04 février 2009

Partez et soyez à l'écoute de Dieu

Sans titre 1

 

 

 


 

Oui, partez et soyez à l'écoute de Dieu.
Partez comme des femmes et des hommes libres,
Car à l'écoute de Dieu,
Rien ni personne ne peut nous lier,
Rien ni personne ne peut nous enfermer.
A l'écoute de Dieu,
La loi est proche de l'homme.
Elle ne l'écrase pas, elle ne l'humilie pas.
Si toi, mon frère, tu as des choses à dire à ton frère,
Au nom de Dieu, alors écoute-le, entends-le surtout.
Laisse résonner en toi sa Parole comme un gong,
Et toi, vibrant de cette passion-là,
De la passion de Dieu, pars et dis Dieu.
Dis Dieu qui est tombé.
Dis Dieu qui est blessé.
N'aie même pas peur de dire Dieu qui meurt,
Car, tu le sais, toi qui es à l'écoute,
Ton Dieu est naissance.

un texte de ?

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30 janvier 2009

Voulez-vous chanter ? danser ?... Avanti !

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27 janvier 2009

NOUS Y SOMMES : "sauvez-moi, ou crevez avec moi"

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A faire passer ....


NOUS Y SOMMES

 

Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.

 

Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.

 

Nous avons chanté, dansé.

 

Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.

Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

 

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

 

Franchement on s'est marrés.

Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.

 

Certes. Mais nous y sommes.

A la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.

 

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

 

Oui.

 

On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.

 

C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.

 

La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.

De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.

Son ultimatum est clair et sans pitié :

Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).

 

Sauvez-moi, ou crevez avec moi.

Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.

 

D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.

Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.

 

Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, (attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille) récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

 

S'efforcer. Réfléchir, même.

 

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.

Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.

Pas d'échappatoire, allons-y.

 

Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.

 

Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.

 

A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie, une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut être.

 

A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.

A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.

 

Fred Vargas

Archéologue et écrivain


 

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19 janvier 2009

Béatitudes pour temps de chômage

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Bienheureux ceux qui s'appauvrissent
pour investir et créer des emplois,
car ils accumulent des richesses dans le Royaume éternel.

Bienheureux ceux qui renoncent à cumuler les emplois
qui ne leur cont pas nécessaires pour vivre dignement,
car ils ont une place assurée dans le Royaume.

Bienheureux les fonctionnaires publics
qui travaillent comme s'ils s'occupaient de leurs propres affaires,
qui facilitent les démarchent et étudient sérieusement les problèmes,
leur travail sera considéré comme sacré.

Bienheureux les ouvriers et les employés
qui préfèrent la création de postes de travail pour tous,
plutôt que d'accumuler des heures supplémentraires et des primes pour eux -mêmes,
parce qu'ils savent où est leur vrai trésor.

Bienheureux les hommes politiques et syndicaux
qui s'attachent à trouver des solutions réalistes au chômage
par-dessus les stratégies et les intérêts partisans
parce qu'ils accélèrent la venue du Royaume.

Bienheureux serons-nous tous,
quand nous cesserons de dire:
"Si je ne tire pas profit de la situation, un autre le fera..."
quand nous cesserons de penser:
"Quel mal y a-t-il à frauder? Tout le monde le fait!"...
quand nous renoncerons à penser:
"Si la loi n'est pas violée, tout est permis"...
parce qu'alors la vie en société
sera une anticipation du bonheur du Royaume.

 

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18 janvier 2009

entendre ce que Dieu dit

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Chaque jour, de nouvelles richesses surgissent à nos yeux émerveillés.
Chaque jour, d’intolérables détresses s’imposent à nos consciences troublées.
L’humanité est en perpétuelle croissance,
En mal de gestations nouvelles,
De problèmes inédits,
De réponses balbutiantes.
 
Ce monde, c’est le mien ;
Cette histoire, c’est la mienne.
Non un décor neutre et innocent
Où se joue l’aventure humaine.
Ce monde, je le façonne et il me façonne.
Cette histoire, je la construis et elle me construit.
 
Le monde et l’histoire sont le lieu de la rencontre de Dieu.
Le lieu où se déploie le Royaume de Dieu.
 
Il faut écouter ce que Dieu nous dit
À coups de faits et d’évènements.
 
A travers eux, des hommes et des femmes
Souffrent ou se réjouissent,
Se révoltent ou se résignent.
 
« Voici, dit Dieu, que je me tiens à la porte et je frappe… 
Si quelqu’un entend ma voix… »
 
Entendre ce que Dieu me dit,
Non seulement dans l’Evangile,
Mais dans les événements de tous les jours,
Dans ce qui me réjouit ou m’attriste,
Dans ma famille, dans mon quartier,
Dans mon pays et au-delà des frontières.
 
Oui, entendre,
Même si je ne comprends pas tout,
Même en pleurant d’impuissance.
Le pire serait l’indifférence.
 

 

André Monnom

 

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