Salésien(ne)s Coopérateurs de Don Bosco

''Je suis au ciel,regardez donc en haut, vers moi, et priez.
Mais je suis aussi sur terre dans tous les pauvres, les petits, les malades et les pécheurs.
Il vous reste tant à faire en bas, pour eux et pour moi.''

Lorsque certains se demandent ce que fait Dieu face à l’injustice, ils oublient que l’Homme à été créé libre au point d’être responsable aussi de la justice dans le monde.

Dieu n’a pas de mains, il n’a que les mains des hommes pour agir justement.

Les exclus que je rencontre à travers mon métier, je ne les vois pas comme des « sans » : sans domicile, sans travail, sans famille. Si l’on possède une certaine idée de l’humanité, on comprend vite qu’ils ont le même statut, le même rang que nous. Il s’agit juste de les aider à redevenir autonomes, à être maîtres de leur destinée. Certes, notre monde socialisé est fondé sur une hiérarchie des compétences et c’est normal, mais il y a une égalité d’humanité.

Il y a toute l’humanité derrière un homme, et renier l’humanité de l’un, c’est renier toute humanité. On croit souvent que pour aider les autres il faut partir loin, je l’ai cru aussi lorsque j’étais médecin de marine, mais j’ai découvert qu’il n’y a pas d’exotisme véritable : sur toute la surface de la terre les hommes sont semblables dans la nudité de la souffrance.

Mon prochain n’est pas lointain, il est là, il est proche, et je peux essayer de l’aider à trouver sa juste place.

Xavier Emmanuelli

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Il s'agit de vaincre la mort aujourd'hui même.
Le ciel n'est pas là-bas : il est ici ;
l'au-delà n'est pas derrière les nuages, il est au-dedans.
L'au-delà est au-dedans, comme le ciel est ici maintenant.

C'est aujourd'hui que la vie doit s'éterniser,
c'est aujourd'hui que nous sommes appelés
à vaincre la mort,
à devenir source et origine,
à recueillir l'histoire,
pour qu'elle fasse,
à travers nous un nouveau départ.

Aujourd'hui, nous avons à donner
à toute réalité une dimension humaine
pour que le monde soit habitable,
digne de nous et digne de Dieu.
Ainsi soit-il. 

Père Maurice Zundel

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Chaque geste que tu fais peut t'ouvrir ou te fermer une porte. Chaque mot que bredouille un inconnu peut être un message à toi adressé. A chaque instant la porte peut s'ouvrir sur ton destin et par les yeux de n'importe quel mendiant, il peut se faire que le ciel te regarde. L'instant où tu t'es détourné, lassé, aurait pu être celui de ton salut. Tu ne sais jamais. Chaque geste peut déplacer une étoile.

Cette certitude que tout, aussi minime en apparence et à chaque instant, puisse être relié à la face cachée du monde, transforme radicalement la vie. Le brouillard de l'insignifiance est levé.

Christiane Singer
Extrait du livre "Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?"

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INVITATION - VIA Don Bosco, partenaires en visite ►

Jean-Paul II : « Soyez des maîtres de la prière »
Si l’on ne prie pas soi-même, que peut-on transmettre ?
Notre vie intérieure conditionne notre apostolat d’éducateur chrétien

Nous devons être bilingues pour :
parler de l’homme à Dieu
parler de Dieu aux hommes

Actuellement, il faut avoir pour être…
il faut consommer pour être…
Le matérialisme conduit à l’individualisme et à la solitude.

Il faut savoir être éducateur du virtuel,
car on ne peut plaquer du spirituel sur une déshumanisation…
De plus en plus, l’image remplace le contact…
or c’est le visage de l’autre qui doit intéresser d’abord…

Il faut « re-spiritualiser » la société… en inventant les moyens,
les jeunes ont besoin d’activités et d’efforts ;
ils ont aussi besoin de silence.

Les éducateurs doivent être des hommes de l’universel.
Don Bosco : « Aimez ce que les jeunes aiment… »

Les musulmans ont une transcendance verticale ;
seuls les chrétiens, par l’humanité du Christ,
ont une transcendance horizontale.

L’Eglise a besoin de témoins, plus que de maîtres.
Ce n’est pas le nombre qui compte,
c’est le signe que vous êtes.

Guy GILBERT.

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L'amour se suffit à lui-même, il plaît par lui-même et pour lui-même.

Il est à lui-même son mérite, il est à lui-même sa récompense.

L'amour ne cherche hors de lui-même ni sa raison d'être ni son fruit: son fruit, c'est l'amour même.

J'aime parce que j'aime. J'aime pour aimer.

Quelle grande chose que l'amour, si du moins il remonte à son principe, s'il retourne à son origine, s'il reflue vers sa source pour y puiser un continuel jaillissement !

De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'amour est le seul qui permette à la créature de répondre à son Créateur, sinon d'égal à égal, du moins dans une réciprocité de ressemblance.

Car, lorsque Dieu aime, il ne veut rien d'autre que d'être aimé.

Il n'aime que pour qu'on l'aime, sachant que ceux qui l'aimeront trouveront dans cet amour même la plénitude de la joie.

Sermon de S. Bernard sur le Cantique des Cantiques

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