28 août 2012

Disponibles à la Parole…

10.jpg


Pour être disponible à la Parole de Dieu, il faut accepter de se laisser imprégner et transformer par elle.  Il faut lui donner la possibilité de faire son œuvre et son chemin en nous sans la figer dans telle ou telle explication qui nous semble immédiatement satisfaisante.

Il faut lui donner la possibilité de passer et de repasser en nous comme l’eau et le sable de la mer le font, à chaque marée, sur les galets d’une place et en éliminent les aspérités au fil du temps.

Petit à petit, si nous nous laissons baigner par eux, ces mots font leur place en nous ; ils résonnent, ils nous changent, ils nous rendent encore plus attentifs à la Parole de Dieu qui devient alors pour nous une nourriture.

Dominique Pierre

Voir la vidéo du jour

26 août 2012

Faire confiance

Sans titre 9.jpg


Une grande partie de nos relations quotidiennes dépassent rarement un seuil minimum : « bonjour », « bonsoir », quelques mots sur les uns et les autres ou encore à propos du temps qu’il fait.

Nous n’avons pas si souvent que cela la possibilité d’échanger, de nous livrer, de parler de ce que nous vivons.

Pour cela, il faut vraiment se sentir en confiance.  C’est évidemment plus facile en famille, avec des mais, mais là encore, des blessures, des peurs peuvent nous bloquer sur certains sujets.

La confiance ne se décrète pas, elle se construit au fil du temps.

Ce qui est vrai dans nos relations avec les autres, l’est aussi avec le Seigneur.  C’est dans la prière au jour le jour que le lien se tisse ou plutôt qu’il se révèle, que les appréhensions tombent, que l’Esprit fait son œuvre en nous : il fait grandir la foi.


Voir la vidéo du jour

25 août 2012

« Dans le banal, je vois des miracles »

Sans titre 13.jpg

Oui, parce que la vie est tissée de banal. Quand on est enfant, on sait cela : on regarde les choses s’approcher, s’éloigner, on court d’une couleur à une autre, on vit comme dans une île aux trésors…

En ce qui me concerne, il y a des visages, des paroles, des rencontres qui m’on frappé, parfois c’est la feuille d’un arbre qui tombe, la fuite d’un nuage dans le ciel…

Des quantités de miracles qui, si je ne les avais notés, auraient glissé dans le néant du sans-mémoire, du sans-parole, du non-partagé. Je me suis aperçu que les choses qui ne sont pas notées se perdent à jamais.

L’écriture garde la trace de ce qui était fragile, éphémère et si vital. Elle permet de maintenir le vol même de la vie.

Christian Bobin

Voir la vidéo du jour

22 août 2012

Du pain pour les autres ...

 Sans titre 20.jpg

De nos jours, on dit d’un homme ouvert à tous et disponible qu’il est du bon pain. On dit d’une femme toujours disposée à aider les autres et à prendre leur défense sans compter son temps qu’elle se laisse manger. Une mère, un père dira à l’enfant issu de leur amour : Je te croquerais. Ces diverses expériences peuvent nous permettre de comprendre ce que veut dire Jésus. C’est sûr, l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais le pain est bien indispensable à la vie. Il y a une deuxième sorte de faim, c’est la faim du cœur et de l’esprit. Personne ne peut s’épanouir et vivre une vie vraiment humaine sans aimer et être aimé.

Ma chair est vraiment nourriture, insiste Jésus ; mon sang est vraiment boisson. Jésus vit en moi, et je vis en lui. Demeurer dans Jésus, c’est trouver chaque jour en lui la lumière, la paix et le pardon. C’est puiser à sa vie la force de vivre, même quand l’épreuve est là, dont on ne voit pas la fin. C’est essayer de voir les choses, les événements et chaque personne comme lui les voit, et repartir chaque matin sur un chemin d’espérance. Demeurer dans Jésus, c’est lui apporter, dans la prière, tout ce qui enthousiasme ou appesantit notre cœur ; c’est laisser résonner sa parole au plus profond de notre liberté, et nous imprégner de ses réflexes de miséricorde.

La meilleure façon de rendre grâce, n’est-ce pas de prendre ce qui nous vient de Dieu pour le partager à ceux et celles qui partout, dans le monde, ont faim de nourriture nécessaire à la vie, soif d’eau indispensable à la survie et d’un peu de vin aussi pour la fête? N’est-ce pas devenir, comme celui de qui nous prétendons être les disciples, pain pour les autres qui ont faim ?

Paul Belboom sdb
"vertesfeuilles 2012-08-18"

voir la vidéo du jour

20 août 2012

Il essuiera toutes larmes de leurs yeux

Sans titre132.jpg

De la Vie éternelle, je ne sais pas grand chose,
sinon que plus jamais l'homme ne sera loup pour l'homme.
L'homme plus jamais n'accablera, ne jugera,
n'humiliera son frère,
l'Absolu rassasiant notre coeur,
nous verrons partout ses reflets.

De la Vie à venir, je ne sais pas grand chose
sinon que notre corps ne saura plus gémir.
Plus jamais cette angoisse qui nous étreint à la gorge...
Les longues nuits avec ces cruels souvenirs
de trop de grands bonheurs perdus,
les nuits qui n'en finissent pas...
''Dieu essuiera toute larme de leurs yeux..
De mort, il n'y en aura plus..
Car l'Ancien monde s'en est allé.''

De la Vie qui viendra, je ne sais pas grand chose,
sinon que la douceur aura gagné sur la violence.
Le fort n'écrasera plus le faible...
Il n'y aura plus de faibles !
Les hommes se déclareront la Paix.
''L'enfant jouera sur le trou du cobra.''
Chacun s'enchantera de la différence de l'autre,
les parcelles de vérité, comme un puzzle achevé,
seront réconciliées.
''Les grandes eaux ne pourront éteindre l'Amour,
ni les fleuves le submerger.''

De la Vie qui t'attend, je ne sais qu'une chose...
Dieu sera tout, en tous,
l'Amour sera tout pour chacun.
L'homme aura retrouvé la passerelle
qui mène au coeur de son frère
et qui a nom Esprit Saint.
''Et cette joie, nul, jamais ne pourra la ravir.'' 

Stan Rougier    

voir la vidéo du jour