28 décembre 2012

Le bonheur pareil à un fruit

Les fruits ont une enveloppe, que ce soit l’écorce ou la peau.  Ils se protègent ainsi de l’extérieur.  Tout le monde voit l’enveloppe. Ce n’est pas un secret.

Les fruits ont une chair qui mûrit doucement sous le soleil, à l’abri des regards.  C’est le premier secret des fruits.

En leur cœur, les fruits ont une amande qui contient le germe des fruits à venir.  C’est le deuxième secret des fruits. Un secret essentiel, puisqu’il renferme la promesse du renouveau.

Mon bonheur est pareil  à un fruit. L’enveloppe, tout le monde la connaît.  C’est l’histoire de mes actions sur le terrain, de mon engagement humanitaire.

La chair de mon bonheur est un premier secret, au sens où il est intérieur.  Il correspond à l’intégration profonde de mes actes. Ce premier secret est le don de soi, dans le partage d’une immortalité d’amour inspirée du Christ.

Le cœur de mon bonheur est un deuxième secret. Je l’ai découvert au soir de ma vie. La totalité de ce secret, je l’emporterai avec moi car il ne m’appartient pas. Il n’est pas de ce monde. Pourtant je peux en dévoiler l’essence en expliquant ce qui est le plus grand bonheur des dernières années de ma vie.

Sr Emmanuelle
ʺMille et un bonheursʺ


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26 décembre 2012

Le chant de la vie !


 

Souvent, lors de rencontres imprévues, certaines personnes m’exposent en long, en large et en couleur, leurs différents problèmes. Vous savez ces tourments qui torturent le cerveau, rendent l’estomac hors service et le sommeil impossible.

Je n’ai guère de solution toutes faites, pré-programmées, pré-conçues. Je n’ai que ma propre expérience pour témoigner de ma joie intérieure de vivre.

Et cette allégresse face aux soucis, aux moqueries et même aux insultes me vient, j’allais dire simplement de la prière. Est-il si simple de prier ? Je ne le pense pas car, il faut instaurer une véritable rencontre avec l’Éternel.

Et nous savons que l’intensité des rencontres ne sont pas toujours à la hauteur de nos désirs.

Cependant, je ne puis que vous dire ma ferveur de prier envers et contre tout.  La prière apaise et intériorise les méandres de votre âme. Vous exprimez vos douleurs au Christ et vous ne serez ainsi plus seul ( seule ) à les porter.

D’ailleurs, lorsque nous vivons une certaine dimension spirituelle, il nous est impossible de supporter soit la souffrance ou les larmes, mais de les porter avec Dieu.  Ne plus supporter sa Vie mais la porter avec Jésus-Christ !

Voilà la sublime amitié qui s’enfante quand nous avons réellement une conscience christique. Certains (nes ) que nous parcourons les chemins main dans la main avec notre Ami le Christ.  Alors, les blessures intérieures se relativisent au vent et tempêtes de l’Esprit. Et nous voici dans une sérénité prête à être partagée.

Ah ! cette prière discussion inlassablement perpétuelle avec l’Amour de Dieu.  Ce chant de la vie qui honore toutes formes de vie. Cette route qui conduit dans les discernements de notre conscience, sanctuaire où Dieu habite. Oui, cette autoroute, je la prends tous les jours. Et ne puis la conseiller, puisque j’en sais la puissance.

Rien, mais rien ne peut échapper à la vigilance de Dieu. Pour cela, il faut avoir également dans son cœur, les visages meurtris de ceux et celles qui n’en peuvent plus d’exister dans cette société de l’indifférence généralisée. 

Je veux dire que la prière provoquera, si ce n’est fait, un immense changement dans votre façon de vivre et de contempler votre prochain.  Vous aurez la Force d’aller de l’avant pour faire tomber tous les préjugés des sentiers balisés. Dieu devient prioritaire ainsi, que vous et votre prochain.

Vous désirez convertir cette médiocrité qui nous colle tous et toutes à la peau en joyau ?  Alors, priez maintenant et Dieu vous enverra ses sourires... Des signes d’Amour indicibles.

Bruno Leroy, éducateur

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et la présentation diaporama de notre prière de la semaine : La Paix du coeur!

23 décembre 2012

La connaissance de soi


« Lorsque l’homme réfléchit à son origine, à sa destination et aux raisons pour lesquelles il se trouve dans ce monde, il est à l’étape de la connaissance de soi. La condition sine qua non de la connaissance de soi est de devenir un véritable être humain, c’est-à-dire vouloir pour les autres le bien que l’on veut pour soi-même. La mise en pratique de cette devise mène l’homme au point où toutes les qualités inhérentes à l’humanité émanent d’elles-mêmes de sa personne. Parvenir à la connaissance de soi est un préalable indispensable pour aborder l’étape de la connaissance du Créateur. »

Malek Jân Ne’mati

Malek Jân Ne’mati  est née en 1906 à Jeyhounabad, un village du Kurdistan iranien. Figure charismatique, écrivain et poétesse mystique de langue kurde et persane. Elle décède le 15 Juillet 1993 en France à la suite d'une opération à cœur ouvert

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22 décembre 2012

Chantez au Seigneur un chant nouveau !

 


Mais qu’est-ce qu’un chant nouveau sinon le chant d’un croyant renouvelé par l’action de Dieu ?

Un renouvellement qui lui donne de pouvoir entrer dans la prière de louange, même si son état d’âme présent l’incline vers autre chose.

Car louer, n’est-ce pas accepter de se quitter soi-même pour se centrer sur Dieu, ce qu’il est, ce qu’il fait dans la création et dans l’histoire, ce qu’il accomplira à la fin des temps ?

A  nous donc de quitter ʺl’homme ancienʺ
avec ses comportements égoïstes, ses peurs, ses colères pour essayer de mettre en pratique le commandement nouveau donné par le Christ à la veille de sa Passion. Une façon de participer au renouvellement de notre terre, de signifier que Dieu règne et qu’il convient de l’adorer. 

N’est-il pas, en effet, au-delà de toutes nos louanges ?


Sr Emmanuelle Billoteau

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19 décembre 2012

Le nom de la vierge était Marie

« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ »

      « Le nom de la vierge était Marie » (Lc 1,27). Ce nom signifie,  dit-on, « étoile de la mer », et il convient admirablement à la Vierge mère. Rien n'est plus juste que de la comparer à une étoile qui donne ses rayons sans être altérée, comme elle enfante son fils sans dommage à son corps vierge. Elle est bien cette noble « étoile issue de Jacob » (Nb24,17), dont la splendeur illumine le monde entier, qui brille dans les cieux et pénètre jusqu'aux enfers... Elle est vraiment cette étoile belle et admirable qui devait se lever au-dessus de la mer immense, étincelante de mérites, éclairant par son exemple.

      Vous tous, qui que vous soyez, qui vous sentez aujourd'hui en pleine mer, secoués par l'orage et la tempête, loin de la terre ferme, gardez vos yeux sur la lumière de cette étoile, pour éviter le naufrage. Si les vents de la tentation se lèvent, si tu vois approcher l'écueil de l'épreuve, regarde l'étoile, invoque Marie ! Si tu es ballotté par les vagues de l'orgueil, de l'ambition, de la médisance ou de la jalousie, lève les yeux vers l'étoile, invoque Marie... Si tu es troublé par la grandeur de tes péchés, humilié par la honte de ta conscience, épouvanté par la crainte du jugement, si tu es sur le point de sombrer dans le gouffre de la tristesse et du désespoir, pense à Marie. Dans le péril, l'angoisse, le doute, pense à Marie, invoque Marie !

      Que son nom ne quitte jamais tes lèvres ni ton cœur... En la suivant, tu ne t'égareras pas ; en la priant, tu désespéreras pas ; en pensant à elle, tu éviteras toute fausse route. Si elle te tient par la main, tu ne sombreras pas ; si elle te protège, tu ne craindras rien ; sous sa conduite, tu ignoreras la fatigue ; sous sa protection, tu arriveras jusqu'au but. Et tu comprendras par ta propre expérience combien sont justes ces paroles : « Le nom de la vierge était Marie ».

Saint Bernard (1091-1153)

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