17 décembre 2007

En la suivant, on ne dévie pas.

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"En la suivant, on ne dévie pas ;
En la priant, on ne désespère pas ;
En pensant à elle, on ne se trompe pas ;
Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas ;
Si elle te guide, tu ne connaîtras pas la fatigue ;
Si elle est avec toi, tu es sûr d'arriver au but."
 -

Saint Bernard

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15 décembre 2007

La promesse de vie salésienne : une naissance

Propos sur la promesse de vie salésienne du salésien(ne) coopérateur de Don Bosco 


J'aimerais partager avec vous, quelques réflexions sur cet engagement solennel et à travers ce partage essayer d'en faire ressentir toute la beauté, toute la vitalité, toute la constante nouveauté.

La promesse est une "création", celle d'une identité, celle d'une vocation spécifique au sein de la Famille salésienne et qui s'inscrit pleinement dans le projet salésien de don Bosco.

Il ne s'agit pas d'établir ici une quelconque hiérarchie par rapport aux nombreux engagements concrets au service du projet salésien, mais de veiller à ne pas réduire cette démarche à un simple désir de reconnaissance. 

La promesse n'est pas une récompense pour services rendus et encore moins l'expression  naïve d'un idéalisme nourri à la modernité salésienne de la participation des laïcs.

Il s'agit d'une vocation spécifique.  Donc, d'un engagement de vie au service du projet salésien.  Elle ne peut se comprendre que dans la fidélité et j'invite à cette compréhension par la (re)lecture attentive de notre Projet de Vie Apostolique.   

J'aimerais également exprimer le souhait de pouvoir nous rencontrer entre Frères salésiens et Sœurs salésienne, en famille, pour simplement nous dire mutuellement notre vocation, son vécu, ses joies mais aussi ses difficultés.

Dire nos attentes mais aussi nos déceptions... nos refus peut-être aussi. 

Toute promesse de vie s'exprime dans la réalité des limites de notre humanité. 

Et c'est dans nos pauvretés, là où Il s'incarne, que Dieu révèle l'immensité de son amour.

La promesse est une histoire d'amour, elle est à vivre par le cœur!  

En cela elle est réponse.  Réponse à une annonce, à un appel. 

Elle permet le don, le don de la vie, de sa vie: la promesse est naissance !

 


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14 décembre 2007

Tout donner pour tout recevoir

Dieu n'a pas attaché le salut à la science, à l'intelligence, à la richesse, à une longue expérience, à des dons rares et que tous n'ont pas reçus, non.

Il l'a attaché à ce qui entre dans les mains de tous, d'absolument tous, des jeunes et des vieux, des humains de tout âge et de toute classe, de toute intelligence et de toute fortune.

Il l'a attaché à ce que tous peuvent lui donner, ce que chaque humain quel qu'il soit peut lui donner, moyennant un peu de bonne volonté : un peu de bonne volonté, c'est tout ce qu'il faut pour gagner ce ciel que Jésus attache à l'humilité, au fait de se faire petit, de prendre la dernière place, d'obéir, qu'il attache ailleurs à la pauvreté d'esprit, à la pureté de cœur, à l'amour de la justice, à l'esprit de paix.

Espérons, puisque par la miséricorde de Dieu le salut est si près de nous, entre nos mains, et qu'il nous suffit d'un peu de bonne volonté pour l'obtenir.

Vénérable Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara

Méditations sur l'Evangile, dans Oeuvres spirituelles, (1958), p. 184.


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13 décembre 2007

sur le visage de Marie

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Ce qu'il faudrait peindre sur son visage, c'est un émerveillement anxieux, qui n'apparut qu'une fois sur une figure humaine. Car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l'a porté neuf mois, et lui donnera le sein et son lait deviendra le sang de Dieu.

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Et par moments, la tentation est si forte qu'elle oublie qu'il est Dieu. Elle le serre dans ses bras. Et elle dit : mon petit.   Mais à d'autres moments, elle demeure interdite et pense : Dieu est là (...).
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Toutes les mères sont ainsi arrêtées par moments, devant ce fragment rebelle de leur chair qu'est leur enfant. Et elles se sentent en exil devant cette vie neuve faite avec leur vie et qu'habitent des pensées étrangères.
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Mais aucun enfant n'a été plus cruellement et plus radicalement arraché à sa mère, car il est Dieu et il dépasse de tous côtés ce qu'elle peut imaginer.   
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Mais je pense qu'il y a d'autres moments, rapides et glissants, où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle, et qu'il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : ce Dieu est mon enfant, cette chair divine est ma chair. Il est fait de moi, il a mes yeux, et cette forme de sa bouche, c'est la forme de la mienne, il me essemble.   
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 Et aucune femme n'a eu de la sorte son Dieu pour elle seule, un Dieu tout petit qu'on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu'on peut toucher et qui rit. Et c'est dans un de ces moments-là que je peindrais Marie si j'étais peintre.
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Jean-Paul Sartre  -  (écrit en 1940, dans un camp de prisonniers de guerre, en Allemagne)

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07 décembre 2007

Marie, étoile du matin, porte du ciel

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      L'Immaculée annonce l'aube du jour éternel et nous soutient et nous guide tout au long du chemin qui nous en sépare encore. Pour cette raison l'hymne liturgique « Salut, étoile du matin » est une douce invocation : « Fais en sorte que, croyant en Jésus avec toi, avec toi nous puissions en jouir ». C'est à cette fin, couronnement d'une vie de grâce, que doivent tendre les battements de notre cœur et les plus généreux efforts de notre fidélité de chrétiens. Prenons courage, enfants, nous ne serons pas toujours dans le trouble. Marie, « tu es notre force »! 

      O Marie, image radieuse de grâce et de pureté, qui en paraissant as dissipé les ténèbres de la nuit et nous as élevés aux splendeurs du ciel, sois propice à tes enfants. Prépare nos pensées à la venue du soleil de justice que tu as donné au monde. Porte du ciel, fais que nos cœurs aspirent au Paradis. Miroir de justice, conserve en nous l'amour de la grâce divine, afin que dans l'humilité et la joie, nous accomplissions notre vocation chrétienne; que nous puissions jouir toujours de l'amitié du Seigneur et recevoir tes consolations maternelles.


Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape

Discorsi II, p. 53

 

 

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