25 février 2011

Une maison pour chacun

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Alors Don Bosco, où est-elle votre maison ?
-Patience les enfants.
Je vous ai dit que dès le prochain virage, vous en apercevrez le toit !

 

UNE MAISON POUR CHACUN :

Tu aimais dire « Questa è la mia casa », en montrant ta maison.
Une masure, une bicoque, une baraque, une cassine.
Une cuisine et deux chambres. Un fenil et une étable.
Mais pour toi, c’était un palais au royaume des Becchi.

Combien en as-tu bâti, des « maisons de Don Bosco » ?
Mais cette maison restera toujours ta maison,
Image de ce qui est essentiel pour les enfants :
Une famille et du pain.

La maison où l’on se serrait les coudes,
Celle où l’on accueillait des pauvres sans domicile.
Celle que tu as dû quitter devant les colères de ton frère.

La maison où le pain n’a finalement jamais manqué.
Le pain de chaque jour, fruit du travail de tous.

Jean Bosco, tu n’as jamais oublié tes origines.
Tu venais ici en pèlerinage vers ton humus.
Tu donnais du goût à ta sainteté avec le sel de l’humilité.
Tu étais le premier étonné de voir ce que Dieu avait réalisé à travers toi.

Cher Don Bosco, la maison de ton cœur,
Tu l’as bâtie assez grande pour accueillir tous les gamins de la rue.
Du hangar Pinardi, les jeunes pouvaient dire :
« C’est notre crèche, notre Bethléem . »

Du Valdocco, des milliers de jeunes ont pu dire : « Questa è la mia casa. »

Et aujourd’hui, dans le monde entier,
Des baraques du Chili aux écoles du Japon, des millions de jeunes peuvent dire :

« C’est ma maison. »

 

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22 février 2011

"J'appelle" dit Dieu

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On me dit que mes enfants, les hommes, ont des problèmes d'emploi.
Moi, j'appelle, dit Dieu. J'embauche tout le temps,
je suis sur la place pour embaucher dès 6H00 du matin.
J'y suis à 9H00, j'y suis à 14H00.
J'y suis encore à 5H00 du soir, alors que la journée va s'achever;
à ce moment, moi, j'embauche encore.

Et moi je paie, dit Dieu.
Je ne paie pas à l'heure, ni au mois, ni aux pièces.
Moi je paie à l'éternité..

Parfaitement :
une éternité de bonheur pour celui qui aura travaillé pour moi
quelques heures, quelques semaines, quelques mois, quelques années.

Et j'appelle tous ceux qui veulent.

Je ne demande ni BAC, ni BEPC, ni CAP, ni BTS,
ni diplôme d'aucune sorte.
Je ne demande que de la bonne volonté, la volonté de travailler;
j'appelle pour tous les métiers.

J'ai besoin de cantonniers, car il est écrit :
"Préparez les routes du Seigneur, rabotez les collines et rectifiez les virages...".

J'ai besoin de cantonniers pour préparer la route de mon retour.
En créant un monde moins inégal et plus droit,
en luttant contre les injustices et les misères,
En rendant les routes de la vie moins dures et moins pénibles
pour les hommes, mes fils, pour les hommes, vos frères…

J'ai besoin d'infirmiers, de bons samaritains,
ceux qui soignent les maladies du corps et surtout de l'âme,
ceux qui ramassent dans les fossés les blessés de la vie,
les abandonnés de la route...

J'ai besoin de vignerons et de moissonneurs,
car "la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux".

J'appelle tous ceux qui sont prêts à récolter
la moisson des bonnes volontés qui ne savent où s'adresser,
la vendange des joies qui ne savent avec qui se partager...

Surtout, surtout, j'ai besoin de bergers,
"car j'ai pitié de ces foules, qui sont comme des troupeaux sans pasteurs".
Ceux par les mains de qui je partagerai à tous les affamés
le Pain de ma Parole,le Pain de mon Corps et le Vin de mon Sang...

Venez tous, dit Dieu, j'appelle; il y a du travail pour tous,
j'emploie tout le monde...

Et ce soir, après la journée de travail,
tous ensemble, avec Moi, vous ferez la fête !

 

Texte trouvé sur la feuille paroissiale des Contamines,
en Haute-Savoie, le 3 août 1997

 

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18 février 2011

Partez et soyez à l'écoute de Dieu

 

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Oui, partez et soyez à l'écoute de Dieu.
Partez comme des femmes et des hommes libres,
Car à l'écoute de Dieu,
Rien ni personne ne peut nous lier,
Rien ni personne ne peut nous enfermer.

A l'écoute de Dieu,
La loi est proche de l'homme.
Elle ne l'écrase pas, elle ne l'humilie pas.

Si toi, mon frère, tu as des choses à dire à ton frère,
Au nom de Dieu, alors écoute-le, entends-le surtout.
Laisse résonner en toi sa Parole comme un gong,
Et toi, vibrant de cette passion-là,
De la passion de Dieu, pars et dis Dieu.

Dis Dieu qui est tombé.
Dis Dieu qui est blessé.
N'aie même pas peur de dire Dieu qui meurt,
Car, tu le sais, toi qui es à l'écoute,
Ton Dieu est naissance.


Robert Riber

 

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16 février 2011

"Les canailles ont aussi une âme" (Frère Marie-Angel Carré)

 

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ECOUTER LE TEMOIGNAGE DE MARIE-ANGEL CARRE :
podcast

 

« Les canailles aussi ont une âme », paru aux éditions des Béatitudes, raconte l’itinéraire de vie et spirituel de Gabriel-Angel, un enfant SDF, un enfant de 12 ans « ramassé » par le frère Marie-Angel Carré dans les rues de Paris. « Cette histoire authentique est un hymne à la vie. C’est un cri de victoire, un âpre cri de guerre où le oui donné à Dieu le soir de son baptême va triompher de toutes ses envies de mourir, de « crever ». Gabriel est un enfant à part. Il n’a pas été « touché-coulé » mais il a été « coulé-touché ». Coulé par la misère, touché par la miséricorde », écrit l’auteur, frère de la communauté Saint-Jean. C’est un entretien réalisé par Charles-François Brejon.

 

source : Radio Vatican

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14 février 2011

L'amour n'est pas tout fait, il se fait

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     L’amour n'est pas robe ou costume prêt à porter,
    mais pièce d'étoffe à tailler, à monter et à coudre.

    Il n'est pas appartement, livré clefs en main,
    mais maison à concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer.

    Il n'est pas sommet vaincu,
    mais départ de la vallée, escalades passionnantes,
    chutes douloureuses, dans le froid de la nuit ou la chaleur du soleil éclatant.

    Il n'est pas solide ancrage au port du bonheur,
    mais levée d'ancrage et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.

    Il n'est pas OUI triomphant, énorme point final qu'on écrit en musique,
    au milieu des sourires et des bravos,

    mais il est multitude de "oui" qui pointillent la vie,
    parmi une multitude de "non", qu'on efface en marchant.


    Il n'est pas une brusque apparition de vie nouvelle, parfaite dès sa naissance,
    mais jaillissement de source et long trajet de fleuve aux multiples méandres,
    asséché quelquefois, débordant d'autres fois, mais toujours cheminant vers la mer infinie.


    Jean-Michel Martin

 

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