Marie, modèle du chrétien au service du Royaume (21 août 2011)

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Il y a deux figures sous lesquelles Marie se présente comme modèle de la spiritualité salésienne: l'immaculée et l'Auxiliatrice. La première recouvre un aspect plus personnel, la seconde un aspect plus social et ecclésial.

Immaculée. Une femme tellement libérée de tout égoïsme - le péché est substantiellement un égoïsme - qu'elle peut vivre en une donation totale, en un «oui» permanent aux appels de Dieu. L'Immaculée ne doit pas être la Vierge du  moralisme adolescent facile, mais l'expression de la disponibilité radicale aux appels du Royaume, aux exigences de l'homme nouveau.

Auxiliatrice. La Vierge, vue comme modèle de «charité pastorale» à l'intérieur d'une Eglise en lutte permanente pour la diffusion du Royaume, la Vierge comme modèle d'engagement actif. 

L'immaculée et l'Auxiliatrice sont, sous d'autres termes, la Vierge de la libération, en prenant ce mot dans toute son ampleur, historique et transcendante, dans son réalisme pédagogique, dans son espérance active.

C'est pourquoi il faut voir Marie au-delà de toute conception plus ou moins infantile, dans sa spiritualité de la responsabilité, en tant que son «oui» est la pleine disponibilité à réaliser sa vocation propre.

Et nous ajoutons qu'il faut la voir dans la spiritualité de la fête, élément essentiel de la spiritualité salésienne.  «Mon âme  magnifie le Seigneur et mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur»: c'est un chant de joie et de fête, précisément parce que c'est un chant de libération :  «Il a renversé les puissants de leurs trônes et élevé les humbles. Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides.»    

 R. Tonnelli - article tiré de la revue pastorale des Vocations  ECHO  n°91 Juin 88

 

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