Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras... (08 décembre 2015)
Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras,
mon enfant tout chaud sur mon cœur qui bat,
j'adore en mes mains et berce, étonnée,
la merveille, ô Dieu, que vous m'avez donnée.
De bouche, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
pour parler aux gens perdus d'ici-bas;
ta bouche de lait vers mon sein tournée,
ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
De main, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
pour guérir du doigt leurs pauvres corps las;
ta main, bouton clos, rose encore gênée,
ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
De chair, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
Pour rompre avec eux le pain du repas;
ta chair de printemps, de moi façonnée,
ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.
Marie-Noël
Et en ce jour de la fête de l'Immaculée Conception, le Pape François ouvre solennellement l'Année Sainte, Jubilé de la Miséricorde. Pour suivre cette année, cliquez sur ce lien ►
"Redécouvrir et rendre féconde la Miséricorde de Dieu, par laquelle nous sommes tous appelés à apporter la consolation à tout homme et à toute femme de notre temps." Pape François
8 décembre 1965 - 8 décembre 2015.
Nous célébrons également le cinquantième anniversaire de la fin du concile Vatican II ► (voir nos pages spéciales)
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