02 juillet 2010

Bonnes vacances !

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La période estivale nous apporte en surabondance des occasions de prendre contact  avec les gens qui nous entourent, avec la nature qui nous invite à vivre à l'extérieur.

Profitons de ce temps plus chaud pour apprécier notre environnement.

Ouvrons les yeux à cette nature si généreuse.

En commençant la journée, prenons le temps de quelques respirations conscientes. Unissons-nous au soleil, à toutes ses énergies et voyons-nous comme lui, portant partout nos rayons chauds d'amour et d'amitié.

De la même manière, sachons apprécier la pluie et ses bienfaits sur la nature.

En buvant beaucoup d'eau, pensons à cette source de vie, étant heureux de participer à son abondance.

Avec les enfants, pensons à faire des activités nous rapprochant de la nature

* Faire un jardin, entretenir une boîte à fleurs, etc.;

* Observer les plantes, les fleurs, les arbres, les feuilles etc.;

* Cueillir des fleurs des champs;

* Découvrir les roches naturelles;

* Installer une mangeoire et observer les oiseaux qui y viennent;

* Redécouvrir le plaisir de manger à l'extérieur et faire un pique-nique;

* Prendre de longues marches, faire de la bicyclette, des excursions en forêt;

* Observer les étoiles;

En ces occasions, observons les enfants, regardons leur sourire, écoutons leur rire et surtout, écoutons-les raconter leurs expériences nouvelles.   Ce sont des moments précieux pour apprendre à communiquer  et pour retrouver à notre tour l'émerveillement peut-être oublié dans la routine de nos journées.

À tous et à toutes, bon été !

 


un texte signé "MONA"

 

25 juin 2010

Faire la paix.

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Faire la paix, mais pas facile à faire.
Tout le monde aime la paix,
Tout le monde parle de paix,
Qui d'entre-nous n' a pas une folle envie
D'être en paix avec les autres,
Et puis même avec tout le monde...

C'est vrai, il est écrit,
Sur les livres, le mot de paix,
On le porte tous au fond du cœur.

Nos mains sont remplies de branches d'olivier
Et sous tous les cieux du monde
On aimerait voir les colombes voler...

Pourtant,
Que c'est dur quand on vous tourne le dos,
Quand on refuse la main tendue.
Qu'ils sont terribles ces éclairs dans nos yeux
Croisés comme deux épées...
Et le pardon attendu et toujours refusé...
Et le mot qui fait mal, mal jusqu'à en mourir...

Pourtant,
J'ai tellement envie  d'une rencontre avec l'autre,
De recevoir sa main,
D'apaiser son regard,
D'accueillir un pardon,
De remplacer des mots qui tuent
Par des mots qui font vivre,
Des mots qui font aimer.

 

21 juin 2010

une boisson spirituelle ...

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Qui est capable de comprendre toute la richesse d'une seule de tes paroles, ô Dieu? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, tout comme les gens assoiffés qui s'abreuvent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, tout comme sont nombreuses les perspectives de ceux qui l'étudient.

     Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et il a caché dans sa parole tous les trésors pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite. Sa parole est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert, qui devint pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle: « lls ont mangé un aliment spirituel, et ils ont bu un breuvage spirituel. » (1 Co 10, 3-4)

     Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n'aille pas croire qu'il n'y a dans la parole de Dieu que ce qu'il y trouve; qu'il se rende compte plutôt qu'il n'a été capable d'y découvrir qu'une seule chose parmi bien d'autres. Enrichi par la parole, qu'il ne croie pas que celle-ci est appauvrie; incapable d'épuiser sa richesse, qu'il rende grâces pour sa grandeur.

     Réjouis-toi, parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce que la richesse de la parole te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif, plutôt que ta soif n'épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si, au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.

     Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui demeure inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part; mais ce qui reste est aussi ton héritage. Ce que tu n'as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, reçois-le à d'autres moments grâce à ta persévérance. N'aie l'impudence, ni de vouloir prendre d'un coup ce qui ne peut être pris en une fois, ni de t'écarter de ce que tu pouvais recevoir peu à peu.

 

St Ephrem - Sources chrétiennes, no 121, pp. 52-53

 

17 juin 2010

Les semailles de l'Esprit

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Rien n'est à l'abri des semailles de l'Esprit. Les clivages sommaires que l'on opère à partir des différences religieuses ou philosophiques ne sauraient rétrécir l'ampleur du geste du semeur. L'Esprit du Christ est à l'œuvre dans notre société, mystérieusement, qu'il y soit ou non reconnu.

Il importe que nous le discernions, que nous le respections et que nous sachions nouer des connivences et des collaborations avec tout ce qui consonne à l'évangile.

En permanence, il nous appartient de discerner dans le champ de notre vie quotidienne les semences de l'Esprit et de travailler à leur croissance.

Sans nous cacher bien sûr qu'il pousse aussi dans notre champ les ivraies de la mort, mais cela est une autre parabole. Et tout ce qui fait la personnalité et l'histoire de chacun de nous est ensemencée d'Esprit.

L'amour et la connaissance, le travail créateur, les monotonies quotidiennes, les doutes et les questions, le rire et les larmes. Partout, l'Esprit tisse avec nous notre vie. Il nous appartient de veiller pour le discerner ; de respirer son souffle avec toute notre intelligence et notre liberté.

Allons-nous les reconnaître ces semailles de Dieu dans nos travaux et dans nos vies ?

 Elles sont discrètes, ténues. Elles se reconnaissent peu à peu le plus souvent, quand nos histoires résonnent et convergent avec la mémoire des Evangiles, quand elles se joignent à l'histoire de Jésus.

 

Jean-Marie SEVRIN

Université catholique LLN.

 

15 juin 2010

JESUS LE BON PASTEUR

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*

 

Moi je suis le Bon Pasteur : je connais les brebis et mes brebis me connaissent COMME le Père me connaît et que je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis...

Le salarié qui n'est pas propriétaire des brebis et qui est attaqué par un loup vorace sauvera sa propre vie en sacrifiant l'une ou l'autre bête. Ceux qui s'offrent à conduire les hommes n'agissent-ils pas souvent de la même manière ? Si un péril menace, si un conflit éclate, n'est-ce pas toujours parmi la troupe qu'il y a des victimes ?

Au contraire, lorsque les soldats sont venus au jardin des Oliviers afin d'arrêter Jésus, celui-ci s'est présenté et s'est laissé prendre tandis que ses apôtres s'enfuyaient dans la nuit. C'est tout seul que Jésus est allé au Golgotha. Et lorsque peu après il les a retrouvés, ce n'était nullement pour leur reprocher leur lâcheté mais, en leur montrant ses plaies, il leur a souhaité la Paix. La croix l'avait conduit à l'extrême de l'amour qui est de pardonner à ceux-là même qui vous ont abandonnés.

Ses ennemis ont cru capturer et anéantir une victime : en fait il se donnait pour ses amis, il les aimait jusqu'au bout, accomplissant ainsi la vocation reçue de son Père et ainsi rendu capable de retrouver une Vie sur laquelle personne jamais n'aura de prise, mais qui sera partagée par ses disciples.

Il était méprisé, homme des douleurs... En fait, ce sont nos souffrances qu'il a portées.