27 juin 2012

Extrait de la « Lettre à l’O.M. »

A chacun de recevoir cette lettre comme destinataire privilégié... sportif ou pas !

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Marseille, aide-toi et le ciel t’aidera ! Car ton évêque croit à la prière.  Mais à la prière qui n’est ni refuge, ni dérobade, ni appel au miracle.

La vraie prière exige que nous cherchions à faire nous-mêmes ce que nous demandons à Dieu de faire.  

Si je demande « notre » pain de chaque jour, je dois donner moi-même ce pain à ceux qui en manquent.  Si je prie pour la paix, je dois m’engager moi-même sur le chemin de la paix.

La prière n’est pas faite de mots en l’air : nous ne pouvons prier que si nous sommes pleinement responsables de ce que nous disons.  Alors seulement, nous goûterons à quel point la prière est la reconnaissance de la puissance et de l’initiative de Dieu.

Marseillais, aide-toi au creux de la vie… et alors ton évêque t’invitera à prier  sur la colline de la Bonne Mère ou dans le secret de ta chambre.  

C’est cela l’Evangile : prier bras en croix le Dieu qui n’aime pas les bras croisés.

O.M., aide-toi et la Bonne Mère t’aidera… que tu lui offres ou non un gros cierge !

R. Etchegaray, archevêque de Marseille de 1970 à 1985
« J’avance comme un âne » Fayard

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26 juin 2012

Pentecôte sur l'Eglise

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Eglise, hisse ta voile au souffle de Pentecôte!.
Sors des criques tranquilles pour prendre la haute mer.
Va au large poussée par le vent de l'Esprit.

Avec le Christ comme barreur
annonce à tout homme et toute femme
la Parole de Paix, de Réconciliation et d'Espérance.

Livre à tous la révélation que tu as reçue :
Dieu aime infiniment l'homme.
En Jésus, tout homme devient Fils de Dieu
tout homme est appelé à la vie à jamais.

Ouvre ton cœur à tes frères et sœurs
d'autres confessions chrétiennes.
Fais tomber les murs des séparations
pour ouvrir les chemins de la communion
afin que nous soyons "un" dans le Christ.

Sois en dialogue avec tes amis d'autres religions
que tu rencontres dans ton quartier,
ton travail ou tes loisirs.
Respecte leur recherche de Dieu
et leur attente du Salut.

Eglise, sois fraternelle avec tous.
Que personne ne soit étranger à ton cœur.
Tout homme, toute femme,
quelle que soit sa race,
sa culture ou sa religion,
mérite d'être reconnu et respecté.
Tout homme est une histoire sacrée.

Qu'à travers ton regard attentif
et tes gestes de solidarité
transparaisse la tendresse de Dieu pour tous
et d'abord pour les blessés de la Vie
car Dieu est Amour.

+ Bernard Panafieu
Archevêque de Marseille

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25 juin 2012

La SOUFFRANCE

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Il est des moments de souffrance forte et longue où l'on se sent totalement démuni, tant le sens de la vie, les raisons d'exister, la possibilité d'aimer semblent atteintes...

La tentation de désespérance prend corps en nous, rendant peu à peu la vie lourde. Le pessimisme s'installe, le regard sue les autres devient plus sévère...  On ricane intérieurement de toute cette agitation de nos proches, on se fait parfois familier de l'idée de la mort, on ne croit plus en l'avenir, les promesses de la religion elles-mêmes paraissent creuses ou rêves infantiles. Bref la confiance de fond que l'on avait jusqu'alors envers la vie est sapée.

Dans ces moments-là où la DESESPERANCE est prête à fondre sur nous, il est très difficile de christianiser son expérience de la souffrance...  

La seule façon de pouvoir renaître à l'espérance, de pouvoir encore croire à l'amour quand on est dans l'abîme; c'est d'expérimenter la présence de quelqu'un auprès de nous qui, même s'il est totalement démuni, est là présent avec un infini respect.

Quand on désespère, c'est l'expérience faite ici et maintenant de l'amour- de « l'amour pour rien » simplement parce que c'est toi, parce que c'est moi, qui fait surgir l'espoir. Quand ma foi en un Dieu sauveur est ébranlée par les assauts du mal, la seule façon de croire encore que le Dieu-Amour existe, c'est sans doute d'expérimenter la fraîcheur d'une source d'amour si petite soit-elle: la présence silencieuse, parfois maladroite, d'un conjoint, d'un enfant, d'un ami...

Alors je puis me dire: « S'il y a une source d'amour, c'est que peut-être elle s'alimente à la véritable « nappe » d'amour qu'est le Dieu vivant de Jésus-Christ ».

Il est d'ailleurs frappant, selon l'évangile de Jean, que Jésus au milieu du désert de son agonie peut se réconforter à la source d'amour qu'est la présence silencieuse de sa mère et du disciple bien-aimé ».

Xavier THEVENOT ,
Souffrance...,pp 58-59, Salvator, 1990. +août 2004


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24 juin 2012

Soyez toujours dans la joie

Pour un dimanche salésien...

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Merci à vous tous et toutes d’essayer d’être messager d’espérance dans et pour ce monde qui en a tant besoin …

Comme aimait à le dire l’abbé Pierre : « un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière »

Un sourire pour l’espoir, un espoir pour la vie.

Derrière la trop fameuse phrase de Nietzsche : « Je croirai en Dieu quand les chrétiens auront des têtes de sauvés », il y a un appel pressant pour que les croyants montrent le visage rayonnant du Christ, celui d’un Dieu d’amour et d’humour, un Dieu de la joie !

Ne soyons donc pas comme certains des rabat-joie hyper moralisateurs, des gens à la vérité triste.

Parlons aux autres de bonheur, de la beauté des êtres et de notre planète au lieu de nous fixer sur tout ce qui ne va pas bien autour de nous.

Cela fait du bien de rire de temps en temps !

Y-a d’la joie ! Comme le chantait à une autre époque Charles Trenet, ce qui lui valut le sobriquet de fou chantant.

Et bien n’ayant pas peur, soyons des fous, les fous de Dieu, les troubadours du Seigneur, les prophètes de la joie !

C’est l’Evangile de la bonne nouvelle qui nous y invite, la joie est au cœur du message christique, elle est le fruit de l’Amour de Jésus, le don de son Saint-Esprit en nous.

Tout ce que le Christ a enseigné à ses disciples sur le chemin de l’ amour fraternel porte vers cette joie spirituelle que personne ne peut ravir même si elle peut être parfois, dans certaines circonstance de notre vie, mis à l’épreuve.

« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que ma joie soit parfaite » Jean 15,11

Saint Paul aussi nous y exhorte : « Soyez toujours dans la joie » 1 Thessaloniciens 5,16

Patrick Cannard
Salésien coopérateur

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23 juin 2012

Fidèle

 

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« Tu as été fidèle pour peu de choses... ; entre dans la joie de ton maître »

« J'ai gardé le Seigneur toujours devant mes yeux ; parce qu'il est toujours à ma droite, je ne peux pas glisser » (Ps 15,8). Car s'il est une chose que Jésus me demande, c'est de m'appuyer sur lui, de me confier en lui seul, de m'abandonner à lui sans réserve... Nous ne devons pas essayer de contrôler les actions de Dieu. Nous ne devons pas compter des étapes du voyage qu'il veut nous faire entreprendre. Même si je me sens comme un bateau à la dérive, à moi de me donner entièrement à lui.

Lorsque cela semble difficile, souviens-toi que nous ne sommes pas appelés à réussir, mais à être fidèles. La fidélité est importante, même dans les petites choses, non pas pour la chose elle-même, ce qui serait le souci d'un esprit mesquin, mais pour la grande chose qu'est la volonté de Dieu. Saint Augustin a dit : « Les petites choses restent petites, mais être fidèle dans les petites choses est une grande chose. Notre Seigneur n'est-il pas le même dans un pauvre visiteur que dans un grand ? » (cf Mt 25,40)

Bienheureuse Teresa de Calcutta

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