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NOVEMBRE 2017
POSTER UN COMMENTAIRENoël selon Don Bosco
J’ai vu partout dans le monde des Salésiens qui défendent les enfants, les jeunes des nombreux Hérode de notre époque. Et ils continuent de rêver, guidés par les anges, comme Don Bosco.
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Il ne faudrait pas confondre « se tenir prêt » avec l’attitude de celui qui reste debout,
paresseusement appuyé contre le mur, à cause de la fatigue… et qui regarde au loin, vaguement,
sans trop croire à la venue de Celui qu’on attend.
À ce compte là, on pourrait « se tenir prêt » dans les pantoufles : on traînerait lamentablement à la rencontre de l’Ami !
« Se tenir prêt » consiste à entreprendre les efforts nécessaires pour être digne de Celui qui vient, à se conduire honnêtement par la pratique de la justice et de la droiture.
« Se tenir prêt » consiste à se préparer intérieurement, l’esprit et le coeur, en jetant l’inutile et en s’attachant enfin à ce qui importe vraiment : en délaissant les objets et en apprenant à aimer.
« Se tenir prêt » consiste à se débarrasser du désordre qu’il y a en soi, car s’il y a trop d’encombrement, il n’y a plus de place pour Celui qui vient et ce qu’il a envie de nous dire : tout est encombré.
« Se tenir prêt » consiste à transformer ses paroles est ses actes en outil de paix et de bienveillance.
« Se tenir prêt » consiste à prendre l’Évangile dans les mains et le cœur.
Extrait de Terres - Charles SINGER
« Il y a des gens qui, pour se sentir plus grands,
cherchent à piétiner les autres et à leur monter sur la tête...
Ils n'ont pas compris que la seule véritable façon de grandir
c'est en aidant les autres à devenir plus grands. »
Lise Côté
« De nuit j'oserai le silence
Muselant mon être orageux,
Afin de redonner sa chance
À la pureté de mes yeux.
De nuit j'oserai la Lumière
D'une étoile au flou de mon Ciel
Et, le coeur lourd d'une prière,
À genoux j'attendrai Noël.
De nuit j'oserai l'Espérance
Comme Marie, au froid d'un soir,
Préparait pour l'humble naissance
Une écurie en reposoir.
De nuit j'oserai la Présence
Du Nouveau-Né qui, souriant,
Soufflera sur ma défiance,
Me rendant mon âme d'enfant.
»
Marie-Claude Pellerin
Quand nous rencontrons les autres, leur portons-nous le feu de la charité ou restons-nous enfermés à nous réchauffer devant notre cheminée ?
Que le sourire simple et pur de Marie soit source de joie pour chacun de nous devant les difficultés de la vie.
En ce jour, j'invite toute l'Église à garder le regard fixé sur ceux qui tendent leurs mains demandant notre solidarité.
Nous avons besoin de rencontrer les pauvres et d'apprendre un partage qui devienne un style de vie.
Nous ne pouvons pas changer le monde tout seul, mais ensemble, nous pouvons semer la joie de l'Évangile en restant proche des tout-petits.
La guerre cause toujours de graves dommages écologiques. Ne maltraitons pas notre maison commune, mais préservons-la pour la postérité.
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Le soleil du mois
« L'homme, s'il le veut,
peut toujours à côté d'un arbre mort
planter un arbre de vie.
»
Martin Gray
Et notre soleil du jour
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En nous rejoignant sur nos routes humaines, Dieu nous invite à le reconnaître comme Père et à vivre en Frères. Il nous invite à éprouver l’universalité de son Amour. Ressentir cet Amour, c’est entrer en état de fraternité. Cet État n’a pas de frontières et encore moins de murs si ce n’est ceux de nos manques de foi, de confiance ou d'audace. Dieu nous invite à faire tomber les murs de nos peurs, à abattre les murailles qui nous séparent. Il nous invite à une vie nouvelle.
Aux frontières de nos humanités mélangées, il nous fait tous et toutes les demandeurs d’asile d’un monde meilleur, ses Avent-uriers , réfugiés et réfugiées en chemin sur les routes surprenantes d'une fraternité toujours à apprivoiser.
Si Noël souvent, n'est plus qu'une fête au calendrier, ne devrions-nous pas retrouver nos racines et creuser notre Foi jusqu'à la fine pointe de l'âme ?
Faites de Noël une Bonne Nouvelle pour tous ! Oui, Noël est bien un impératif, celui du partage !
Bonne AVENTure !
Franz DEFAUT, sc
Découvrez la nouvelle présentation de notre espace consacré à l'Avent qui s'ouvre ce dimanche 3 décembre. Les propositions d'animations sont nombreuses sur le Web. De la catéchèse à la simple proposition d'occupation, de nombreux supports sont disponibles et ne demandent qu'à être utilisés au mieux que ce soit avec des enfants, en groupe ou en famille.
D'autres propositions réservées aux moins jeunes sont également possibles tels qu'une retraite en ligne ainsi que des textes de prières, de réflexions ou encore des vidéos.
« Si tu vas au bout du monde,
tu trouveras les traces de Dieu ;
si tu vas au fond de toi,
tu trouveras Dieu lui-même. »
Madeleine DELBREL
voyez que les épines ont des roses. »
Kenneth White
L’une des principales causes des difficultés de la condition humaine, c’est que notre regard s’attarde trop sur les événements contrariants, et trop peu sur les réalités réjouissantes.
François Garagnon
Ainsi, nous avons des lunettes grossissantes lorsqu’il s’agit de voir les défauts d’autrui ou les dysfonctionnements de notre société ; et nous sommes soudain pris de myopie quand nous devons fixer notre attention sur des personnes aux qualités magnifiques ou sur des réalités exaltantes. Tout se passe comme si l’ordinaire était pétri de difficultés, et que les moments heureux étaient pour ainsi dire accidentels.
Notre prédisposition mentale étant davantage orientée vers les possibles catastrophes que sur les probables bienfaits, nous avons la plus grande difficulté à orienter notre voile. Nous oublions que même le vent contraire peut être utilisé pour faire avancer le bateau dans la direction voulue.
Notre premier art de vivre devrait consister à convertir notre regard, en commençant par considérer que le réalisme n’est pas forcément pessimiste, et que le fatalisme est en sursis quand le courage prend la barre.
"Pensées revigorantes" - Edts Monte Christo
« Comment pouvons-nous les renvoyer à la mort ? »
Jean-Marie Gustave Le Clézio était l'invité spécial dans la matinale d'Inter (5 octobre 2017). Augustin Trapenard lui a donné carte blanche quelques minutes pour lire un texte… L'écrivain a lu à l'antenne un texte inédit...
Un texte qui nous plonge au coeur des réalités du monde et de notre société. Un texte qui nous renvoie à nos responsabilités... Le reste, souvent, n'étant que des mots qui habillent l'indifférence de nos sociétés esclaves de leurs marchés et de leur indice boursier.
source : France Inter
La vérité, c'est que chaque drame de la migration en provenance des pays pauvres pose la question qui s'est posée jadis aux habitants de Roquebillière, lorsqu'ils ont offert l'asile à ma mère et à ses enfants : la question de la responsabilité.
Dans le monde contemporain, l'histoire ne répartit plus les populations entre factions guerrières. Elle met d'un côté ceux qui, par le hasard de leur situation géographique, par leur puissance économique acquise au long des siècles, par leur expériences, connaissent les bienfaits de la paix et de la prospérité. Et de l'autre, les peuples qui sont en manque de tout, mais surtout de démocratie.
" La responsabilité, c'est une réalité. " | La suite ► [fichier pdf ]
Discours du Pape François
aux participants à la conférence « (re)thinking europe », organisée par la
Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne (COMECE)
.
Le Dialogue de ces jours-ci a offert l’occasion de réfléchir largement sur l’avenir de l’Europe sous plusieurs angles, grâce à la présence parmi vous de diverses personnalités ecclésiales, politiques, académiques ou simplement provenant de la société civile. Les jeunes ont pu proposer leurs attentes et leurs espérances, en se confrontant avec leurs aînés, qui, à leur tour, ont eu l’occasion d’offrir leur bagage riche de réflexions et d’expériences. Il est significatif que cette rencontre ait voulu être d’abord et avant tout un dialogue dans l’esprit d’une discussion libre et ouverte, permettant de s’enrichir réciproquement et d’éclairer la voie de l’avenir de l’Europe, c’est-à-dire le chemin que tous ensemble, nous sommes appelés à parcourir pour surmonter la crise que nous traversons et pour affronter les défis qui nous attendent.
Parler d’une contribution chrétienne à l’avenir du continent signifie d’abord et avant tout s’interroger sur notre rôle en tant que chrétiens aujourd’hui, sur ces terres si magnifiquement modelées au cours des siècles par la foi. Quelle est notre responsabilité à un moment où le visage de l’Europe est toujours davantage caractérisé par une pluralité de cultures et de religions, tandis que pour beaucoup, le christianisme est perçu comme un élément du passé, lointain et étranger ?
Être aimé est plus fondamental qu'aimer. Il est curieux d'affirmer cela alors qu'on insiste tellement sur la grandeur de l'amour et sur la nécessité de le semer autour de nous. Jésus n'a-t-il pas fait du grand commandement de l'amour le premier de ses commandements ? Et n'est-ce pas l'évangéliste saint Jean qui dit que Dieu est Amour ; il est d'abord cela et toute son action est dirigée par l'amour.
Pourtant, par quoi sont baignés les premiers instants de notre vie sinon par des témoignages d'amour. La mère qui reçoit son bébé naissant dans ses bras lui prodigue déjà un premier message d'amour. L'enfant ne peut lui répondre. Il n'est pas encore assez conscient pour le faire. Mais s'il ne recevait pas ces marques d'amour, ces baisers frénétiques, ces élans chaleureux qui caractérisent tout premier contact avec un nouveau-né, il s'en ressentirait toute sa vie. Les psychologues nous expliquent comment quelqu'un qui n'a pas reçu sa portion d'amour au matin de son arrivée peut mener une existence froide, distante, sans amour.
Avant de donner de l'amour, nous devons en recevoir et se savoir aimé est une aspiration foncière du cœur humain. On sait à quelles hauteurs peuvent atteindre des personnes qui se savent aimées dans leur milieu. On connaît les prouesses de dépassement auxquelles se livrent des enfants qui sentent la chaleur de l'amour de leurs parents. Et que dire de ces vieillards qui incarnent la sérénité et le calme du soir autour d'eux parce qu'ils se sentent véritablement aimés. Ils n'ont pas l'impression que leur existence est inutile : leur solitude est richement meublée.
Se laisser aimer: voilà une conséquence de tout cela. Il y a des êtres rébarbatifs à l'amour. Ils se font une carapace difficile à percer. Généreux, actifs, donnés même, ils ne se laissent pas infiltrer facilement par un amour qui les poursuit. Il faut bien le dire : se laisser aimer est peut-être plus difficile que d'aimer. Pourquoi ? Sans doute parce qu'on ne veut pas être redevable aux autres du bonheur qu'ils nous prodiguent.
Si l'on veut que l'amour fleurisse autour de soi, pourquoi ne pas faire comme l'enfant, se laisser aimer sans fausse honte et avec joie : d'abord et avant tout par Dieu lui-même.
Mgr Jean-Guy Hamelin, 10 mars 1999