05 mai 2009

Tu veux devenir missionnaire ?

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C'est possible.
Commence par rentrer chez toi. Par rentrer en toi.
Tu portes des terres immenses à évangéliser.
Tu te dis croyant ? Es-tu crédible ?
Chacun de tes actes, chacune de tes pensées,
tes désirs, tes paroles sont-ils ceux du Christ ?
Tout t'échappe !
Pour te donner, il faut d'abord t'appartenir.
Il faut évangéliser ton âme et tu évangéliseras le monde.
Deviens ce que tu veux donner : paix, joie, amour, attention aux autres.
Vis ce que tu crois et tu le transmettras.
Pour porter la lumière, il faut devenir feu.

Pierre Dumoulin, prêtre

 

04 mai 2009

Réjouis-toi Marie...

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Ne t'imagines jamais

que ce soit là synonymes inévitables,
rosaire et monotonie...
Chaque «Réjouis-toi Marie»
peut être unique.
Quand tu salues Notre-Dame,
contemple à chaque fois
une de ses vertus,
une de ses gloires,
une de ses splendeurs...
Et quand tu dis le «Sainte Marie»
n'as-tu pas, au moins,
cinquante souffrances à présenter
à l'auguste mère de Dieu
à la mère de l'humanité?

 

DOM HELDER CAMARA

 

 

29 avril 2009

une fonction : prophète !

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Chacun, grand ou petit, est élevé à une fonction privilégiée : prophète.

Fonction unique et précieuse, car chacun est appelé à être révélateur de Dieu, à parler le langage de Dieu, à livrer à la vie de tous, la joie, la consolation et la lumière venant de Dieu, ainsi que son projet de bonheur pour tous.

Cette fonction n'est pas réservée à des spécialistes, à ceux qui parlent dans les églises ou les temples.

Ce n'est pas une fonction liée aux chefs.

C'est une fonction commune. Car chaque croyant est chargé de l'exercer, dans tous les lieux quotidiens où se déroule la vie humaine, dans sa banale répétition sans relief.

 

                                                                       Ch. SINGER.

 

 

28 avril 2009

SOUVENEZ-VOUS D'EMMAÜS ...en Luc 24,13-35

COMMENT ILS L'ONT RECONNU A LA  FRACTION   DU PAIN...

Et après ! Après ?  ... Lisez ce qui suit !


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« -Est-ce que vous n'étiez pas trois, tout à l'heure ? demande l'aubergiste en déposant sur la table un plat de concombre et du sel.

  -Si, confirme Cléophas.   Mais comme tu vois, il est parti...

Il désigne la banquette vide. A la place où se tenait Jésus, il y a quelques miettes qui sont tombées quand il a rompu le pain.

  -Votre ami n'est pas malade, au moins ?   s'inquiète l'aubergiste.

Jésus malade ? Et pourquoi pas mort, tant qu'on y est ?  Cléophas et son compagnon ont du mal à réprimer une envie de rire.

 Si tu savais, aubergiste !

 Mais comment lui expliquer, à ce brave homme ?  Vous nous voyez lui déclarer tranquillement :

-« Cet homme qui était avec nous, cet homme à notre table, c'est Jésus de Nazareth.  Si, si, le Jésus de Nazareth, celui-là même qui a été crucifié à Jérusalem.  Tu as bien dû en entendre parler, non ? Comment dis-tu ?  Tu pensais qu'il était mort ?  Mais il l'était, aubergiste, il l'était !  Seulement voilà, il ne l'est plus. Il est vivant comme toi et nous. Infiniment plus vivant que toi et nous-mêmes. Enfin, vivant d'une autre vie. Une vie sans fin.  Tu n'y comprends rien ?  Oh, alors-là, rassure-toi, tu n'es pas le seul... »

-« Comme Jésus est vivant ! » pensent-ils. Alors, pour dénouer leur gorge serrée par excès du bonheur, Pierre et les autres rient. Ils n'ont plus peur... Ils n'auront jamais plus peur...

Et après ? Après ?

                Quelque temps après, Jésus quitta ce monde pour l'autre.

De cet autre monde, il n'a rien dit qui permette de s'en faire une image. Il ne l'a jamais décrit. Ce n'est pas tant que les mots lui manquaient, mais personne n'aurait compris. L'aptitude de l'homme à la joie est tellement limitée. On ne peut que pressentir.

Deviner que c'est un endroit où le bonheur existe enfin et sans fin.

                Là - bas, à la Maison, sauf à supposer qu'en traversant la mort nous perdions cette façon simple et belle d'exprimer notre ravissement, nous rirons d'avoir trop pleuré !


                             (Extrait de Jésus qui riait- Didier DECOIN)

 

27 avril 2009

A l'occasion d'une promesse...

à lire également :

 


 

Sans titre 1

 


 

A l'occasion de sa promesse, Pierre ROBERT (centre de Ganshoren) écrivait :

« L'expression que je porte le plus en moi est: "Se remettre en marche".  Se remettre en marche sur le chemin qui mène à Jésus. Le chemin qui mène à Jésus m'apparaît tantôt plutôt court, tantôt terriblement long.  Mais j'ai toujours conscience qu'on ne rentre en proximité avec Jésus que si l'on est debout, le bâton à la main. Parfois, j'ai l'impression, que j'ai beaucoup à "me" changer, parfois, j'ai le sentiment qu'il me suffit de me "laisser" changer par le Seigneur pour être déjà dans son intimité".... »

Faire sa promesse, la proclamer en Eglise au sein de la Famille salésienne, c'est prendre le chemin des chercheurs de Dieu.  C'est choisir l'aventure confiante, c'est dire au monde son espérance et surtout dans la modestie de sa foi, c'est vivre l'intimité de Dieu au quotidien.

A l'image des Rois Mages, se laisser transformer par Dieu et repartir au monde par un autre chemin.  Se (re)mettre continuellement en route vers les autres.  Aller et témoigner de l'Amour qui nous habite.  Le proposer, ne jamais l'imposer: le chemin de Dieu est avant tout un espace de liberté à découvrir et préserver !

Dans notre famille, en communauté, « avec »..., être attentif aux autres, à leur cheminement: prendre leur pas, se rapprocher... Ils comptent sur nous et puis, comment témoigner dans le désert ?

Tel un cierge, se laisser dompter par le feu de l'Esprit et devenir lumière, étoile pour des Rois en recherche ... Devenir à son tour un "présent", un "témoin-cadeau" sur les chemins du monde!

En passant sur l'autre rive, Jean Thibaut qui fut un « bon serviteur » de la mission salésienne,  nous confiait :  "J'aime ce que je suis.  j'aime l'endroit où je vis, j'aime ceux avec qui je vis, j'aime ce que je fais, je suis bien, Jésus près de Toi et je vais vers toi"..."

Voilà le bon chemin.  Bonne route!  


A+

Franz D.