03 mars 2014

Lueur

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La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée.il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, faim à satisfaire,
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie à se partager.
 
Paul Eluard
 
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24 février 2014

Bienheureux !

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Bienheureux ceux qui ont choisi de vivre sobrement pour partager, 
ou qui risquent de s’appauvrir en investissant pour créer des emplois, 
car ils se comportent fraternellement comme des fils de Dieu.
 
Bienheureux les banquiers, les commerçants et les courtiers 
qui ne profitent pas de la pénurie pour augmenter leurs gains, 
même de façon légale, car ils savent où est leur vrai trésor.
 
Bienheureux les hommes politiques ou syndicaux
qui s’attachent à trouver des solutions réalistes au chômage,
car ils vivent une fraternité étendue.
 
Bienheureux serons nous quand nous cesserons de dire : 
« Si je ne tire pas profit de la situation, un autre le fera » ; 
quand nous cesserons de penser : 
« Quel mal y-a-t-il à frauder puisque tout le monde le fait ? » 
car la vie en société sera alors une anticipation du bonheur du royaume des Cieux.
 
Paul Abelo
 

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22 février 2014

LA TENDRESSE

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On ne mesure pas sans doute assez la force de la tendresse,
Qui se communique de peau à peau, d’âme à âme, de cœur à cœur.
 
Si nous pouvions seulement être là, ralentir notre rythme, nous mettre à l’écoute, ouvrir nos antennes les plus fines pour apercevoir les attentes, les besoins les plus subtils.
 
Mettre dans nos mains toute l’attention et le respect dont nous sommes capables et garder confiance dans la danse de la vie !
 
Marie de Hennezel
 
 

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20 février 2014

La vie m'a beaucoup appris

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La vie m'a beaucoup appris. De toutes les expériences accumulées au fil des ans, voici les précieuses leçons que j'ai tirées.
 
Je lis davantage et j'époussette moins. Je m'assois dans la cour et j'admire le paysage sans me préoccuper des mauvaises herbes dans le jardin.
 
Je consacre plus de temps à ma famille et à mes amis et moins de temps au travail.
 
Le plus souvent possible, la vie devrait être composée d'expériences à savourer et non à endurer. J'essaie maintenant de reconnaître ces moments et de les apprécier.
 
Je ne conserve rien : j'utilise la vaisselle de porcelaine et le cristal pour toutes les occasions spéciales.
 
Je n'économise pas mon bon parfum pour les grandes occasions, je le porte pour les commis de la quincaillerie, les caissiers et caissières de la banque.
 
"Un jour" et "un de ces jours" sont des mots que j'ai bannis de mon vocabulaire. Si c'est quelque chose qui vaille la peine de voir, d'entendre ou de faire, je veux le voir, l'entendre et le faire maintenant.
 
Je ne sais pas ce que les gens auraient fait s'ils avaient su qu'ils ne seraient pas là pour le lendemain que nous tenons pour acquis. Je crois qu'ils auraient appelé des membres de leur famille et quelques bons amis.
 
Peut-être aussi auraient-ils appelé d'anciens(nes) amis(es) pour s'excuser et tenter de réparer les pots cassés à la suite de querelles. J'aime penser qu'ils seraient allés prendre un bon repas au restaurant. J'essaie juste de deviner, je ne le saurai jamais.
 
Ce sont toutes ces petites choses laissées de côté qui me fâcheraient si je savais que mes heures étaient comptées. Je serais en colère parce que je n'aurais pas écrit les lettres que je me proposais d'écrire. En colère et peinée de ne pas avoir dit assez souvent à mon mari et aux membres de ma famille, que je les aime.
 
J'essaie de toutes mes forces de ne pas remettre à plus tard ou me priver de faire des choses qui ajoutent de la gaieté et de l'éclat à ma vie.
 
Et, chaque matin, quand j'ouvre les yeux, je me dis que c'est un jour spécial. Chaque jour, chaque minute, chaque souffle ...
 
Auteure Inconnue (83 ans)
 
 

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19 février 2014

Sérénité

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Dans les profondeurs de mon Cœur
J’abrite une île
Où la barque du silence
Me convoie
Là-bas
Je me sens renaître
Loin du regard des autres
Du paraître
J’aime lentement y voguer
Pèleriner
Une fois arrivée
Je tire le fil de l’inspiration
Mes mots
En vague d’émotions
Sortent de leur bastion
Jouent sur la plage
S’inscrivent sur le sable blanc de ma page
Ébouriffés
Colorés
Rayonnants de Paix
Sérénité.
 
Hélène Sayen