13 septembre 2010

Les grands esprits

(de M. Quoist, « Chemin de Prières »)

Sans titre 2.jpg

«De grands esprits nous disent, Seigneur,
qu’il faut pour te prier ...

s’arrêter,
s’isoler,
se mettre à genoux ou se tenir bien droit,
les bras ici et les mains là,
clore les yeux pour mieux Te voir,
clore les oreilles pour mieux T’entendre,

et commencer par…
et continuer par…
et terminer par…

Mais ils oublient de dire, Seigneur,
qu’il faut de temps en temps sortir
pour faire les courses avec toi,
et regarder le monde,
et regarder les hommes,
et regarder la vie,
pour cueillir les joies de tous
et leurs peines secrètes
et te les donner à porter,
Toi qui veux bien porter les fardeaux les plus lourds
tandis qu’à nous,
tu réserves les colis plus légers. »

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

11 septembre 2010

Totus tuus



 

Totus tuus sum, Maria,
Mater nostri Redemptoris,
Virgo Dei, Virgo pia,
Mater mundi Salvatoris.
Amen.

Je vous choisis, aujourd'hui,
ô Marie,en présence de toute la Cour Céleste,
pour ma Mère et ma Reine.
Je vous livre et consacre,
en toute soumission et amour,
mon corps et mon âme,
mes biens intérieurs et extérieurs,
et la valeur même de ...
mes bonnes actions passées, présentes et futures,
vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi
et de tout ce qui m'appartient,
sans exception, selon votre bon plaisir,
à la plus grande Gloire de Dieu,
dans le temps et l'éternité.

Publié dans Prière | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

03 septembre 2010

SEIGNEUR, SI TU PASSES PAR LA.

 

Sans titre 1.jpg

 

 

Seigneur, si tu passes par là, viens chez moi, entre donc.

Mais vaut mieux que tu le saches, tu trouveras certainement ma porte fermée. J’ai toujours peur, alors je mets le verrou.

Mais tu sais bien comment entrer, surtout quand ma porte est fermée. Tu arrives à passer même quand il n’y a pas de porte.

J’aime mieux te dire, Seigneur, si tu viens chez moi, tu ne trouveras pas grand-chose. Si tu veux de l’amour, il vaudrait mieux que tu en amènes.

Tu sais, mon amour à moi, il est plutôt rassis, ce serait mieux si tu en apportais du frais, installe le bien en le transportant, c’est si fragile l’amour !

Si tu avais aussi un peu d’espérance, de la vivace, de celle de ton jardin, ce serait bien d’en prendre un bouquet.

J’en ai tant besoin pour fleurir mon regard. Et si encore tu avais un peu de foi pour moi, rien qu’un peu, pas plus gros qu’un grain de moutarde, alors je déplacerai les montagnes.

Jean DEBRUYNNE

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 septembre 2010

Prière de l'éducateur

Sans titre 2.jpg

Les voici, Seigneur, assemblés à l'orée
de cette année nouvelle
comme graines  jeunes et belles
au bord d'un champ nouveau...

Les voici, Seigneur, inquiets, curieux,
comme brûlés d'un feu intérieur
qu'ils ne connaissent pas;
ils vont d'un même pas,
les dociles et les rebelles,
avides de connaissances belles,
avides de vivre, ivres, oui, ivres
de la vie qui déborde...

Permets, Seigneur, que, pour eux,
je ne sois pas ''l'instituteur'' soucieux
seulement de les couler dans le moule,
quel qu'il soit, mais que je croie
qu'il m'appartient de les aider
à se tenir debout comme des hommes libres.

Permets, Seigneur, que, pour eux,
je ne sois pas le ''maître'' désireux
d'agir en maître avant tout,
de dominer, de régenter,
tout un peuple d'enfants :
il n'est point d'autre Maître que toi,
le serviteur des filles et des fils du Roi.

Permets, Seigneur, que, pour eux,
je ne sois pas le ''professeur'' bavard
qui ne les entend pas ou trop tard.

Donne-moi d'être un homme d'écoute
et, parfois de doute...
Donne-moi d'être, pour chacun d'eux,
le compagnon sur la route,
celui qui mange le même pain
et qui sait tendre la main.

Donne-moi d'être le conducteur, Seigneur,
celui qui marche avec et qui guide
humblement le troupeau avide;
donne-moi, Seigneur,
d'être le porte-lumière qui lève haut le flambeau
et qui ne perde jamais des yeux
aucun de ces petits, les enfants de Dieu.


Roger Bichelberger

 

 

 

 

 

 

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

01 septembre 2010

Le chemin de Dieu passe par les Hommes …

Photo0582.jpg

 

On dit que tu nous parles.
Mais je n'ai jamais entendu ta voix
De mes propres oreilles.
Les seules voix que j'entende
Ce sont des voix fraternelles
Qui me disent les paroles essentielles.

On dit que tu te manifestes.
Mais je n'ai jamais vu ton visage
De mes propres yeux.
Les seuls visages que je vois
Ce sont des visages fraternels
Qui rient, qui pleurent et qui chantent.

On dit que tu fais route avec nous.
Mais je n'ai jamais senti ta main
se poser sur mes épaules.
Les seules mains que j'éprouve
Ce sont des mains fraternelles
Qui étreignent, consolent et accompagnent.

On dit que tu nous sauves.
Mais je ne t'ai jamais vu intervenir
Dans mes malheurs.
Les seuls sauveurs que je rencontre
Ce sont des fraternels qui écoutent, encouragent et stimulent.

Mais si c'est toi, ô mon Dieu,
Qui m'offres ces voix, ces visages,
Ces compagnons et ces compagnes,
Ces mains et ces cœurs fraternels,
Alors, du cœur du silence et de l'absence
Tu deviens, par tous ces frères,
Parole et présence.

Jacques Musset.                            (pour voir cette prière, cliquez ICI)

« Il y a pour chacun de nous des rencontres structurantes qui nous révèlent le meilleur et agrandissent nos possibles. Nous pouvons aussi être une de ces rencontres qui réveillera et stimulera le meilleur de l'autre. »

Jacques Salomé



Bonne rentrée et surtout de « belles rencontres » tout au long de cette année. !

 

 

Publié dans Prière | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |