Salésien(ne)s Coopérateurs de Don Bosco

Seigneur, en cette heure j’ai mal : j’entends dire qu’il y en a qui ont trop de travail ; ils sont débordés. Moi, je n’ai rien à faire et je me sens de partout rejeté. Mon pain quotidien a le goût d’injustice.

Seigneur, ici on me traite comme un chien ! Toi-même tu étais charpentier de profession et du bois tu faisais ton métier. Mais pour moi il ne reste rien ! Tu parles de faire ta volonté : pour moi le verbe « faire » est prohibé. Que me reste-t-il pour prouver que je suis quelqu’un ? Me rendre utile alors que je me sens brisé ?

Donne à mon cœur la possibilité de construire du bonheur. Que ma famille, mes voisins, mes amis sachent qui je suis.

Seigneur, je suis sans travail, mais pas sans émotion.  

Daniel Federspiel

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