08 juillet 2017
S'abandonner à la vie
Qui s'en remet à la vie se plonge dans la vie
et dans son mouvement.
Il ne se tient pas en retrait.
Il ne se cramponne pas convulsivement à lui-même,
mais s'abandonne au flux de la vie.
Ainsi, quelque chose en lui peut s'épanouir et devenir vivant.
S'abandonner, c'est le contraire de se retenir.
Bien des gens se cramponnent à l'image d'eux-mêmes ;
d'autres à leurs habitudes ou à leurs possessions,
à leur réputation, à leur succès.
Initions-nous plutôt à l'art de nous déprendre de nous-mêmes,
de nous en remettre à la vie, et finalement à Dieu. ...
Dans cette attitude d'abandon,
il n'y a pas seulement de la confiance,
mais aussi une grande liberté intérieure.
Si je ne me sens pas obligé de tout faire par moi-même,
alors je suis libéré de toute relation crispée au moi.
Anselm Grün
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01 juillet 2017
Un peu de temps sur cette terre
Ce qui nous attend de pire ou de meilleur, c’est de passer un peu de temps sur cette terre.
Alors ce temps reçu en partage, il nous appartient de ne pas le maltraiter, de ne pas le gaspiller et surtout, surtout de le nourrir d’amour, de générosité, de tolérance et de respect, pour chacune des parcelles de vie dont il est constitué.
En souvenir des poussières d’étoiles qui sont à sa source, le garder le plus vivant possible, telle une éphémère échappée à l’ordre du temps.
Jacques Salomé
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22 juin 2017
N'effrayez pas les âmes !
Avancez-vous entre les saules
dans le sable pailleté d'argent,
sans bruit, comme un pêcheur
en retenant votre haleine :
n'effrayez pas les âmes !
Alain FOURNIER
De grâce ne maudissez pas
Les frêles brebis égarées
Loin de tous les alléluias
Boursouflant vos gorges sacrées !
Ne dressez plus votre bûcher
Sous le couvert d'une morale
Les forçant à s'agenouiller
Devant un faux dieu cannibale
Mais bien plutôt, silencieux,
une à une arrachez les ronces
Qui lacéraient leurs dos laineux
Et, méprisant toutes semonces,
Inventez-leur un Paradis
Au-delà des mortelles flammes
Dantesques de votre jadis.
Surtout : n'effrayez pas les âmes !
Marie-Claude Pellerin
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21 juin 2017
Regarder !
Regarder, c'est plus que voir.
Dans le mot regarder, il y a le mot garder.
On garde une image de quelqu'un.
On garde le souvenir de quelqu'un.
Regarde, c'est mettre tout son être en action.
C'est se mettre à l'affût de l'autre.
L'attendre, le guetter, le surprendre.
C'est lui donner toutes ses chances.
Un regard d'amour,
C'est fou ce que ça peut changer une vie
Un regard de haine,
C'est fou ce que ça peut détruire.
Il est des regards qui vous éveillent,
D'autres au contraire qui vous glacent.
Il est aussi des regards distraits
Qui vous affleurent à peine.
Mais il en est d'autres qui vous font naître,
Ces regards là, ne vous jugent pas,
Ils vous disent, complices :
"Mais vas-y n'aie pas peur !"
Ces regards vous aident
À vous risquer au-delà de vous.
Un peu comme le regard de Dieu,
Un Dieu qui aime, un Dieu qui pardonne.
Notre regard devient alors à son tour
Regard de bonté, de tendresse, de pardon.
Et nous voilà réconciliés avec nous-mêmes,
En paix avec les autres,
Transformés à cause du regard de l'autre.
Père Robert Riber
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20 juin 2017
Aimons-nous "vivants" !
« Si on aime sans se le dire, on perd les deux tiers de son amour.» (proverbe malgache)
D’où vient que nous soyons si coutumiers des critiques et que nous ayons tant de pudeur à exprimer des sentiments tendres ou bienveillants ? Pourquoi sommes-nous tellement plus prompts à dénoncer ce qui ne va pas qu’à faire l’éloge de ce qui nous contente ?
Et si nous revisitions tous ces comportements qui nous sont naturels? Si nous nous aimions “vivants” ? Si nous disions à ceux que nous aimons tout le bien que nous pensons d’eux et combien ils sont indispensables à notre bonheur, serait-ce inconvenant, incongru, ou d’un sentimentalisme excessif ? Soyez aussi zélés dans vos compliments que vous savez l’être dans vos reproches, et prenez l’habitude de dire du bien de ceux que vous estimez. C’est une saine habitude qui fait grandir l’amour et le bien-être de chacun.
François Garagnon
(Pensées Revigorantes - Edts Monte-Cristo)
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