10 novembre 2014

Le temps qui file ...

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La vie nous file entre les doigts. Les semaines, les mois, les années passent à la vitesse de l’éclair. Un jour nous nous retrouvons au seuil de la vieillesse. Puis soudain nous arrivons au bout de notre route.
 
Aurai-je eu le temps de dire à l’être merveilleux qui a partagé ma vie combien je l’aime, et le remercier pour tout le bonheur qu’il m’a apporté, pour la famille qu’il m’a donnée, pour tous ces merveilleux souvenirs que nous nous sommes construits jour après jour, pour avoir su partager mes peines comme mes joies tout au long de notre vie ensemble?
 
Aurai-je eu le temps de dire à mes enfants qu’ils sont le plus beau cadeau que la vie m’ait donné? Qu’à travers eux, j’ai revécu ma jeunesse, j’ai appris la tolérance et qu’ils m’ont aidé à atteindre mon idéal; celui de les mettre au monde, de les voir grandir et devenir de jour en jour ma fierté, et surtout combien je les aime?
 
Aurai-je eu le temps de dire à mes petits- enfants qu’ils sont le rayon de soleil de mes vieux jours? De leur dire tout l’amour que j’ai au fond de mon cœur pour ces petits êtres si fragiles, si purs et qui deviendront un jour des femmes et des hommes responsables, et combien ils sont précieux pour moi?
 
Aurai-je eu le temps de dire à mes sœurs et mes frères combien j’ai été choyé(e) d’avoir fait partie de leur famille, d’avoir partagé avec eux les jeux de notre enfance, de notre complicité, de nous avoir forgé de merveilleux souvenirs? De les remercier d’avoir su toujours conserver intacts les liens qui sont le noyau de notre belle famille?
 
Aurai-je eu le temps de dire à mes amis(es) combien leur passage dans ma vie est précieux pour moi? À quel point je leur suis reconnaissant(e) de leur présence indéfectible à chaque étape de ma vie? Et surtout, à quel point je les apprécie et que c’est pour moi un privilège qu’ils m’aient choisie pour ami(e)?
 
Aurai-je eu le temps de dire à mes parents lorsqu’ils étaient encore de ce monde combien je les aimais et combien ils ont été importants pour moi? De les remercier de m’avoir donné la vie, d’avoir su semer le bonheur au sein de notre famille, de m’avoir enseigné l’amour du prochain, la justice et surtout de m’avoir montré la route pour devenir la personne que je suis aujourd’hui?
 
Trouverai-je le temps ?  Il n’est jamais trop tard pour trouver le temps... 
 
(source inconnue)
 

07 novembre 2014

Faites-les fructifier

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Je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur la question de l’environnement, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire en diverses occasions… Lorsque nous parlons d’environnement, de la création, ma pensée va aux premières pages de la Bible, au livre de la Genèse, où l’on affirme que Dieu a établi l’homme et la femme sur terre afin qu’ils la cultivent et qu’ils la gardent (2,15). Cela suscite en moi les questions suivantes : Que signifie cultiver et garder la terre ? Cultivons-nous et gardons-nous vraiment la création ? Ou bien est-ce que nous l’exploitons et nous la négligeons ? Le verbe « cultiver » me rappelle à l’esprit le soin que l’agriculteur prend de sa terre afin qu’elle porte du fruit et que celui-ci soit partagé : combien d’attention, de passion et de dévouement ! 
 
Cultiver et garder la création est une indication de Dieu donnée non seulement au début de l’histoire, mais à chacun de nous ; cela fait partie de son projet ; cela signifie faire croître le monde avec responsabilité, en le transformant afin qu’il soit un jardin, un lieu vivable pour tous. Benoît XVI a rappelé à plusieurs reprises que ce devoir qui nous a été confié par Dieu Créateur exige de saisir le rythme et la logique de la création. Au contraire, nous sommes souvent guidés par l’orgueil de dominer, de posséder, de manipuler, d’exploiter ; nous ne la « gardons » pas, nous ne la respectons pas, nous ne la considérons pas comme un don gratuit dont il faut prendre soin. Nous sommes en train de perdre l’attitude de l’émerveillement, de la contemplation, de l’écoute de la création ; et ainsi, nous ne sommes plus capables d’y lire ce que Benoît XVI appelle « le rythme de l’histoire d’amour de Dieu avec l’homme ». Pourquoi est-ce le cas ? Parce que nous pensons et vivons de façon horizontale, nous nous sommes éloignés de Dieu, nous ne lisons pas ses signes. 
 
Mais « cultiver et garder » ne comprend pas seulement le rapport entre nous et l’environnement…, cela concerne également les relations humaines... Nous vivons actuellement un moment de crise ; nous le voyons dans l’environnement, mais surtout…, la personne humaine aujourd’hui est en danger, voilà l’urgence de l’écologie humaine !
 
Pape François 
Audience générale du 05/06/2013  
 

06 novembre 2014

« Pour qu’ils aient en eux ma joie »

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Jésus peut prendre totalement possession de notre âme si seulement elle s’abandonne à lui avec joie. « Un saint triste est un triste saint », avait l’habitude de dire saint François de Sales.  Sainte Thérèse d’Avila ne s’inquiétait de ses sœurs que lorsqu’elle voyait l’une d’entre elles perdre sa joie.

Aux enfants, aux pauvres, à tous ceux qui souffrent et sont seuls, donnez un sourire joyeux ; ne leur offrez pas seulement vos soins mais aussi votre cœur. Peut-être que nous ne serons pas en mesure de donner beaucoup, mais nous pouvons toujours donner la joie qui jaillit d’un cœur aimant Dieu. La joie est très communicative. Soyez donc pleins de joie lorsque vous serez parmi les pauvres.

Bienheureuse Teresa de Calcutta 

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Et ce dimanche, sous le soleil d’automne, c’était la Farnipommes…
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C'est bon de faire le plein de sourires,
de nourrir la joie pour la porter "là où ..."

à chacun d'écrire la suite dans son quotidien !

03 novembre 2014

La conscience

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Si j'avais eu la conscience suffisamment claire et les mots suffisamment nuancés pour l'exprimer, j'aurais aimé te dire que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce qu'il y a de meilleur en nous.
 
Chacun possède un trésor. Sois conscient et généreux de ton trésor et, en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à te remettre en question.
 
Cherche la beauté, la vérité, l'excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d'être à même d'accueillir celles des autres.
 
Occupe joyeusement ta place: il y a de la place pour chacun, sinon ni toi ni moi ne serions là.
 
Pense que ta place que tu n'occupes pas pour ne pas déranger reste vide à jamais et réjouis-toi que chacun occupe pleinement la sienne autour de toi.
 
Tagore
 

02 novembre 2014

En allant au cimetière

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A la Toussaint, les cimetières sont grouillants de vie : beaucoup de gens viennent se recueillir sur la tombe de leurs défunts.  Les chrysanthèmes déploient toutes leurs couleurs, tandis que les feuilles mortes, elles aussi toutes colorées, tombent des arbres au gré du vent.
 
La gratitude n’est-elle pas le premier sentiment qui doit nous habiter quand nous parcourons ces allées ?  Nos « chers disparus » ont en effet tant apporté à nos familles, à l’Eglise, à l’humanité.  Comme dans toute vie, il y a eu des moments de faiblesse, des pas de travers, des chemins sans issue.  Et nous pouvons, une fois encore, confier ces manquements à la miséricorde de Dieu.  Mais à côté de tout cela, chacun a apporté sa petite pierre à la construction de la grande cathédrale de l’histoire humaine.
 
Le nez sur l’événement, tel un tisserand, nous ne voyons que les nombreux nœuds qui rendent possible une tapisserie.  Avec le regard de la foi, celui-même de Dieu, nous contemplons l’autre côté, le beau côté où apparaît le dessin qu’ont rendu possible tous ces humbles gestes du tissage et tous ces nœuds indéfiniment repris !
 
Rien n’est perdu de ce qu’on a tissé avec amour.  Nous découvrirons un jour que nous n’avons pas aimé en vain.  Ceux que nous avons voulu faire vivre par nos gestes d’amour sont vivants et nous font vivre.
 
... « Le paradis, c’est les autres. » (J-François Six)
 
Charles Delhez, SJ.
 
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