26 août 2014

Notre Père : méditation

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Notre Père qui es aux cieux.
Ces cieux qui sont au cœur de l’homme, 
ces cieux qui sont au cœur du monde.
 
Que ton nom soit sanctifié.
Ce nom, que tout homme porte en soi 
comme un sceau, une effigie, une attente, 
une espérance, 
et qui lui sera un jour révélé.
Sanctifier ton nom, Seigneur, 
c’est sanctifier l’homme, 
c’est comprendre qu’il est ton sanctuaire, 
c’est comprendre qu’il est saint, 
comme toi-même es saint.
C’est porter à l’homme le respect 
que nous te portons, 
c’est te reconnaître en lui, t’adorer en lui, 
te vénérer en lui.
 
Que ton règne vienne.
Ce règne ne viendra, ce règne n’adviendra 
que lorsque l’homme, chaque homme, 
tout homme 
sera accepté, respecté, reconnu pour ce qu’il est, 
aimé, comme tu l’aimes toi-même.
Ce règne n’adviendra 
que lorsque la plénitude de ta vie et de ta joie 
envahira tout individu et le comblera.
Vienne ta plénitude 
au cœur de notre humanité !
 
Que ta volonté soit faite, 
sur la terre comme au ciel.
Que ton projet devienne notre projet, 
ta volonté notre volonté, ta vision notre vision.
Ce jour-là, tout homme aura à boire et à manger, 
dans un monde fraternel, uni et réconcilié.
Ce jour-là, chacun sera pardonné, 
comme il aura lui-même pardonné.
Ce jour-là, notre monde sera à jamais délivré 
de tout mal et de toute souffrance 
parce que nous aurons contribué 
à la victoire de l’amour.
 
Henri Boulad. 
(via "Amour et Silence" - FB)
 

23 août 2014

Le gris du ciel…

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Je suis parti avide, 
et je reviens déçu.
J’ai cru que je pourrais, Seigneur, 
en accostant à de nouveaux rivages
cueillir de nouveaux fruits
et rassasier mon cœur.
Mais pour moi le monde est un verger désert, 
quand mes mains sont fermées et ne peuvent accueillir.

J’ai cru que je pourrais Seigneur, 
en cherchant le soleil
y réchauffer mon âme
et l’emplir de lumière.
Mais pour moi sur le monde, la nuit s’étend profonde, 
quand mes volets sont clos.

J’ai cru que je pourrais Seigneur, 
en regardant le monde
y lire un beau poème
pour ravir mon esprit.
Mais pour moi le monde n’est qu’un mauvais décor, 
si je suis comédien.

Je suis parti avide, 
et je reviens déçu…
Je sais maintenant pourquoi Seigneur…
Si le monde était gris, 
c’est qu’il avait ma couleur.

Michel Quoist
 
 

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19 août 2014

Au fond de moi

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Au fond de moi coule une source, 
en un puits très profond.
Mais aujourd’hui, Seigneur, 
ce puits est bien obscur
et l’eau en est bien trouble.
Les pierres l’ont envahi
et les mauvaises herbes
ne laissent plus passer
qu’un tout petit filet d’eau.

Au fond de moi coule une source, 
en un puits très profond.
Mais les pierres de mon péché, 
la boue de ma faiblesse, 
les mauvaises herbes de mes soucis
ont obstrué la source…
Je me suis assis au bord du puits, 
fatigué, découragé ; 
et je me suis penché.
Je n’ai vu qu’une image tremblante, 
déformée, méconnaissable.
Et j’ai crié : « Les pierres, la boue, 
les mauvaises herbes, 
qui les enlèvera ? »

Au fond de moi coule une source, 
en un puits très profond.
Et Jésus, fatigué, 
s’est assis au bord du puits.
Il m’a dit : « Viens à l’écart, 
et repose-toi un peu.
C’est moi qui descendrai au fond du puits, 
c’est moi qui enlèverai les pierres, 
c’est moi qui dégagerai la source. »

Au fond de moi coule une source, 
en un puits très profond.
Alors je suis descendu au fond du puits, 
avec toi, dans le silence.
J’y ai trouvé la source, 
et j’ai bu ton eau vive ; 
je me suis baigné le visage.
Et tout au fond du puits
dans un rond de lumière, 
j’ai reconnu ton visage.

Soeur Marie-France de l'Assomption
 
 
 

16 août 2014

Oh ! Frère Roger

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Oh ! Frère Roger,
 
Je me souviens de ta voix tel un doux murmure,
Venu de tes entrailles où l'Amour logeait,
Je me souviens de ton visage de Lumière,
Comme un parfum de Dieu sur cette terre,
De tes mains délicates qui pensaient chaque geste,
De tes écrits superbes il nous reste ta vie,
Celle que tu auras vécue au cœur des incompris,
Frère Roger tu es la plus belle fleur de Dieu,
Il t'avait planté amoureusement pour que nous bougions,
Dans nos certitudes d'être seuls à détenir l'Amour.
Tu voulais le monde comme une rosée de tendresse,
Un sourire donné aux âmes blessées et qui n'en peuvent plus
Tu écoutais les silences et tu interprétais ces souffrances,
Non dites car trop difficiles à formuler.
Toi, tu trouvais les mots justes et simples,
Ceux qui parlent aux cœurs des meurtris,
Des gens simples pauvres en leur destin.
Frère Roger plus je médite tes paroles,
Et plus je m'aperçois que tu évoquais l'éternité,
Des jours qui viennent à nous,
Comme une semence de la Présence de Dieu.
Cette éternité tu l'avais méditée et aimée,
Avant de la rencontrer pour mieux rencontrer,
Dieu en Son éternel Amour dans lequel tu vis,
Désormais...
 
Bruno LEROY
 

15 août 2014

Regardez l’étoile

 Bonne Fête !

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Lorsque vous assaillent les vents des tentations,
lorsque vous voyez paraître les écueils du malheur,
regardez l'étoile, invoquez Marie.

Si vous êtes ballottés sur les vagues de l'orgueil, 
de l'ambition, de la calomnie, de la jalousie,
regardez l'étoile, invoquez Marie.

Si la colère, l'avarice, les séductions charnelles 
viennent secouer la légère embarcation de votre âme,
levez les yeux vers Marie...

Dans le péril, l'angoisse, le doute,
pensez à Marie, invoquez Marie.
Que son nom ne quitte ni vos lèvres ni vos coeurs!
Et pour obtenir son intercession, 
ne vous détournez pas de son exemple.

En la suivant, vous ne vous égarerez pas.
En la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir.
En pensant à elle, vous éviterez toute erreur.

Si elle vous soutient, vous ne sombrerez pas;
si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre;
sous sa conduite vous ignorerez la fatigue;
grâce à sa faveur, vous atteindrez le but.

Saint Bernard
 
 
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