20 septembre 2010

Quelle histoire pour une brebis perdue !

de Michel HUBAUT.

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Après tout, perdre une brebis quand on en possède plus de cent, ce n’est pas une catastrophe ! Mais pour toi, Seigneur, plusieurs milliards d’êtres humains n’empêchent pas chacun d’être unique à tes yeux.

Seigneur, toi qui rencontres, sans jamais te lasser, les pécheurs, les publicains, les prostituées, les malades et les petites gens…

Elargis mon regard si limité, moi, qui ai déjà du mal à reconnaître les gens de mon quartier, Seigneur, toi, qui par ton regard, tes gestes, ta vie tout entière, révèles, à chacun, que le Règne de l’amour s’est approché de lui, ouvre mon cœur si étroit, afin que, même perdu dans l’anonymat des foules, aucun visage ne me soit jamais insignifiant.

Comme un souffle fragile,
Ta parole se donne,
Comme vase d’argile,
Ton amour nous façonne.

Seigneur, accorde-nous le courage de faire les premiers pas pour aller à la rencontre de tous les égarés, égarés dans les déserts de l’alcool, déserts de la prostitution et des prisons, égarés dans les déserts de la solitude et de l’angoisse, les déserts des pseudo -richesses ou des mondanités, du temps perdu ou du temps gâché.

Seigneur, accorde-nous cette intime et divine conviction que tout homme est unique. Alors nous aurons le courage de sortir de l’ombre de nos clochers pour oser rencontrer tant d’hommes et de femmes, exclus, déçus, sceptiques ou hostiles qui vivent en marge de toute religion.

Accorde-nous assez de respect et de délicatesse pour être signes, humbles et discrets que, pour eux aussi, le Règne de ton amour est arrivé.

Comme un souffle fragile,
Ta parole se donne,
Comme vase d’argile,
Ton amour nous façonne.

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