« De ce que j’ai à vous dire,
conservez-en l’essentiel,
ce qui vous rappellera à l’avenir
que le chrétien peut avoir une vocation,
que c’est le Seigneur qui appelle,
que nous sommes ses messagers
et que c’est nous qui répondons à cet appel.
Jean Bosco nous propose un chemin. »
Le 30 octobre 2001, Jean Thibaut nous quittait.
Dans l’espérance qui n’a jamais cessé de l’animer,
il rejoignait le Père.
Aujourd'hui, il est hors de notre vue,
mais nous qui partageons cette même espérance
savons qu’il habite désormais dans la paix de Celui
qui nous aime de toute éternité.
Les différents témoignages entendus lors de son départ
nous ont fait percevoir,
par delà ses nombreux champs de service,
toute l’étendue de son rayonnement chrétien et salésien.
Le temps nous échappe et la vie nous pousse en avant, toujours « au plus vite ».
Cependant, je vous invite à « pauser » un instant le subito de vos engagements.
Dans le silence de cet instant, j’aimerais m’attarder sur la « figure humaine »
de Jean, sur son regard et plus encore sur son sourire
qui traduisait toute la lumière, toute la chaleur
et tout l’amour qui demeuraient en lui.
Le sourire est la signature d’un cœur qui aime et se sait aimé.
Jean a toujours été un grand aimant.
A travers tout ce qu’il était et à travers tout ce qu’il faisait, Jean aimait.
Il a conjugué le verbe aimer à tous les temps de la vie.
Toutes les personnes qu'il a rencontré, restent imprégnées de la tendresse
qu’il savait déposer au fond du cœur de chacun.
Rien d’extraordinaire en somme car il n’a jamais rien « retenu » :
Jean donnait ce qu’il recevait.
Dans la prière et le don de soi, son sourire était le sourire
de sa foi généreuse et disponible, marquée par la confiance,
son souci permanent de l’Autre à travers les autres,
sa présence attentive et juste.
Pourquoi parler au passé ?
Parce que son présent n’est plus le nôtre…
Mais au-delà de cet espace qui nous sépare désormais,
il peut devenir pour chacun, à travers les « temps » de notre vie,
un nouveau « présent », tel un cadeau offert à notre espérance,
si nous apprenons à apprivoiser cette fine pointe de l’âme où il aimait tant demeurer
et à travers laquelle Dieu se dit dans l’humilité de notre humanité
par la douceur de son amour offert à tous les hommes de bonne volonté.
Avec Marie qu’il affectionnait tant, avec Jean Bosco,
son compagnon de tous les jours, avec Marie-Dominique…
«prenons soin » de notre cœur, de notre âme…
faisons-y une place pour Dieu qui nous demande aujourd’hui
de « mettre » son Fils au monde.
Et que notre sourire prolonge celui de Jean
sur les chemins salésiens du monde qu’il a ouverts pour notre Association !
Franz D.
Coordinateur provincial
Témoignage donné à Caen, à l’Institut Lemonier dans le cadre d’une session de « sensibilisation à la vocation et à la mission du Salésien Coopérateur » organisée par la province de France-Nord à l’intention particulière des Salésiens de Don Bosco et des Filles de Marie Auxiliatrice
Témoignage donné à l’occasion d’une rencontre avec la congrégation des Soeurs de la Sainte Enfance de Marie et un groupe de Laïcs Franco-Belge à la maison Notre-Dame de la Fagne à Banneux.
Dans ce témoignage fait à Lyon le 31 octobre 1988 Jean témoigne de la situation de notre province. Il nous parle de la vocation du Salésien coopérateur et nous conduit au coeur de son engagement ...
"Les actes
que nous impose notre vocation
deviennent pour nous
les plus sanctifiants.
Les devoirs d'état
qu'elle crée
sont pour nous
le chemin unique
de la sainteté."
Agir dans l'Esprit - page 322
«Ce que nous avons entendu,
ce que nous avons
contemplé
de nos yeux,
ce que nous avons vu
et que nos mains ont touché,
c’est le Verbe de la
vie...
nous vous l’annonçons à vous aussi»
1 Jn 1, 1.3.
« J'aime ce que je suis.
J'aime l'endroit où je vis.
J'aime ceux avec qui je vis.
J'aime ce que je fais.
Je suis bien, Jésus, près de toi,
et je vais vers toi. »
Jean