ballotin du dimanche 21 novembre (21 novembre 2010)

 

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« Ne perdez oint courage, car Dieu ne perdra jamais le soin de votre cœur et de votre troupe, tandis que vous vous confierez en Lui. »  (Lettre à la Mère de Bréchard  1616  n°1236)

« …allez, mon cher Théotime, et n’ayez pas d’autres bornes que celles de votre vie, t tandis qu’elle durera, courez après ce Sauveur ; mais courez ardemment et vitement, car de quoi vous servira de le suivre si vous n’êtes si heureux que de l’atteindre ? » (T.A.D. III, I)

« La communion est le grand moyen d’atteindre la perfection ; mais il faut la recevoir avec le désir et le soin d’ôter du cœur tout ce qi déplaît à celui que nous voulons loger. » (Lettre à la Mère de Chantal  1607)

« …est-il possible que j’aie été aimée et si doucement aimée de mon Sauveur, qu’il allât penser à moi en particulier, et en toutes ces petites occurrences par lesquelles il m’a tirée à lui ? » (I.V.D. 5, XIII)

« Pourvu que le nom de Dieu soit sanctifié, que sa volonté soit faire, l’esprit ne se soucie pas d’autre chose. » (Lettre à la baronne de Chantal  1604)

 

... Et en ce jour de fête, St François de Sales nous parle de la Présentation de Marie au Temple :

Sans titre 2.jpgO mon Dieu, que j'eusse bien désiré de me pouvoir vivement représenter la consolation et suavité de ce voyage depuis la maison de Joachim jusque au Temple de Jérusalem ! Quel contentement  témoignait cette petite Infante voyant l'heure venue qu'elle avait tant désirée !

Ceux qui allaient au Temple pour y adorer et offrir leurs présents à la divine Majesté chantaient tout au long de leur voyage ; et pour cet effet le royal prophète David avait composé tout exprès un psaume que la Sainte Eglise nous fait dire tous les jours au divin office.

Il commence par ces mots : Bienheureux sont ceux, Seigneur qui marchent en ta voie sans macule (Psaume CXVIII), sans tache de péché ; en ta voie, c'est-à-dire en l'observance de tes commandements.

Les bienheureux saint Joachim et sainte Anne chantaient donc ce cantique au long du chemin, et notre glorieuse Dame et maîtresse avec eux.

O Dieu, quelle mélodie ! ô qu'elle l'entonna mille fois plus gracieusement que ne firent jamais les anges ; de quoi ils furent tellement étonnés que, troupe à troupe, ils venaient pour écouter cette céleste harmonie et, les cieux ouverts, ils se penchaient sur les balustres de la Jérusalem céleste pour regarder et admirer cette très aimable Pouponne.

J'ai voulu dire ceci en passant à fin de vous bailler sujet de vous entretenir le reste de cette journée à considérer la suavité de ce voyage ; afin de vous émouvoir à écouter ce divin cantique que notre glorieuse Princesse entonne si mélodieusement, et ce avec les oreilles de votre dévotion, car le très heureux saint Bernard dit que la dévotion est l'oreille de l'âme.

 

 

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