09 octobre 2016
La fraternité, seul espoir du changement
L'unique cause de tous les désordres de l'humanité (famines, réchauffement planétaire, guerres, exploitation des enfants, de la femme, de l'homme, conflits sociaux, krachs boursier, violence sous toutes ses formes...) n'a qu'un seul nom : absence de fraternité.
Et pourtant, par centaines de milliers, spécialistes, techniciens, ingénieurs, politiques, scientifiques, religieux, humanitaires... étudient, travaillent, agissent partout sur la planète, afin de réduire les conséquences catastrophiques de tous ces désordres dans le monde...
On sait bien qu'ils ne pourront jamais inverser cette situation qui s'amplifie chaque jour et qui sera bientôt irréversible...
On sait très bien qu'aucune technique n'aura jamais ce pouvoir...
Le monde ne changera que par la conscience et l'engagement de chacun à vivre la fraternité.
Alain Michel
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07 octobre 2016
Incarner l'utopie
Dans cette épopée matérialiste, la violence de l'homme contre l'humain n'a jamais atteint des seuils aussi désastreux, et la Création a subi des détériorations sans précédent. La technologie au service de la destruction nous donne pour la première fois de notre histoire, le pouvoir de nous éradiquer totalement.
La crise de ce temps n'est pas due aux insuffisances matérielles. La logique, qui nous domine, nous gère et nous digère, est habile à faire diversion en accusant la manque de moyens.
La crise est à débusquer en nous-même dans cette sorte de noyau intime qui détermine notre vision, notre relation aux autres et à la nature, les choix que nous faisons et les valeurs que nous servons.
Incarner l'utopie, c'est avant tout témoigner qu'un être différent est à construire.
Un être de conscience et de compassion, un être qui, avec son intelligence, son imagination et ses mains rend hommage à la vie dont il est l'expression la plus élaborée, la plus responsable et la plus subtile.
Pierre Rabhi
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06 octobre 2016
Le métier d’homme
L’art de tenir debout, de maintenir le cap suppose précisément un horizon plus heureux vers lequel se diriger.
Ce qui mine cette progression, ce n’est pas la souffrance, ni l’échec, mais le désespoir.
Cesser d’espérer, c’est s’avouer vaincu sans même relever le défi, c’est rendre vain chacun de nos efforts.
La formation de la personnalité exige, comme singulier point de départ, un dépouillement radical : se (re) connaître vulnérables, perfectible, prendre conscience d’évoluer en terres incertaines, essayer de savoir pourquoi l’on combat… joyeusement.
Alexandre Jollien
(Le métier d’Homme - Edt: Point)
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03 octobre 2016
Le conte des maux de tête
Dans ce pays-là, que je connais bien pour l'avoir visité, tous les enfants naissaient avec une graine d'amour, qui ne pouvait germer que dans leur cœur.
Ce qu'il faut savoir, c'est que cette graine avait une particularité… très originale, en ce sens qu'elle était constituée de deux moitiés de graines.
Une moitié de graine d'amour pour soi et une moitié de graine d'amour pour autrui. Vous allez tout de suite me dire : “Ce n'est pas juste, c'est disproportionné, ça ne peut pas marcher ! Une moitié pour un, d'accord, car il faut s'aimer. Mais une seule moitié de graine d'amour pour autrui, pour tous les autres, ah non alors ! Cela va bien au début de la vie, quand un enfant n'a pas beaucoup de personnes à aimer, seulement sa mère, son père, un ou deux grands-parents… Mais plus tard, vous y pensez, plus tard, quand devenu adulte chacun est susceptible d'aimer beaucoup de personnes, cela est déséquilibré. Une seule moitié de graine d'amour à partager entre tant d'amours… Cela est invivable !”.
Oui, vous me diriez tout cela avec passion, mais c'était ainsi dans ce pays ! Et d'ailleurs, ceux qui savaient laisser germer et laisser fleurir chacune de leurs moitiés de graine d'amour, avec intensité, avec passion, avec enthousiasme et respect, ceux-là découvraient plus tard qu'ils pouvaient à la fois s'aimer et aimer, aimer et être aimés.
Ceux qui ne développaient qu'une moitié de graine, soit en s'aimant trop, soit en n'aimant que les autres, soit encore en n'aimant qu'une seule personne au monde, ceux-là avaient des mi-graines qui durcissaient, qui durcissaient tellement leur cœur… que parfois leur tête éclatait de douleur.
Ah ! Vivre seulement avec une mi-graine d'amour, cela doit être terrible ! D'autant plus qu'il n'y a aucun remède à ces migraines et qu'elles sont susceptibles de durer des années.
Ainsi se termine le conte des maux de tête qui sont surtout des maux de cœur…
Jacques Salomé
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INFO : suite à des modifications techniques, nos envois quotidiens risquent d'être perturbés dans les prochains jours. Par avance, nous nous en excusons et vous remercions pour votre compréhension.
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30 septembre 2016
Le repas
Le repas est la petite fête quotidienne où l'on se retrouve tous autour de la même table pour se nourrir et se rencontrer dans le partage et la joie.
Il apporte une jouissance particulière au corps et à la sensibilité.
Il ne faut donc pas l'expédier le plus vite possible sous prétexte de faire des choses plus importantes ou plus spirituelles.
C'est un événement communautaire important qui doit être bien préparé et pleinement vécu.
Jean Vanier
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