
pour manger ton pain quand tu seras grand ? »
« L’homme qui dort ne prend pas de poissons. »
Honnêteté
« Le chien du jardinier ne mange pas l’ail du jardin,
mais il ne permet à personne de l’emporter. »
Savoir se contenter
« Faute de chevaux on fait trotter les ânes. »
Sobriété
« Le manque de tempérance abrège la vie. »
Force de l’habitude
« À force d’aller au puits, le seau y laisse ses
cercles. »
La préparation à la vie
« Qui ne sait pas à vingt ans, qui ne fait pas à
trente ans,
finira comme un sot à cent ans. »
Être SALÉSIENNE COOPÉRATRICE, SALÉSIEN COOPÉRATEUR n'est pas appartenir
à un mouvement en plus, mais être conscient de vivre un style de vie
qui colore toutes les actions du quotidien et qui s'affine tous les jours...