18 septembre 2010

Le bon samaritain ...

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Connaissez-vous la parabole du bon samaritain ?   Oui, un peu ? Voilà l’occasion de vous (re) plonger dans un beau texte au message d’amour fort !

« Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle » ? Voilà une sacrée question !


Mais question curieuse quand c’est un religieux, homme cultivé, qui vient la poser à Jésus.  Ce religieux qui pose la question connaissait la réponse, mais en théorie !


Quand Jésus lui demande « Qu’est-il écrit dans la loi ?  Qu’y lis-tu ? » Il affirme sans hésiter : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi même. »  Mais quand Jésus lui dit : « tu as bien répondu, fais cela et tu vivras ». C'est-à-dire il lui demande de mettre en pratique cette parole, celui-ci, pour s’esquiver rétorque : « qui est mon prochain ? ».


Jésus raconte alors une parabole, c’est à dire une histoire qui pointe une vérité essentielle ; c’est la parabole du bon samaritain. Jésus reprit : « un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, il tomba sur des bandits qui, l’ayant dépouilléEt roué de coups, s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Il se trouva qu’un prêtre descendait par ce chemin, il vit l’homme et passa à bonne distance. Un lévite, de même arriva en ce lieu ; il vit l’homme et passa à bonne distance. Mais un Samaritain qui était en voyage arriva près de l’homme : il le vit et fut pris de pitié. Il s’approcha, banda ses plaies en y versant de l’huile et du vin, le chargea sur sa propre monture, le conduisit à une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, tirant deux pièces d’argent il les donna à l’aubergiste et lui dit : « Prends soin de lui , et si tu dépenses quelque chose de plus, c’est moi qui te le rembourserai quand je repasserai. Lequel des trois, à ton avis s’est montré le prochain de l’homme qui était tombé sur des bandits ? » Le légiste répondit : « C’est celui qui a fait preuve de bonté envers lui ». Jésus lui dit : « Va et, toi aussi, fais de même ».


Le Samaritain en passant outre le mépris inculqué par les hommes, laissant parler son cœur, a été le prochain du blessé.


Accéder à la vie éternelle, c’est aimer en pratique Dieu et mes semblables, c’est suivre l’exemple du Samaritain ! Le sacrificateur, c’est à dire le prêtre du temple a une fonction importante. Il est l’intermédiaire entre Dieu et les hommes. Mais il a passé son chemin. Le lévite, aide du sacrificateur, passe également sans rien faire.


Il peut y avoir maintes raisons qui ont poussé ces hommes à ne pas s’arrêter : trop pris par leur travail, pressés par les responsabilités liées à leur fonction, ou peut-être apeurés par les blessures de cet inconnu, ou simplement indifférents…  Ces deux hommes sont des religieux !  On serait pourtant en droit d’attendre leur aide.


Peut-être nous arrive t-il aussi d’être déçus par ceux qui nous sont proches. Que se passe t-il dans nos cœurs quand les personnes desquelles nous pourrions attendre de l’aide, refusent même de nous voir, et encore moins de voir notre souffrance… Quand ceux qui nous sont proches ne peuvent ou ne veulent nous aider, notre souffrance est encore plus lourde, plus profonde ? Plus le temps passe, plus l’état du blessé s’aggrave.


Les Samaritains et les Juifs étaient loin d’être des amis. En conflit depuis de nombreuses années, ils n’avaient aucune estime les uns pour les autres. . Ils ne se parlaient pas, n’avaient aucune relation. La haine était réciproque. Que pouvaient espérer notre blessé de ce Samaritain ? Il ne pouvait s’attendre qu’à de l’indifférence. Et pourtant, celui-ci s’arrête, s’approche, et est pris de pitié pour lui. Il bande ses blessures, prend soin de lui… Et en faisant cela il accomplit  la volonté de Dieu pour les hommes.


…En réfléchissant aux raisons qui nous empêchent d’aider les autres on pourrait constater que parfois, nous aussi, nous sommes en réalité comme ce blessé au bord de la route.


Nous sentons nos manquements à l’égard des autres et nous sommes limités par notre propre souffrance. Comment pourrions-nous les aider, alors que nous-mêmes nous avons besoin d’assistance, d’écoute ? 


A chaque instant dans nos situations de souffrances, quand nous rencontrons l’indifférence… soyons dans la certitude que nous avons nous aussi, un « bon samaritain », Jésus est celui qui nous rejoint et s’arrête à notre niveau.


Etait-il possible à ce blessé de refuser l’aide du Samaritain ? Cela aurait été de la folie !  Comment refuser la présence agissante du Christ dans nos vies ?


Pour cela il faut accepter d’avoir besoin de lui. Il faut certainement de l’humilité, une prise de conscience de notre besoin de son amour, d’une relation avec lui. Jésus peut, veut et viens nous rejoindre dans nos vies. A nous de laisser sa vie venir nous guérir, nous restaurer.


Voilà la conclusion de Jésus à cet homme qui cherchait à savoir somment obtenir la vie éternelle. Jésus à également déclaré : »aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »


En recevant l’amour de Jésus, en acceptant ses soins, sa guérison, je peux alors être debout et faire aux autres ce que le Christ a fait pour moi.

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