25 janvier 2017

Moins penser à moi

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J'ai trouvé la joie du jour où j'ai moins pensé à moi.
Mes soucis sont mon huis-clos.
Je tourne en rond dans la prison de mes ennuis personnels.

Une visite par semaine à un jeune handicapé physique
Une visite par mois à la prison...J'apprends le courage des autres.
Ils ont ouvert des fenêtres dans mes mesquines murailles.

Le soleil est entré !

Jean Rodhain

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Neuvaine à Don Bosco ►  jour 4 : 25 janvier

 

24 janvier 2017

Le Luth

Aujourd'hui, nous fêtons St François de Sales
Bonne fête salésienne !

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Quand il nous arrive de tomber,
par les soudaines attaques de notre amour-propre ou de nos passions,
prosternons nous devant Dieu aussitôt que nous pouvons.

Disons en esprit de confiance et d'humilité :
" Seigneur, miséricorde, car je suis infirme!"

Relevons nous en paix et tranquillité,
et renouons le filet de notre amour,
puis continuons notre ouvrage.

Il ne faut pas ni rompre les cordes, ni quitter le luth
quand on s'aperçoit d'un désaccord.

Il faut prêter l'oreille pour voir d'où vient le dérangement
et doucement tendre la corde ou la relâcher,
selon que l'art le requiert.

St François de Sales

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Neuvaine à Don Bosco ►  jour 3 : 24 janvier

21 janvier 2017

la prière du pauvre

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Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé (Luc 18, 14).


L'autre jour, dans l'église, ils étaient là tous les deux et je les ai bien reconnus : le Pharisien et le Publicain. Le Pharisien était grand, fort, sûr de lui.

Il a fait un large signe de croix avec l'eau bénite, s'est avancé bien droit dans le milieu de l'allée, a regardé tout autour avec son air supérieur, puis il s'est mis à prier. Ah l'hypocrite! Le Publicain, c'était une vieille dame toute courbée qui s'est glissée dans l'allée de côté et a fait son chemin de croix en marmonnant ses prières. Je n'entendais que des « s » qui glissaient entre ses dents usées.

Je les ai regardés longuement l'un et l'autre, elle, la vieille éplorée, lui, le pédant. Quand ils eurent quitté l'église, j'ai décidé de partir à mon tour.

C'est à ce moment-là qu'une voix a retenti derrière moi : « André, le Pharisien, c'est toi! » - « Mais non Seigneur, je viens de le voir, le Pharisien avec son complet chic, son air de businessman, son attitude dédaigneuse.»

Mais la voix a repris : « Vois-tu André, ce monsieur-là, il a tout perdu dans la dernière crise économique. Il est ruiné. Dans sa prière, il a juste demandé la paix du cœur. La vieille, elle, priait pour un petit-fils en prison. Mais toi, tu n'as pas prié un seul instant. Tu jugeais les autres. Tu n'as eu d'amour pour personne, pas même pour la vieille dont tu te servais pour juger l'autre. Tu cherchais un prétexte pour blâmer quelqu'un. »

Depuis ce jour-là, je me demande souvent si le Pharisien ce ne serait pas moi aussi.

LIEN: Le monde est facile à juger quand il y a les bons d'un côté, et les mauvais de l'autre. On se pense toujours du côté des bons. Alors qu'en vérité chacun de nous est à la fois Pharisien et Publicain et que notre seule manière de nous en sortir est de renoncer à juger autrui (André Beauchamp).

(lu sur interbible.org -23/10/2007)

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19 janvier 2017

Être Jeune

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La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, un goût de l’aventure sur l’amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années ; on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes, les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande, comme l’enfant insatiable. Et après ?
Il défie les événements et trouve la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même,
aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.

Si un jour votre cœur
allait être mordu par le pessimisme
et rongé par le cynisme,

puisse Dieu avoir pitié
de votre âme de vieillard.


Sammuel Ullman (1870)
également attribué au général Mac Arthur

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strenna_2017_fr.jpgAvec une pensée fraternelle pour tous les participants aux journées de spiritualité de la Famille Salésienne qui débutent aujourd'hui à Rome (plus en suivant ce lien ►) 

Thème principal : Étrenne 2017 ►  
NOUS SOMMES UNE FAMILLE ! Chaque maison, une école de Vie et d’Amour."

Connaissez-vous la Famille Salésienne ? PLUS ICI

 

14 janvier 2017

Les plus pauvres sont nos maîtres

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Les plus humbles et les marginaux m'ont enseigné l'espérance.
J'ai souvent été en admiration devant leur persévérance :
ils encaissent des coups et malgré tout tiennent bon,
et continuent à avoir des projets.

Ils son très sensibles à l'expérience de la croix du Christ :
ils traversent des épreuves, sont disqualifiés,
mais la misère n'a pas le dernier mot dans leur vie.

Dans l'Eglise, "le pauvre est notre maître" disait saint Vincent de Paul.
Quand le Christ proclame "Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux" (Mt 5,3),
il indique que nous ne devons pas nous installer en hommes satisfaits.

Heureux sommes-nous si nous sommes humbles,
car nous reconnaissons alors
que nous sommes plus "éclopés" que "en règle",
et que nous devons toujours nous mettre en route pour chercher la sainteté.

La richesse nous renferme et nous mène à la peur de manquer.
A l'école des plus humbles, nous découvrons nos propres fragilités ;
ainsi, nous ne nous suffisons pas à nous-mêmes
mais avons besoin des autres et de Dieu.
Or, apprendre à recevoir est plus dur qu'apprendre à donner.
Enfin, en contemplant nos limites, nous comprenons la patience de Dieu,
qui ne se lasse pas de croire en nous.

Dans l'Eglise, nous devons nous convertir
en quittant la posture consistant à faire des choses "pour" les personnes,
mais apprendre à œuvrer "avec" elles, à partir d'elles et de leurs talents.
Cessons de réduire autrui à un objet de compassion,
reconnaissons-le "sujet de la foi".

Un jour, une dame africaine qui était en demande d'asile politique,
est venue à l'accueil ; sans réfléchir, on lui a parlé de la banque alimentaire.
Elle est partie en pleurs : ce qu'elle voulait, elle,
c'était offrir de son temps pour la chorale et la catéchèse...

Gilles Rebêche

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