14 juin 2012

Seigneur mon Dieu, je ne sais pas où je vais…

 

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Je ne vois pas la route devant moi,
je ne peux pas prévoir avec certitude où elle aboutira,
je ne me connais pas vraiment moi-même et,
si je crois sincèrement suivre ta volonté,
cela ne veut pas dire qu’en fait je m’y conforme.

Je crois cependant que mon désir de te plaire, te plaît.
J’espère avoir ce désir au cœur en tout ce que je fais,
et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir.
En agissant ainsi, je sais  que tu me conduiras sur la bonne route,
même si je ne la connais pas moi-même.

Je te ferai donc toujours confiance,
même quand j’aurai l’impression que je me suis perdu
et que je marche à l’ombre de la mort.
Je n’aurai aucune crainte car tu es toujours avec moi
et jamais tu ne me laisseras seul dans le péril.

Thomas Merton

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11 juin 2012

M'en aller jusqu'au pardon

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Pardonner, c’est rencontrer l’autre en faisant abstraction de mon chagrin, ma haine et mon désir de vengeance.

Pardonner, nous dit Jésus, c’est ne pas compter. Ne pas compter le nombre de fois où l’on a donné son pardon. Il nous invite à aller très loin, à la frontière même de la haine et de l’amour qui se ressemblent tant !

Cette frontière est la terre bénie de la conversion. Quand l’un bouge, l’autre ne reste jamais à la même place, lui aussi est obligé de bouger. Ainsi la haine peut céder la place au pardon et à l’amour.

Donne-moi, Seigneur, le libre courage de m’en aller avec toi jusqu’au pardon.

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10 juin 2012

Tu es le pain

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La nourriture devient une même chose avec celui qui la prend : voilà pourquoi Notre Seigneur a voulu se réduire à l'état de nourriture, afin que la communion nous fit devenir une même chose avec lui. (Saint Alphonse de Liguori)


Entre nos mains, Seigneur,
Tu es le pain.

Ce pain que l'on peut rompre,
et partager entre frères
pour donner à manger
à ceux qui ont faim.

Ce pain que l'on peut goûter,
comme une nourriture
pour la route
et contempler,
comme un signe de ta Présence.

Ce pain que nous recevons comme un cadeau
qui nous donne l'énergie
et la force d'aimer.

Ce pain qui nous rend
plus humain et qui nous fait
devenir comme Toi.

Laurent Grybowski, journaliste

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Camp Prière-Montagne ... il reste des places. 
Faites passer !

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08 juin 2012

Adoration du Saint-Sacrement

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Quelle impatience non contenue
Quelle émotion lors de ta venue
Toute la semaine j'attends ce moment
Où tu t'offriras à mon cœur ardent


J'en ai des choses à te dire
Des détails à t'expliquer
Te dévoiler mes larmes et mes rires
Et les moments où j'ai oublié d'aimer

Seigneur, viens prier en moi
Que je puisse chanter ta louange
Les minutes filent et voilà que déjà
Le retour à la réalité me dérange

Je me sens bien en ta présence
Je n'aspire plus qu'au silence du cœur
Tu as redonné à ma vie un sens
Tu as chassé mes peurs

Chacun de mes rendez-vous avec Toi
Me fait frémir de joie
Ce sont les soirées les plus belles de ma vie
Les plus lourdes de conséquences, les plus réussies

Florence Saillen

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07 juin 2012

Au Sacré Cœur de Jésus dans l'Eucharistie

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Si j'étais une Fleur champêtre,
O mon Jésus, je voudrais naître
Entre les dalles du saint Lieu ;
Naître de tout grain de poussière
Qui se glisse en ton sanctuaire ;
Et là, sous ton regard, mon Dieu,
Près de ton cœur dont la largesse
Me donnerait, avec sagesse,
Et la rosée et le soleil,
Je ferais, mille fois heureuse,
De ma corolle gracieuse
Un bel encensoir de vermeil.

Si j'étais petite Fauvette,
Je choisirais, pour ma retraite,
Un coin obscur du vieux clocher ;
Le jour j'y resterais blottie
Comme l'est ta colombe amie,
Seigneur, dans le creux du rocher.
Puis, à l'heure mystérieuse
Où l'église est silencieuse,
Ouvrant mes ailes, près de toi,
Je viendrais joyeuse, ravie,
Réjouir par mon harmonie
Ta solitude, ô mon doux Roi.

Si j'étais la vive Lumière
Que l'Ange allume la première
Chaque soir, au bleu firmament,
Ah ! j'irais projeter ma flamme
Aux pieds de l'Epoux de mon âme,
Captif au Très Saint Sacrement.
Du tabernacle, la pénombre
Entr'ouvrirait son voile sombre,
Et, pauvre petite lueur,
J'irais, heureuse destinée !
Durant cette nuit fortunée,
Me fixer sur ton Sacré-Cœur.

Si j'étais la Brise légère
Qui, dans le saule, la bruyère,
Frissonne lorsque vient le soir,
Dans mes courses aériennes,
Je ne dirais, aux monts, aux plaines
Que ton nom, Jésus, mon espoir…
Si j'étais tout ce qui rayonne,
Chante, prie, aime, est beau, se donne,
Tu me verrais, ô mon Jésus,
Ici dès que luirait l'aurore,
Le soir j'y reviendrais encore
T'apporter d'incessants tributs.

Mais je ne suis point Fleur champêtre
Qui dans tes parvis pourrait naître ;
Encore moins Fauvette, hélas !
Je ne suis pas l'Etoile blonde,
Ni la Brise qui, sur le monde
Passe en chantant ton Nom tout bas.
Je ne suis qu'un cœur qui désire
T'aimer. C'est là, tout mon martyre.
Je t'en prie, ô divin Sauveur,
Qu'à l'autel demeure mon cœur,
Et que la Sainte Eucharistie
Soit toujours ma sainte folie !

(www.spiritualite-chretienne.com)

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