Le mot « relique » signifie « reste ». En l’occurrence ici, un élément
du corps de Don Bosco, sa main droite. La présentation des
reliques a surtout pour fonction de questionner : Que me reste-t-il
de Don Bosco ? Qu’est-ce qui m’aide à avancer dans ma vie ?
En venant se recueillir auprès de Don Bosco, l’invitation sera faite
à chacun d’effectuer deux passages :
C’est une réplique du corps faite en fibre de verre, dont le visage porte les traits d’un homme qui s’est donné toute sa vie. Ces paroles prennent alors une nouvelle résonance : « J’ai promis à Dieu que ma vie jusqu’au dernier souffle sera pour les jeunes pauvres. » D’autres paroles de Don Bosco peuvent surgir. Paroles qui viennent toucher, rejoindre la vie du croyant. En écoutant Don Bosco vivre et s’engager, on peut se poser la question : « Et moi, qu’est-ce que je fais de ma vie ? »
Passer du « souvenir » à la mémoire, c’est-à-dire dépasser le souvenir
pour ne pas rester nostalgique et pour opérer un acte de
mémoire dont le but est de vivre aujourd’hui de cet esprit, de ce
souffle qui animait Don Bosco. Ainsi, la relique remplit sa véritable
mission : nous reconduire à Don Bosco pour nous aider à vivre
aujourd’hui de son esprit, à interroger notre présent, à envisager
notre avenir. En nous laissant guider par Don Bosco, celui-ci nous
conduira à une rencontre personnelle avec le Christ.
Partez dans votre journée sans idées fabriquées d'avance
et sans lassitude prévue, sans projets sur Dieu, sans souvenir sur lui, sans bibliothèque, à sa rencontre.
Partez sans carte de route pour le découvrir, sachant qu'il est sur le chemin et non au terme.
N'essayez pas de le trouver par des recettes originales:
mais, laissez-vous trouver par lui dans la pauvreté d'une vie banale.
La monotonie est une pauvreté : acceptez-la.
Ne cherchez pas les beaux voyages imaginaires.
Que les variétés du Royaume de Dieu vous suffisent et vous réjouissent.
Désintéressez-vous de votre vie, car c'est une richesse que de tant vous en soucier :
alors la vieillesse vous parlera de naissance et la mort de résurrection ;
le temps vous paraîtra un petit pli sur la grande éternité;
vous jugerez de toutes choses selon leurs traces éternelles.
Madeleine Delbrêl,
"Humour dans l'amour", tome III des Œuvres Complètes 2005 - Nouvelle Cité - Joies venues de la Montagne, p81)
«La terre est là pour qu’on l’aime et qu’on en prenne soin,
pas pour qu’on la divise en « ma » propriété et « votre » propriété.
C’est idiot de planter un arbre et de l’appeler « mon » arbre.
Ce n’est que lorsqu’on est libéré de l’esprit d’exclusivité qu’il est possible d’être sensible,
non seulement à la nature, mais aussi aux êtres humains et aux défis incessants de la vie.
»
Krishnamurti
Le 11 octobre 1962 est une date historique pour l’Église catholique.
Ce jour-là s’ouvrait à Rome le concile Vatican II voulu par Jean XXIII.
2.427 participants seront présents dans la basilique Saint-Pierre.
Parmi eux, les cardinaux et les évêques,
mais aussi des observateurs protestants, orthodoxes, anglicans et vieux-catholiques...
Nous vous invitons à visiter nos pages spéciales consacrées à cet anniversaire.
Nous y avons rassemblé les documents du Concile, des commentaires, des témoignages,
des vidéos et des liens pour vous permettre de (re)découvrir la formidable espérance
qu'a représenté ce Concile.
Notre volonté est de dépasser le simple regard historique et d'entrer dans le sens profond
de cette folle aventure qui aujourd'hui encore reste à engendrer, à vivre et à faire vivre.
C'est une invitation au "partir", au lâcher prise. Quitter le rivage de ses convictions
et oser l'Espérance d'une remise en question pour répondre avec confiance aux défis
de l'Eglise dans l'aujourd'hui du monde.
C'est à voir en particulier :
Avec Marie
«...redécouvrir les contenus de la foi professée, célébrée, vécue et priée,
et réfléchir sur l’acte lui-même par lequel on croit,
est un engagement que chaque croyant doit faire sien » (PF, 9)
Et Dieu vit qu'internet était bon : [ un lien à suivre ICI ]
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