18 juin 2009

le conte du petit poisson ...

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Le conte du petit poisson qui avait une si grosse colère en lui

qu'il aurait pu avaler toute la mer


Il était une fois un petit poisson appelé Cenvin. Ce petit poisson vivait dans une mer lointaine, un peu petite mais avec plein, plein d'autres poissons.

Il faut dire encore que ce petit poisson habitait chez ses parents. Et que son papa poisson et sa maman poisson étaient très sévères avec lui.

On ne sait pourquoi, ils l'empêchaient de faire des tas de choses (peut-être avaient-ils peur qu'il se fasse du mal, ou qu'il se perde ! Ils ne l'ont jamais dit car les parents poissons ça ne parle pas beaucoup d'eux.

Ils lui reprochaient de nager, de jouer, de faire du bruit avec sa bouche, bref, ce petit poisson avait toujours le sentiment qu'il ne faisait jamais ce qu'il fallait. Il se demandait souvent si ses parents étaient ses vrais parents, tellement ils lui paraissaient sévères. Des fois, il se sentait de trop. Mais d'abord, il avait très peur, de son papa surtout, un peu moins de sa maman, mais quand même un peu. Cette peur, il la cachait tout au fond de lui, jamais, jamais il ne l'aurait avouée à quelqu'un, d'ailleurs à qui parler ? Les autres poissons, eux, paraissaient ne pas avoir peur.

Aussi chaque matin, ce petit poisson qui s'appelait Cenvin, quand il arrivait à l'école des poissons, vous savez ce qu'il faisait ? Eh bien, d'un seul coup, il nageait vers les autres poissons qui étaient dans la cour de l'école et il les mordait. Oui, il les mordait avec sa bouche de poisson, comme ça, cratch, cratch ! Il tapait dessus avec ses nageoires, avec sa queue. Il leur lançait de l'eau dans les yeux pour qu'ils pleurent. Oui, oui, ça pleure un poisson. On ne le voit pas parce que cela se mélange avec l'eau de la mer, mais ça pleure un poisson.

Bien sûr, tout le monde, tous les autres poissons étaient chaque fois étonnés de voir le petit poisson Cenvin mordre et taper comme cela.

Les autres petits poissons avaient peur de lui. C'était comme ça ! Puisque lui avait peur de son papa et un peu de sa maman, alors il faisait peur aux autres poissons.

Mais tout au fond, il était très triste. Et si vous saviez comme c'est triste la tristesse d'un petit enfant poisson ! C'est tellement triste que des fois l'eau de la mer en devient toute grise, noire.

Un jour, la maîtresse d'école des poissons s'approcha de Cenvin et lui dit : - Je t'ai vu souvent taper les autres petits poissons. D'ailleurs, la plupart du temps je t'en ai empêché. Moi, je ne veux pas que les autres petits poissons aient peur de toi. J'ai bien remarqué qu'il y a souvent beaucoup de colère en toi. Certains jours une grande colère toute rouge. Hier au soir, avant d'aller me coucher, j'ai pensé à toi et j'ai beaucoup réfléchi, puis j'ai eu une idée ! Je t'ai apporté une boîte où tu pourras mettre ta colère. C'est une boîte où les petits enfants poissons peuvent déposer leur colère. Le matin quand tu arrives, tu peux mettre ta colère dans la boîte et le soir, si tu veux, je te la rends, pour rentrer à la maison. Si tu le souhaites, ta colère peut dormir ici dans l'école pendant la nuit. Comme ça, elle sera reposée demain matin...

Le petit poisson Cenvin, tout étonné, dévisagea la maîtresse des poissons. Il ne savait pas qu'il y avait des boîtes à colère, à peur, à tristesse, où l'on pouvait mettre ses colères, ses tristesses ou ses peurs.

Ce matin-là il ne dit rien, mais le lendemain il arriva avec un tout petit coquillage qu'il avait trouvé sur le chemin de l'école, tout au fond de la mer.  Il dit à la maîtresse d'école des poissons :

- Maîtresse, je voudrais mettre ma tristesse de ce matin dans la boîte à colère...

La maîtresse prit le petit coquillage, le regarda longuement et vit que c'était bien une grande tristesse qu'il y avait dedans. Elle comprit que les colères sont des tristesses qui ne peuvent se dire autrement. Elle mit le petit coquillage dans la boîte à colère comme le lui avait demandé le petit poisson Cenvin. Et je crois même qu'elle l'embrassa, mais je n'en suis pas sûr, parce que je ne sais pas comment les poissons s'embrassent !

La suite de l'histoire ? Eh bien, je ne sais pas encore.  J'ai appris depuis que d'autres maîtresses d'école, chez les poissons, avaient pris l'habitude de proposer des boîtes pour déposer à l'intérieur les sentiments pénibles. De façon à ce que les enfants poissons ne restent pas encombrés, habités ou pollués toute la journée par des pensées négatives. Je crois savoir que ça pourrait marcher aussi avec les petits d'hommes...


Ainsi se termine pour l'instant le conte du petit poisson qui avait une si grande colère en lui... qu'il aurait pu avaler toute la mer...

 

N'aie pas peur de ce que tu es, Parce que tu es magnifique.


Jacques Salomé,

«Contes à guérir, Contes à grandir», chez Albin Michel


 

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17 juin 2009

un simple geste ...

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UN SIMPLE GESTE


Tout le monde peut accomplir
De grandes choses... parce que
Tout le monde peut servir.

Vous n'avez pas besoin d'un diplôme
Universitaire pour servir.

Vous n'avez pas besoin d'accorder
Le verbe avec le sujet pour servir.

Vous avez simplement besoin
D'un cœur plein de grâce.

 

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16 juin 2009

Ce jour est un jour neuf

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Ce jour est
Un jour tout neuf.
Il n'a jamais existé
Et il n'existera jamais plus.
Prenez donc ce jour
Et faites en une échelle
Pour accéder à des plus hauts sommets.

Ne permettez pas que la tombée du jour
Vous trouve semblable
À ce que vous étiez à l'aube.

Faites de ce jour
Un jour unique, mémorable.
Enrichissez-le et, ce faisant,
Enrichissez-vous.
Ce jour est un don de Dieu.
Il n'est donc pas
Quelque chose d'extraordinaire,
De fortuit,
Quelque chose qui va de soi.
Il vous est spécialement offert.
Prenez le entre vos mains
Avec un sentiment de ferveur.

 

Swami Chidânanda

 

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14 juin 2009

Millésime

Bonne fête des "PERES" ...

 

 


 

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Sur les coteaux en pentes, les vallons amoureux

Un rayon de soleil est passé sur nous deux

J'attendais de ce ciel qu'il me fasse juste un signe

Et je vois mon château sortir du cœur des vignes


Tu es mon millésime, ma plus belle année

Pour ce bonheur en prime que tu m'as donné

Je suis à jamais ta terre

C'est ça être père


Après autant d'amour, la saison des vendanges

On récolte le fruit, le meilleur des mélanges

La bouche est ronde et pleine, et le nez si discret

Quel prénom allait-on bien pouvoir te donner


Tu es mon millésime, ma plus belle année

Pour ce bonheur en prime que tu m'as donné

Je suis à jamais ta terre,

C'est ça être père


Je ne sais pas de quoi notre histoire sera faite,

Je me sens porté, chaque jour est une fête

Quelques notes légères,

des regards qui caressent,

Oh je gagne en amour,

comme on gagne en noblesse


C'est ça être père

C'est ça....

C'est ça être père

C'est ça être père

 

Pascal OBISPO

 

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28 mai 2009

MESSAGE AUX JEUNES

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Georges Lairesse

« Ce que Don Bosco vous dirait aujourd'hui »

 

 

« Il y aura toujours des pauvres parmi vous » a dit le Christ.

Des pauvres. il y en avait plein les rues à Turin de mon temps. Pour les tirer de la misère, il en a fallu des bras, de l'imagination et du cœur. 

Ce que j'ai trouvé de plus beau dans ceux et celles qui m'ont suivi, c'est leur générosité.  Ils se sont donnés sans compter. 

Aujourd'hui, la misère se rencontre encore partout, sous de nombreux visages.  Elle crie à nos portes. 

Que nous ayons beaucoup ou peu reçu, tous nous sommes appelés à construire un monde plus juste.  Nous ne pouvons pas rester indifférents aux autres. Nous ne pouvons pas ne pas partager.  Nous devons être solidaires des plus pauvres, des exclus. 

Cela nous oblige à renoncer à nos fausses sécurités et à faire des choix. 

Il faut accepter de perdre pour gagner, c'est dit dans l'Evangile. 

Je fais appel à vous, jeunes.  On vous juge souvent mal, d'après vos vêtements, vos coiffures, vos musiques --plutôt assourdissantes.  C'est la surface, je le sais. 

Et je vous dis: oui, restez jeunes, gardez votre enthousiasme, vos élans, vos projets et même vos rêves (je peux en parler, moi).  Mais restez intransigeants sur le devoir d'aimer. Il n'y a que ça de vrai. 

Seul l'Amour -- un amour actif, ouvert, entier -- sauvera le monde.

Vous voulez du bonheur?   Donnez-en aux autres.  Soyez des champions... de tout ce qui vous plait... mais gagnez la bataille de l'Amour...».

 

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