14 avril 2008

Rions un peu...

rire_animaux[1]

 

c'est à découvrir ici ... (sur le site des Coops d'Ampsin)

Bon amusement,

A+

Franz

 

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08 avril 2008

Ne m'appelle pas étranger

Auteur : Rafael Amor, chanteur argentin

 http://www.rafaelamor.com/

  vladstudio_terrelointaine_800x600[1]


Ne m'appelle pas étranger
Parce que je suis né en terre lointaine,
Ou parce que le Pays d'où je viens
Porte un autre nom.
 
Ne m'appelle pas étranger
Parce qu'un sein étranger m'a nourri
Ou parce que les histoires de mon enfance
Étaient racontées dans une langue qui t'est inconnue.
 
Ne m'appelle pas étranger
Parce que l'amour d'une mère
Nous apporte à tous la même lumière.
Dans leurs chants et leurs caresses,
Proches de leur coeur,
Elles nous imaginent comme des êtres égaux.
 
Ne m'appelle pas étranger.
Ne pense pas d'où je viens.
Il est préférable de penser à notre destin commun
Et voir où le temps nous guide.
 
Ne m'appelle pas étranger.
Ton blé est comme le mien
Et tes mains comme les miennes !
Et la faim, jamais vaincue, s'abat partout,
Continuellement sans choisir ses victimes.
 
Ne m'appelle pas étranger
Parce que ta route m'a attiré
Et parce que je suis né dans un autre pays,
Parce que j'ai connu d'autres océans
Et appareillé à d'autres ports.
 
Mais les mouchoirs voletant
Pour se dire adieu sont les mêmes,
Comme sont identiques les yeux humides de larmes
De ceux que nous laissons.
Les prières et l'amour de ceux
Qui espèrent notre retour sont les mêmes.
 
Ne m'appelle pas étranger.
Tous, nous pleurons avec la même voix
Et partageons la même fatigue,
Que nous traînons derrière nous
Depuis le commencement des temps.
Quand les frontières n'existaient pas encore,
Bien avant l'existence de ceux qui divisent et tuent,
De ceux qui vendent nos rêves
Et qui auraient, un jour, inventé la parole ''étranger''.
 
Ne m'appelle pas étranger.
C'est un mot triste, un mot froid qui évoque l'exil.
Ne m'appelle pas étranger.
Regarde ton fils courir avec le mien,
Main dans la main, jusqu'au bout du chemin.
 
Ne m'appelle pas étranger
Parce qu'ils ne comprennent rien à la langue,
Aux frontières, aux drapeaux.
Regarde-les dans le ciel :
Une seule colombe les emporte
Unis dans un vol unique
 
Ne m'appelle pas étranger.
Regarde-moi dans les yeux,
Outre la haine, l'égoïsme et la peur
Et tu verras que, moi aussi,
Je suis un être humain.
Je ne peux pas être un étranger.


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07 avril 2008

Je vais vous dire un secret...

Auteur : Shafique Keshavjee
 pinson[1]

 


Je vais vous dire un secret....
Pour entendre un oiseau,
cessez d'écouter l'avion.
Pour entendre une petite flûte,
cessez d'écouter la grande batterie.
Pour entendre l'amour,
cessez d'écouter la haine.
Pour entendre le murmure de Dieu,
cessez d'écouter les vacarmes du monde.
Et quand vous aurez appris à reconnaître ces voix,
vous pourrez entendre l'oiseau au coeur d'un aéroport,
la flûte au coeur d'un grand orchestre,
l'amour au coeur d'une guerre
et Dieu au coeur de tout être.

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06 avril 2008

COMMENT ILS L’ONT RECONNU A LA FRACTION DU PAIN…

 euch-6[1]

Et après ! Après ? 

                                               Lisez ce qui suit !


 
« -Est-ce que vous n’étiez pas trois, tout à l’heure ? demande l’aubergiste en déposant sur la table un plat de concombre et du sel.
 
  -Si, confirme Cléophas. Mais comme tu vois, il est parti…
Il désigne la banquette vide. A la place où se tenait Jésus, il y a quelques miettes qui sont tombées quand il a rompu le pain.
 
  -Votre ami n’est pas malade, au moins ? S’inquiète l’aubergiste.
Jésus malade ? Et pourquoi pas mort, tant qu’on y est ?  Cléophas et son compagnon ont du mal à réprimer une envie de rire.
 Si tu savais, aubergiste !
 
 Mais comment lui expliquer, à ce brave homme ? Vous nous voyez lui déclarer tranquillement :
-« Cet homme qui était avec nous, cet homme à notre table, c’est Jésus de Nazareth. Si, si, le Jésus de Nazareth, celui-là même qui a été crucifié à Jérusalem. Tu as bien dû en entendre parler, non ? Comment dis-tu ? Tu pensais qu’il était mort ? Mais il l’était, aubergiste, il l’était ! Seulement voilà, il ne l’est plus. Il est vivant comme toi et nous. Infiniment plus vivant que toi et nous-mêmes. Enfin, vivant d’une autre vie. Une vie sans fin. Tu n’y comprends rien ? Oh, alors-là, rassure-toi, tu n’es pas le seul… »
 
-« Comme Jésus est vivant ! » pensent-ils. Alors, pour dénouer leur gorge serrée par excès du bonheur, Pierre et les autres rient. Ils n’ont plus peur… Ils n’auront jamais plus peur…
 
Et après ? Après ?
 
                Quelque temps après, Jésus quitta ce monde pour l’autre.
 
De cet autre monde, il n’a rien dit qui permette de s’en faire une image. Il ne l’a jamais décrit. Ce n’est pas tant que les mots lui manquaient, mais personne n’aurait compris. L’aptitude de l’homme à la joie est tellement limitée. On ne peut que pressentir.
Deviner que c’est un endroit où le bonheur existe enfin et sans fin.
 
                Là – bas, à la Maison, sauf à supposer qu’en traversant la mort nous perdions cette façon simple et belle d’exprimer notre ravissement, nous rirons d’avoir trop pleuré !

                                             
                             (Extrait de Jésus qui riait- Didier DECOIN)

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19 mars 2008

La mort de St Joseph

GABRIEL CHRISMENT (né en 1883) 

Prêtre du diocèse de Saint-Dié, Gabriel Chrisment est un "prêtre-poète", comme le furent aussi Louis Le Cardonnel, Maxime Rousseau, Camille Melloy, ... Le poème qui suit est extrait du recueil intitulé En feuilletant le calendrier, à la date du 19 mars.


  st-joseph[1]
La mort de saint Joseph ...
 
Ce soir-là, Joseph a dû s'appuyer
Sur son établi, pour ne pas tomber.
 
Il est las, si las, depuis des semaines,
Un rien le fatigue, il marche à grand-peine.
 
Il voit, il sent bien qu'il ne pourra plus
Travailler longtemps auprès de Jésus.
 
Quand il a voulu lever cette planche,
Il a comme eu peur de ses mains trop blanches,
 
Et son vieux rabot lui paraît si lourd !
Mon Dieu, qu'a-t-il donc ? Est-ce que le jour
 
Est déjà fini ? Son vieux cœur s'affole,
Il a froid, il tremble. Des copeaux s'envolent
 
Comme autour de lui de grands papillons.
Et la nuit l'a pris dans un grand frisson.
 
Et la nuit s'écoule et déjà s'achève.
Le vieux patriarche est là, dans son rêve.
 
L'ange d'autrefois, l'ange lui a dit
Qu'il lui faut encor partir cette nuit.
 
Ah ! partir encor ! Vers l'exil sans doute ?
Ses pieds sont si las, si longue est la route !
 
Il veut se lever, puisque l'ange attend,
Marie et Jésus sont là. Doucement
 
Ils ont joint ses mains. Et calme, il repose.
Au bout de la nuit l'aube est déjà rose.
 
Jésus a levé la main pour bénir...
Joseph, pour toujours, vient de s'endormir.
 

(Gabriel Chrisment, En effeuillant le calendrier, poèmes, 1° série, Aubanel, Avignon, 1953, pp. 24-25.)

source : http://www.spiritualite-chretienne.com/st-joseph/st-joseph.html#Sales

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