19 novembre 2013

Amorevolezza

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Si tu m’apprenais à aimer, Seigneur ?
Simplement à aimer.
Pour cela je suis prêt à t’offrir mon cœur,
prends-le avec toi, pour qu’il apprenne à vivre.

Aimer dans ce lieu même où je suis.
Et aimer ceux-là même qui sont là.

Aimer comme toi tu le dis :
« Mon prochain comme moi-même.»

Voilà ce que voudrais tant.
Un vrai amour qui soit le geste de mon cœur.
Un amour humain, franc et généreux,
fabriqué dans mon cœur,
avec toi comme professeur !

Seigneur,
c’est pour cela que je te confie mon cœur,
nourris-le bien, fais lui visiter
toutes les dimensions de sa mission.

Seigneur,
je te donne mon cœur
pour ces grands travaux.

Daniel Federspiel, sdb

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18 novembre 2013

Père, me voici.

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Père, c’est à toi que je m’adresse avec une confiance tranquille et paisible. Ton Fils m’a appris que tu étais mon Père, qu’il ne fallait pas t’appeler d’un autre nom. Tu n’es que Père.

Père, je viens simplement te te dire que je suis ton enfant, et je te le dis sérieusement et pourtant avec l’envie de rire et de chanter, tellement c’est beau d’être ton fils ; c’est sérieux, car tu m’as tellement aimé, et moi, si peu.

Seigneur Dieu, voici ma vie, pour que tu en fasses ce que tu voudras, pour que tu en fasses la vie de Jésus-Christ. Mais  tu ne pourras empêcher que partout où tu m’enverras, joyeux et désolé, malade ou bien portant, comblé ou humilié, l’Esprit en moi ne clame vers toi, véhément, appelant ton amour impérieusement, pour mes frères les hommes qui ne savent pas que tu es Père.

O Père, voici ma vie, mais donne-moi mes frères, que je te les rende.

Pierre LYONNET.

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16 novembre 2013

Pardonne-nous comme nous pardonnons.

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Père, rien n’est aussi difficile que d’offrir un vrai pardon,
surtout à ceux et à celles qui nous sont proches
et ont réellement fait souffrir.
Comme il est difficile ce pardon-là !

Tant de prétextes tourbillonnent dans notre tête :
« est-ce bien à moi de commencer ?
Est-ce bien la peine ?

Non, je ne peux pas maintenant, demain peut-être »

Il nous en coûte de pardonner.
Est-ce même  possible ?

Père, nous le savons,
la réconciliation et le pardon ne peuvent venir que de Toi.

Alors, accorde-nous la grâce du pardon,
la force de nous réconcilier avec ceux qui sont loin :
le conjoint qui est parti,
l’enfant qui a brisé les attaches.
Fais-nous aimer nos ennemis.
Ne permets pas que le soleil se couche
sur une rancune ou une colère en  nos cœurs.

Fais-nous la grâce du premier pas
et nous te ressemblerons.

Cardinal Danneels.

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15 novembre 2013

Un rêve

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« Plus jamais la guerre », priait le pape Jean-Paul II

Plus jamais la guerre…L’homme transfiguré par l’amour : un rêve.

Un monde sans haine, sans égoïsme, sans avidité. Un monde dans lequel personne ne connaisse un pouvoir qui corrompt : un rêve.

L’homme orienté vers la justice et le respect ; l’homme humble et reconnaissant ; l’homme instrument de Dieu : un rêve.

« Donne à notre temps des jours de paix », priait le pape Jean-Paul II.

Jours de paix, sans tourments, sans conflits, sans malentendus, sans revendications, sans désirs de vengeance : un rêve.

Seigneur, fais-moi rêver. Fais-moi croire à l’impossible et apprends-moi à semer cette foi merveilleuse autour de moi. Sans craindre d’être ridicule, sans craindre d’être utopique.

Plus jamais la guerre, Seigneur : que cela devienne réalité.

Lore Dardanello

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13 novembre 2013

Battons-nous

02.jpgJe vois bien, dit Dieu, que, pour vous, 
la vie n'est pas facile à vivre tous les jours. 
Je vois bien aussi 
que dans votre société de consommation, 
ce n'est pas facile de vieillir ! 
Mais, vous savez, ce n'est pas non plus facile 
d'être jeune aujourd'hui ! 
D'ailleurs, ce n'est pas la facilité qui est essentielle, 
l'essentiel, c'est d'aimer. 
Et vous savez bien 
que l'amour n'est jamais facile. 
 
Je vois bien vos ennuis de santé, 

vos soucis de famille, vos problèmes de fin de mois 
et vos inquiétudes concernant l'avenir... 
Rien de ce qui vous arrive ne me laisse indifférent !
Je vois bien toutes vos souffrances, 
mais, je vous en supplie, 
arrêtez de penser que c'est moi qui vous les envoie ! 

Mon cadeau à moi, c'est la vie ! 

Ce que j'aime, dit Dieu, c'est ce qui fait du bien, 
ce n'est pas ce qui fait du mal !
 
Je vois bien que beaucoup d'entre vous 

prennent sur eux avec beaucoup de courage 
pour m'offrir leurs souffrances 
en croyant me faire plaisir. 
Quand vous m'offrez votre souffrance, 
je la reçois, non pas comme un cadeau que vous me faites, mais comme le fond d'une détresse 
où vous m'appelez au secours. 

Vous savez, dit Dieu, moi non plus, 

je n'aime pas la souffrance, 
elle m'a trop fait souffrir en faisant souffrir mon Fils ! 

Je vous en prie, dit Dieu, 
n'allez pas imaginer que je puisse y trouver un plaisir ! 
S'il vous plaît, ne me laissez pas seulement 
le choix entre n'être qu'un Dieu cruel qui fait souffrir 
ou n'être qu'un Dieu impuissant 
qui est incapable d'empêcher la souffrance ! 
Je vous en supplie, 
ne transformez pas le Ciel en musée de la souffrance. 

Vos souffrances me font souffrir, 

justement parce qu'elles vous font souffrir. 
Avant même que votre souffrance 
vous ait déchiré le coeur, 
elle m'a déjà blessé dans ma tendresse de Père. 
Je suis malade de votre mal avant même
que vous le ressentiez ! 
 
Je n'aime pas plus les sacrifices de la souffrance 

que je n'aime les sacrifices des taureaux, 
des béliers et des agneaux gras 
qu'on m'offrait autrefois dans le Temple. 

La seule offrande que j'aime, dit Dieu, 
c'est celle du coeur. 
Le sacrifice qui me plaît, c'est la justice et la vérité. 
L'offrande que je guette, c'est celle de votre amour.
Ce n'est pas votre souffrance que j'aime, 
c'est votre tendresse. 
Si je vous ai envoyé mon Fils, 
ce n'est pas pour vous faire souffrir, 
mais pour vous guérir de la souffrance. 

Ne m'offrez plus votre souffrance, 

offrez-moi plutôt le courage et la dignité 
avec lesquels vous vous battez contre la souffrance 
et surtout n'attendez pas de souffrir 
pour commencer à vous battre contre la souffrance ! 

Jean DEBRUYNNE
Extrait de la revue ''Vermeil'', décembre 2000 & janvier 2001 

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