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Au soir de Pâques…
Comme la route est longue quand tout espoir est mort et Emmaüs est si loin lorsque tout semble fini. Mais soudain chante une lumière qui fait pâlir les astres, soudain tout recommence, car Il est là VIVANT Celui qu'on croyait mort. Et nous le reconnaissons, étonnés, émerveillés, dans cet étranger qui nous partage le pain de son corps ressuscité.
Qu'explose la lumière, résonnent tous les astres, qu'exulte toute la terre, et vibrent les espaces!
Car dans nos cœurs de pierre chante le printemps. Tu sors de la poussière, Tu es le Vivant.
Nous marchions seuls, désemparés, nous pleurions nos serments. En route, Tu nous as croisés, et nous avions le cœur brûlant quand Tu nous as parlé. Parfois, à force de chercher, nos pas se sont perdus. Tu passais comme un étranger et nous ne T'avons reconnu que dans le pain donné.
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