30 mai 2017
La banalité du bien
Un mendiant reçoit deux billets de 50 roupies
- somme relativement conséquente au Népal -
il en donne la moitié à son compagnon d'infortune.
Une infirmière épuisée
après une nuit de garde éprouvante
reste néanmoins quelques heures de plus
pour assister un mourant qui part seul.
Ma sœur, Ève, qui s'est occupée toute sa vie
d'enfants en difficulté,
n'a jamais hésité à se lever en pleine nuit
pour accueillir un enfant qui fuguait.
Dans le métro, un Maghrébin, percevant l'angoisse
d'une voyageuse qu'il ne reverra jamais,
lui murmure : "Ne t'inquiète pas, ma fille,ça va passer."
Au terme d'une journée trop remplie,
un ingénieur rentre de son bureau
et fait 500 m de plus pour montrer
à un étranger perdu dans la capitale
le chemin de son hôtel.
On a pu parler de la "banalité du mal".
Mais l'on pourrait aussi parler
de la "banalité du bien" en se représentant
les mille et une expressions de solidarité,
de prévenance et d'engagement
en faveur du bien d'autrui
qui jalonnent nos vies quotidiennes
et exercent une influence considérable
sur la qualité de la vie sociale...
Le bien de tous les jours est anonyme ;
Il ne fait pas la une des médias
à la manière d'un attentat,
d'un crime crapuleux,
ou de la libido d'un homme politique.
S'il y a "banalité" c'est encore le signe
que nous sommes tous potentiellement capables
de faire du bien autour de nous.
Matthieu Ricard
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27 mai 2017
La force de la prière
Je ne suis pas un homme de lettres ou de sciences, mais je prétends humblement être un homme de prière.
C’est la prière qui a sauvé ma vie ; sans la prière j’aurais depuis longtemps perdu la raison. Si je n’ai pas perdu la paix de l’âme, malgré toutes les épreuves, c’est que cette paix vient de la prière.
On peut vivre quelques jours sans manger, mais non sans prier. La prière est la clé du matin et le verrou du soir.
La prière, c’est cette alliance sacrée entre Dieu et l’homme pour obtenir d’être délivré des griffes du prince des ténèbres. Nous devons choisir : nous allier aux forces du mal ou, au contraire, aux forces du bien.
Voilà mon témoignage personnel : que chacun tente l’expérience et il trouvera que la prière quotidienne ajoute quelque chose de neuf à sa vie, quelque chose qui n’a d’équivalent nulle part ailleurs.
Gandhi
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22 mai 2017
Paroles du ruisseau
J’entendis au milieu des rochers un ruisseau chanter :
La vie n’est pas dans le bien être,
Mais elle est désir et aspiration.
La mort n’est pas dans l’enchantement,
Mais elle est désespérance et souffrance.
La sagesse n’est pas dans la parole,
Mais dans le secret qui se cache sous les mots.
La grandeur n’est pas dans le prestige,
La gloire réside plutôt en celui qui refuse tout honneur.o
La noblesse n’est pas dans les ancêtres,
Car nombreux sont les nobles victimes des aïeux.
L’humiliation n’est pas dans les chaînes,
Une chaîne peut être plus sublime qu’une rivière de diamant.
Le paradis n’est pas dans la récompense,
L’éden est plutôt dans un cœur pur.
L’enfer n’est pas dans la torture,
Il est même plutôt dans un cœur sec.
La richesse n’est pas dans l’or,
Car nombre d’errants sont plus riches que les plus fortunés du monde.
La pauvreté n’est pas dans la misère,
Car la richesse du monde tient dans une miche de pain et un simple habit.
La beauté n’est pas dans le visage,
Elle est cette lumière émanant du cœur.
La perfection n’est pas dans l’intégrité,
Car il est parfois du mérite dans certains péchés.
Voilà ce que disait ce ruisseau aux rochers
et tous ses dires ne sont que quelques secrets du lointain océan.
Khalil Gibran
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et notre prière de la semaine "Ô Marie, Mère d'Amour" ►
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19 mai 2017
Un credo pour la vie
Ne te sous-estime pas en te comparant aux autres. C’est précisément parce que nous sommes tous différents que nous sommes tous uniques.
Ne te fixe pas tes buts en fonction des autres. Toi seul sais ce qui est bon pour toi. Sois toujours à l’écoute de tes plus profonds désirs. Tiens à eux comme tu tiens à la vie, car sans eux, la vie n’est rien.
Ne laisse pas la vie filer entre tes doigts en songeant au passé ou en rêvant à l’avenir. Vis ta vie jour après jour, et tu vivras ainsi intensément chaque jour de ta vie.
Ne baisse pas les bras tant que tu as encore quelque chose à donner. Rien n’est jamais perdu... tant que tu continues de lutter. N’aie pas peur d’admettre que tu n’es pas parfait. C’est ce lien fragile qui nous relie les uns aux autres.
N’aie pas peur de prendre des risques. C’est en prenant des risques que le courage s’apprend. N’écarte pas l’amour de ta vie en prétendant qu’il n’existe pas. Le meilleur moyen de trouver l’amour est de le donner. Le meilleur moyen de le perdre est de le retenir prisonnier ; et le meilleur moyen de le garder est de lui donner des ailes.
N’étouffe pas tes rêves, c’est sans espoir ; être sans espoir, c’est errer sans but. Ne fuis pas en avant tout au long de ta vie de sorte que tu oublies d’où tu viens et où tu vas. La vie n’est pas une course, mais un voyage dont il faut savoir goûter chaque étape.
Naneye Sims
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18 mai 2017
Marcher !
Prendre du temps, pour n’avoir d’autre occupation que marcher, éprouver la fatigue du corps, quitter le monde habituel du confort si mou, emporter juste ce qu’il faut, se délester de l’inutile et s’en aller, un pas devant l’autre à la force de ses moyens.
Ce ne sont pas les grandes distances qui comptent, mais la volonté de s’arracher aux habituels paysages, progresser sur le chemin malgré l’envie d’arrêter.
Faire jaillir les ressources cachées en soi pour avancer encore, malgré les obstacles, malgré la soif, malgré la pluie et cet insidieux désir de se coucher, découragé.
Faire des étapes, s’orienter, s’essouffler, s’épuiser et retrouver la pleine saveur du pain et de l’eau, si simples, mais qui revigorent, se nourrir de la présence des autres qui stimulent et soutiennent.
Marcher, n’est-ce pas la vie ?
Charles Singer
Editions du Signe
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