21 novembre 2007

Il ne sied pas que nous délaissions la parole de Dieu

(ANS – Rome) – “La nouvelle évangélisation dans laquelle l`Eglise du troisième millénaire s`est engagée dépend des évangélisateurs; mais il faut pour cela, comme présupposé et comme fondement, que les évangélisateurs soient eux-mêmes évangélisés, car «seule une Église évangélisée est en mesure d`évangéliser»”. C’est par cette constatation que le père Pascual Chávez, Recteur Majeur des salésiens et Président de l’Union supérieurs généraux (USG), a introduit la 70ème Assemblée semestrielle de l’union.

 

“Il ne sied pas que nous délaissions la parole de Dieu (Ac 6,2) La Parole de Dieu dans la vie et dans la mission du consacré”, voici le thème qui guide les 128 supérieurs généraux des ordres masculins qui se sont réunis ce matin auprès du Salesianum de Rome. Le thème de l’Assemblée USG est en harmonie avec le Synodes des Évêques programmé au Vatican, du 5 au 26 octobre 2008, précisément sur le thème de la Parole de Dieu.

 

En motivant ultérieurement le thème de l’assemblée, le père Chávez a affirmé “Seul le ministre de l`évangile -consacré ou laïc- qui porte l`évangile dans son cœur et qui fait un objet de contemplation et un motif de prière pourra le garder sur ses lèvres comme un trésor dont il veut parler, et le tenir dans ses mains comme un devoir pressant à remplir”.

 

Après avoir cité le card. Carlo Maria Martini “il est peu probable qu`une spiritualité chrétienne qui ne se baserait pas sur la Parole puisse survivre aujourd`hui dans un monde aussi complexe que le nôtre”, le Président USG a introduit la modalité de travail de l’assemblée, organisée comme une “lectio divina” non pas afin d’apprendre une méthode qui est désormais déjà pratiquée dans les ordres religieux, mais “pour ouvrir une nouvelle fois notre vie de consacrés à la Parole, qui n`est pas un livre, mais une personne, le Verbe de Dieu, son Logos, avec sa Logique (celle de la Croix, cf.1Cor 1,17-25) et sa Grammaire (celle de l’Évangile, cf. Mt 5-7)”.

 

Par son intervention “Saisis par la Parole”, le père Innocenzo Gargano, OSB camaldule, a guidé les présents au long d’un parcours de redécouverte et d’approfondissement qui, à partir des évangiles à travers l’expérience de la première communauté chrétienne et le témoignage des pères de l’Église, documente le lien indissociable de l’apôtre avec la Parole de Dieu qui vit la primauté de l’écoute. "l`adhésion à la Parole – a affirmé le père Gargano en terminant son intervention - comporte la participation de tout l`homme, corps, esprit et âme, à chacune des étapes de sa croissance personnelle et de sa croissance historique, et à la croissance mystérieuse de la Parole dans la vie de tous ceux qui se nourrissent d`elle après l`avoir écoutée généreusement". "L`adhésion personnelle à la Parole, - a continué le religieux - recherchée à l`aide des moyens conseillés par les diverses sensibilités et traditions spirituelles qui font la richesse de l`Église, comporte un combat, représente dans la parabole évangélique du semeur par la situation de la graine aux prises avec un «pugna daemonum» qui peut durer toute la vie".

 

L’assemblée, à laquelle participe un groupe d’observateurs et de journalistes accrédités, se terminera le vendredi 23 novembre.


Couper_2

 

11 novembre 2007

L’esprit de famille : expérience de foi, d’amour et d’espérance

Congrès-Pèlerinage Lourdes 2007 / ... EN FAMILLE CHEZ MARIE ... / 500 parapluies jaunes s’épanouissent au soleil d’automne sur le pont joignant l’accueil Notre Dame à la grotte de Lourdes : le Congrès pèlerinage du réseau salésien bat son plein... Pour lire la suite et avoir accès aux textes et au reportage photos, cliquez simplement sur la photo. Source : www.salesien.com.A+loupont[1]

10 novembre 2007

Zefferino Namuncurá, un fruit de la spiritualité des jeunes salésienne

2_13_1984_[1] ..........LETTRE DU RECTEUR MAJEUR à toute la Famille salésienne. ... ... ... Chers Frères et Sœurs, membres de la Famille salésienne, chers jeunes,Je vous écrit le cœur plein de joie pour la béatification des martyrs espagnols, à laquelle j’ai pu participer le dimanche 28 octobre sur Place Saint-Pierre. Le Seigneur nous a bénis par 63 nouveaux bienheureux qui viennent réaffirmer ce que disait le père Rua: “Que la sainteté des fils soit la preuve de la sainteté du Père”. Ils sont un encouragement pour notre engagement à faire de la sainteté un programme de vie, surtout en cette époque où la société nécessite des témoins passionnés du Christ et de serviteurs des hommes.La joie augmente comme un fleuve en crue avec la prochaine béatification de Zefferino Zamuncurá, le dimanche 11 novembre, cette fois à Chimpay, le berceau qui l’a vu naitre et qui est devenu depuis des années une destination de pèlerinage. Sa renommée de sainteté remonte au 1930, quand le père Luigi Pedemonte commence à recueillir et à publier des témoignages, et elle est reconnue d’abord par la déclaration de Vénérable faite par le Pape Paolo VI en 1972, puis par le décret de béatification signé par le Pape Benoit XVI le 6 juillet 2007.La sainteté de Zefferino est l’expression et les fruit de la spiritualité des jeunes salésienne, cette spiritualité faite de joie, d’amitié avec Jésus et Marie, d’accomplissement de ses devoirs, de don de soi-même aux autres. Zefferino représente la preuve convaincante de la fidélité par laquelle les premiers missionnaires envoyés par Don Bosco ont réussi à répéter ce qu’le avait fait à l’Oratoire de Valdocco: former des jeunes saints. Cela continue à être notre engagement aujourd’hui, dans un monde qui nécessite des jeunes poussés par un clair sens de la vie, audaces dans leurs choix et fermement centrés sur Dieu pendant qu’ils servent les autres.La vie de Zefferino est une parabole qui n’a duré que 19 ans, mais qui est riche en enseignements.Il est né à Chimpay le 26 aout 1886 et a été baptisé deux ans plus tard par le missionnaire salésien père Milanesio, qui avait été le médiateur de l’accord de paix entre les Mapuche et l’armée argentine, rendant possible au papa de Zefferino de conserver le titre de “Grand Cacique” pour soi, et le territoire de Chimpay pour son peuple. Il était âgé de onze ans quand son père l’inscrit à l’école d’État de Buenos Aires: Il voulait que son fils devienne le futur défenseur de son peuple. Mais Zefferino s’y trouva mal à l’aise et le père le fit passer au pensionnat salésien “Pie IX”. C’est ici que commença l’aventure de la grâce, qui aurait transformé un cœur pas encore illuminé par la foi en un témoin héroïque de la vie chrétienne. Il montra immédiatement un grand intérêt pour les études, il tomba amoureux des pratiques de piété, il fut passionné par le catéchisme et inspira la sympathie à tout le monde, compagnons et supérieurs. Deux évènements le lancèrent vers les sommets les plus élevés: la lecture de la vie de Domenico Savio, dont il devint un imitateur passionné, et la première communion, par laquelle il scella un pacte de fidélité absolue avec son grand ami Jésus. Depuis lors, ce jeune qui trouvait difficile “être en rang” et “obéir au coup de la cloche”, devint un modèle.Un jour ─ Zefferino était aspirant salésien à Viedma ─ Francesco De Salvo, le voyant arriver à cheval comme un foudre, lui cria: “Zefferino, qu’est-ce que tu aimes le plus ?”. Il s’attendait à une réponse faisant référence à l’équitation, un art dans lequel les Araucans étaient des maitres. Mais le jeune, freina le cheval, répondit: “Être prêtre”, et poursuivit sa course.Ce fut précisément en ces années de croissance intérieure qu’il tomba malade de tuberculose. Ils le firent rentrer dans son climat natal, mais ce ne fut pas suffisant. Mgr Cagliero pensa alors qu’en Italie, il aurait trouvé de meilleurs soins. Sa présence ne passa pas inaperçue dans la nation: les journaux parlèrent avec admiration du Prince de las Pampas. Le père Rua le fit assoir à table avec le Conseil général. Pie X le reçut en audience privée, l’écoutant avec intérêt et lui offrant une médaille ad principes. Le 28 mars 1905, il dut être hospitalisé au Fatebenefratelli de l’ile Tiberina, où il décéda le 11 mai suivant, laissant derrière lui une empreinte de bonté, de diligence, de pureté et de joie inimitables.C’était un fruit mûr de la spiritualité des jeunes salésienne. Ses restes se trouvent maintenant dans le Sanctuaire de Fortín Mercedes en Argentine, et son tombeau est la destination de pèlerinages constants, parce que grande est la renommée de sainteté dont il jouit auprès du peuple argentin.Zefferino incarne les souffrances, les angoisses et les aspirations de son peuple Mapuche, le même peuple qui, au long des années de son adolescence a rencontré l’Évangile et s’est ouvert au don de la foi sous la direction d’éducateurs salésiens avisés. Il y a une expression qui résume tout son programme: “Je veux étudier pour être utile à mon peuple”. En effet, Zefferino voulait étudier, devenir prêtre et retourner auprès de son peuple pour contribuer à la croissance culturelle et spirituelle de son peuple, comme il avait vu faire par les premiers missionnaires salésiens. Le saint n’est jamais comme une météorite qui traverse tout à coup le ciel de l’humanité, mais il est plutôt le fruit de la gestation longue et silencieuse d’une famille et d’un peuple qui expriment dans cet enfant leurs meilleures qualités.La béatification de Zefferino est un invitation à croire dans les jeunes, même en ceux qui viennent d’être évangélisés, à découvrir la fécondité de l’Évangile, qui ne détruit rien de ce qui est véritablement humain, et la contribution méthodologique de l’éducation dans ce merveilleux travail de configuration de la personne humaine, qui arrive à reproduire en elle-même l’image du Christ.Ceux qui pensent que la foi religieuse est une forme d’adéquation ou un manque d’engagement pour les changement social, se trompent. Au contraire, elle est l’énergie qui rend possible la transformation de l’histoire. La sainteté, qui pour certains évoque la singularité d’une condition considérée comme peu adhérente à la vie quotidienne, signifie au contraire la plénitude de l’humanité traduite en acte. Le saint est une personne authentique, réalisée, heureuse. Les témoignages des contemporains de Zefferino sont unanimes pour affirmer la bonté de son cœur et le sérieux de son engagement. “Il sourit avec les yeux”, disaient ses camarades. C’était un adolescent admirable, saint, qui aujourd`hui peut ─ doit ─ être proposé comme modèle et exemple aux jeunes. L’Argentine salésienne, reconnaissante à Dieu pour le don extraordinaire qu’il a accordé en Zefferino, a l’obligation de se sentir responsable à garder vivante sa mémoire, convaincue de pouvoir continuer à proposer aux jeunes des parcours concrets de sainteté.Alors que nous louons et nous rendons grâce au Seigneur pour ce nouvel élément de la belle mosaïque de la sainteté salésienne, renouvelons notre foi dans les jeunes, dans l’inculturation de l’Évangile et dans le Système préventif.Avec toute mon affection, en Don BoscoRome, 1er novembre 2007Solennité de la ToussaintD. Pascual Chávez Villanueva, SDBRecteur Majeur................ !!! Pour en savoir plus, cliquez sur la photo !!! ....................

06 novembre 2007

Tu iras à la "grande" école, mon fils !

Les médias relayent ce jour une nouvelle polémique autour du décret régissant les nouvelles inscriptions dans l'enseignement secondaire et une circulaire "interprétative" de la ministre visant à prendre en compte des situations particulières (école primaire attachée à l'établissement scolaire, "regroupement familial" possible en cas de présence d'un autre élève membre de la famille, voir enfants de profs, etc...)Sans entrer dans le débat de fond, ignorant les situations concrètes vécues sur le terrain, je m'interroge cependant sur la justesse d'un tel décret, de l'intérêt de cette circulaire également et surtout sur les modalités de mise en oeuvre que ce nouveau puzzle administratif va induire avec, c'est certain, une complication administrative à gérer ainsi que les recours "juridiques" que cela risque d'entraîner. Qui va gérer les conflits et avec quels moyens? Dans mon innocence, je croyais qu'un prof c'était fait pour "professer" et qu'un ministre, pour "(ad)ministrer". Sans parler des directions, qui au lieu de "manager" une équipe au service de leur mission d'enseignement, doivent pouvoir se transformer en agent de justice, tantôt magistrat, tantôt avocat, mais souvent "accusé"... et je ne parle pas de leur rôle dans la toute nouvelle production qui a de plus en plus de succès dans notre société : "y-a-t-il un policier dans l'école ?" Qu'en pensez-vous ?Pour votre information, vous pouvez prendre connaissance du décret en cliquant sur l'image ci-après. Vous pouvez également consulter quelques commentaires et réactions à cette adresse : http://www.enseignons.be/actualites/2007/02/06/decret-sur-l-inscription-dans-les-ecoles-pour-ou-contre/(faites un "copier coller" dans votre navigateur)espace_eleves-3[1]

05 novembre 2007

Journées de la Famille Salésienne 2008

Vous trouverez le formulaire d'inscription aux Journées de la Famille Salésienne qui se dérouleront à Rome du 17 - 20 janvier 2008 directement sur le site mondial SDB. (voir lien colonne de gauche) Pour votre facilité vous pouvez cliquer directement sur l'image ci-après.A+Rome 062