20 décembre 2010
DEUX FEMMES EN ATTENTE
Toute rencontre, quand elle est vraie,
Ressemble un peu à une naissance.
Celle d’un amour, d’une amitié, d’un appel.
Alors il se produit quelque chose qui nous dépasse,
comme si à bout de doigt on effleurait l’inouï.
Voilà que l’impossible devient soudain possible !
Le ciel s’habille de soleil et de croissant de lune,
le jour s’évanouit dans l’or de l’horizon
et la nuit ouvre des pistes aux rêves qui s’élancent.
Vraiment, quand il y a une parole entre deux,
entre deux femmes qui portent la vie,
Elisabeth et Marie,
la mère du prophète et la mère du Messie…
C’est un enfant qui s’annonce comme un murmure.
voir la video-chant du jour
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17 décembre 2010
NOUS IRONS TOUS AU PARADIS
Sacré coup de pied dans la fourmilière.
Les bien-pensants sont scandalisés.
Quoi, tout le monde aurait sa chance ?
Les bandits, les voleurs et même les prostituées
Quel scandale !
Il est devenu fou ce Jésus !
Et si c’était vrai, si cette perfection si difficile à atteindre était de l’ordre de la tension.
On ne peut pas arriver à la perfection, l’essentiel c’est d’y tendre.
La sainteté n’est pas l’observation absolue de la règle,
c’est la tension qui nous tenaille au cœur et au corps
et qui nous incite à tendre toujours plus haut.
Parfois on se casse la figure,
il faut se relever et repartir.
Qu’importe, boiter n’est pas pécher,
Puisque « nous irons tous au paradis ».
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16 décembre 2010
L’HOMME A LA PAROLE DE FEU
Le prophète, tu sais, ne parle pas comme tous les autres.
Il ne raconte pas d’histoire pour faire plaisir aux grands,
Aux puissants et au peuple.
Lui ne cause pas, il parle !
Quand il parle, ça dérange, ça surprend.
Certains sont étonnés et même scandalisés.
Mais il est fou, disent-ils !
C’est vrai que le prophète est fou, de cette folie divine
Qui n’a rien à voir avec celle des hommes.
Il ose, prend des risques, il risque sa parole, sa réputation et sa peau.
Hier, comme aujourd’hui, plus d’un est allé très loin,
Pour que la vérité soit dite à la face du monde,
À la face des grands de ce monde.
Et ce à n’importe quel prix, au prix de risquer même sa propre vie.
à voir : la video-chant du jour
ainsi que cette nouveauté : « les temps changent, mais l'émotion reste ! »
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15 décembre 2010
Aux portes de l’autre, Dieu se tient
Il y a moi, il y a les autres et il y a l’autre,
Celui qui justement ne me ressemble pas !
L’autre que je ne connais pas,
Et qui parfois me fait peur
Parce qu’il n’est pas comme moi.
Bien sûr qu’il est étrange.
Etrange dans son accent,
Etrange par la couleur de sa peau,
Etrange même dans la musique de ses chansons.
Si tu prenais le risque d’aller au risque des étranges quartiers de ta ville, peut-être rencontrerais-tu et apprendrais-tu, d’autres musiques, d’autres couleurs, d’autres fruits, d’autres senteurs…
Car, le sais-tu, c’est justement aux portes de l’autre que se tient le tout-autre.
Il faut des hommes et des femmes,
Il faut des bras solides,
Il faut des mains habiles
Afin que le royaume s’éveille …
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14 décembre 2010
LA BOÎTE
Vous savez, depuis quelques mois, je mets de côté des boîtes, petites et grandes, parce qu’elles me servent pour mes cadeaux de Noël, depuis que j’ai lu cette petite histoire…
Une petite fille préparait son paquet de Noël. Elle enveloppait une boîte d’un papier doré très cher. Elle employait une quantité disproportionnée de papier, de nœuds et de ruban de couleur.
« Que fais-tu » lui reprocha sévèrement son père. « Tu gâches tout le papier ! As-tu une idée de combien il coûte ? ».
L’enfant, les yeux pleins de larmes, se réfugia dans un coin en serrant sa boîte sur son cœur.
Le soir de la veille de Noël, elle s’approcha à petits pas d’oiseau de son papa encore assis à table et mis devant lui la boîte enveloppée du précieux papier.
« C’est pour toi, papa » murmura-t-elle.
Le père s’attendrit. Il avait peut-être été trop dur. Après tout, ce cadeau était pour lui.
Il défit lentement le ruban, désentortilla patiemment le papier doré et ouvrit doucement la boîte.
Elle était vide !
La surprise désagréable réveilla son irritation et il explosa : « Et tu as gâché tout ce papier et tout ce ruban pour envelopper une boîte vide ? ».
Tandis que les larmes recommençaient à sourdre de ses grands yeux, la petite fille dit : « Mais papa, elle n’est pas vide ! J’y ai mis un million de baisers ! ».
C’est pourquoi, aujourd’hui, il y a un homme qui garde à son bureau, sur sa table, une boîte de chaussures.
« Mais elle est vide » disent tous les gens.
« Non. Elle est pleine de l’amour de ma petite fille » répond-il.
Quand j’offrirai mes boîtes aux gens qui me connaissent et qu’ils ne trouveront dedans qu’un petit billet : « elle n’est pas vide : il y a dedans toute mon affection, mais tu ne peux la voir qu’avec les yeux du cœur », j’espère que personne ne se vexera.
Ah… J’aurais voulu mettre une petite boîte sur cette page pour toi qui la lis, mais la poste n’aurait pas accepté cette expédition. Outre à imaginer l’intérieur…cela ne t’ennuie pas d’imaginer aussi l’extérieur ?
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