« Emporte dans ta mémoire, pour le reste de ton existence,
les choses positives qui ont surgi au milieu des difficultés.
Elles seront une preuve de tes capacités et te redonneront confiance devant tous les obstacles. »
Paulo Coelho
LETTRE ENCYCLIQUE
LAUDATO SI’
DU SAINT-PÈRE
FRANÇOIS
SUR LA SAUVEGARDE DE LA
MAISON COMMUNE
1. « Laudato si’, mi’ Signore », - « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d’Assise.
Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une sœur,
avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts :
« Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne,
et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe. »
2. Cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable
et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires
et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché
se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau,
dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités,
se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Bm 8, 22).
Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7).
Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle
et son eau nous vivifie comme elle nous restaure.
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Commentaires et réactions :
Nicolas Hulot : "Cette encyclique? Du pain bénit !"
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Pierre Rabhi : "J'espère que ce texte aidera l'humanité à changer de direction."
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Hubert Reeves : "Le pape décrit très bien les enjeux liés à la perte de biodiversité."
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Edgar Morin : " L’encyclique Laudato Si’ est peut-être l’acte 1 d’un appel pour une nouvelle civilisation."
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José Bové : " J’espère que la parole du pape sera entendue. "
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1 - Dossier Spécial Laudato si' ►
( revue PÈLERIN - Edts Bayard )
2 - Dossier Spécial Laudato si' ►
( Journal La Croix )
... Et c'est bien à chacun de nous qu'elle s'adresse.
« Le coût des dommages occasionnés par la négligence égoïste est beaucoup plus élevé que le bénéfice économique qui peut en être obtenu. »
« L’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous. »
« Qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. »
«Accuser l’augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes. »
... / ...
Une encyclique
à recevoir, à lire et à vivre...
Nous sommes tous appelés au respect,
à la justice et à la solidarité.
À la croissance économique imposée,
osons la sobriété partagée.
Quelques Tweets du Pape...
Aujourd’hui, l’Église est l’Église des martyrs : tant de témoins héroïques. Apprenons de leur courage.
Là où il n’y a pas de travail, il n’y a pas de dignité.
La lumière de l’Évangile est un guide pour quiconque se met au service de la civilisation de l’amour.
Seigneur, donne-nous la grâce de l’émerveillement de la rencontre avec Toi !
Le chrétien est témoin non d’une théorie, mais d’une Personne : le Christ ressuscité, vivant et unique Sauveur de tous.
Invoquons l’Esprit Saint chaque jour : qu’Il nous guide sur la route des disciples du Christ.
[ PLUS ]
Enfin ! Et même si le soleil n'est pas toujours au rendez-vous de cette belle saison,
nous avons tous à coeur de vivre ce temps... en dehors du temps qui nous enchaîne à ses heures.
Le défi est justement de changer notre heure, de nous ajuster...
de vivre pleinement.
Prendre le temps de vivre autrement, c'est aussi s'offrir le temps de l'autre, celui de la rencontre...
Si nous y sommes attentifs, nous pourrons alors habiller notre âme d'un sourire.
Riches de ce temps retrouvé, nous pourrons l'offrir à travers chaque instants de notre vie
et nous mettre ainsi sous le soleil de Dieu...
Nous pourrons nous exercer au "lever de pied" bien plus que pour quelques jours à l'occasion d'une belle saison...
Lever le pied pour aller à la rencontre de nos frères et soeurs, de leurs différences, de leur richesse intérieure...
et ressentir le juste sens de notre vie qui est celui du partage, de la relation,
du don de soi, de l'existence au-delà de la croissance...
Alors, prenez le temps autrement, évadez-vous !
Levez le pied !
Rendez-vous en septembre...
Franz Defaut, scdb
« Et nous préparerons des jours et des saisons, à la mesure de nos rêves. »
Paul Eluard
Ouvrir son esprit au monde...
Ouvrir son coeur aux autres...
C'est rester jeune à n'importe quel âge.
Jacque Sèvre
Dans l'union des cœurs on fait dix fois plus
Dans toute son action d'éducateur, de pasteur et de fondateur, Don Bosco démontre une
grande capacité de dialoguer, de coresponsabiliser même ses plus jeunes collaborateurs, d'harmoniser dans le travail apostolique et missionnaire les dons de personnes très différentes,
pour tout ; de trouver à chacun un travail en accord avec son caractère,
sa mentalité, sa formation, de façon que chacun se trouve à l'aise.
Au delà des mots, un esprit à vivre et à mettre en oeuvre, là où l'on est et chacun selon ses propres responsabilités.
Il est conscient de la nécessité d'une charité coopérative dans le service éducatif et
pastoral, et sait que l'Esprit Saint suscite les charismes au profit de toute l'Église, pour l'utilité commune.
La richesse de chacun est pour le bien de tous, et savoir susciter des collaborateurs, c'est
rendre l'œuvre plus efficace.
Dans le Règlement des Salésiens Coopérateurs, Don Bosco a écrit : « De tout temps, on a jugé
que l'union entre les gens de bien leur était nécessaire pour se soutenir mutuellement dans la
pratique des bonnes œuvres, et se préserver du mal. [...] Les moindres forces, si elles se
réunissent, deviennent puissantes et s'il est facile de rompre une seule corde, il est très
difficile d'en rompre trois réunies : Vis unita fortior, funiculus triplex difficile rumpitur »
[L'union fait la force, une corde à trois torons est difficile à rompre].
extrait de la charte de communion de la famille salésienne (Art. 13)
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Et vous aussi, mes chers frères et sœurs de notre Famille Salésienne répandue dans le monde, recevez mes salutations très affectueuses avec mon désir d’entrer en communication avec vous tous.
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Nous vous invitons à découvrir le témoignage de Soeur Geneviève Pelsser.
Le 5 août prochain, elle commencera sa mission en qualité de provinciale de la nouvelle province France – Belgique sud – Tunisie.
Un beau témoignage de vie qui nous remet devant les yeux l’essentiel de notre vocation, pas seulement religieuse mais aussi de tout baptisé.
« Je suis très reconnaissant
à la Famille Salésienne
pour ce qu’elle a fait dans ma vie »
Son expérience personnelle avec les Salésiens et la Famille Salésienne, la créativité et le concret de Don Bosco et de ses fils spirituels,
la figure de Marie Auxiliatrice, l’amour pour l’Eucharistie et l’Église, la joie salésienne, l’amour (amorevolezza), l’éducation à la beauté, le rôle de la femme, l’esprit missionnaire…
Nombreux sont les thèmes touchés par le Pape François dans son discours improvisé dans la Basilique de Marie Auxiliatrice,
une rencontre que l’on peut considérer à plein titre comme étant une « catéchèse salésienne ».
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« Chère Famille Salésienne, j’ai beaucoup pensé à ce que je voulais vous dire et je l’ai mis par écrit, mais c’est trop formel : je remets donc le texte au Recteur Majeur pour qu’il le porte à votre connaissance. »
Chers frères et sœurs,
Dans ce pèlerinage que j’accomplis pour vénérer, à travers le signe du Saint-Suaire, Jésus crucifié,
j’ai choisi de venir en ce lieu qui représente le cœur de la vie et de l’Œuvre de Saint Jean Bosco,
pour célébrer avec vous le second centenaire de sa naissance.
Avec vous, je remercie le Seigneur d’avoir donné à son Église ce saint qui,
avec tant d’autres saints et saintes de cette région, constitue un honneur et une bénédiction pour l’Église,
la société de Turin et du Piémont, de l’Italie et du monde entier, en particulier à cause du souci
qu’il a eu des jeunes pauvres et marginalisés.
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L’enthousiasme et l’émotion étaient au rendez-vous
lors de la rencontre du Pape François avec les jeunes qui lui ont posé leurs questions.
.../... Dans un discours improvisé, plusieurs fois interrompu par les applaudissements,
il a condamné une fois encore l’hypocrisie de ceux qui parlent de paix et qui fabriquent ou vendent des armes.
Citant des exemples dramatiques, il a appelé les jeunes à « vivre pleinement plutôt que de vivoter,
comme ces jeunes qui vivent comme des végétaux, qui vont à la retraite à 20 ans. »
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"Laudato si' m'a rempli d'une grande admiration
et en même temps d'une inquiétude car tout ce qui se passe dans le monde -ou presque- va
dans la direction opposée de ce que préconise avec sagesse et fermeté le pape.
Bien sûr les médias -dont moi a l'AFP- avons mis l'accent sur les aspects politiques, sociaux et économiques,
mais le message critique est autant ou plus individuel que collectif.
C'est notre individualisme, notre consumérisme oublieux, gaspilleur, le toujours plus, le moi j'ai des droits et je dois profiter au max,
la concurrence, l'addiction aux technologies, le manque d'écoute, d'abandon, d'espérance et de partage,
que nous soyons chrétiens ou non, qui nous fait aller droit dans le mur.
Je suis inquiet car ce message va entrer par une oreille et sortira par l'autre
et nous serons de retour dans nos petites polémiques partisanes.
Le pape ne préconise pas du tout le communisme mais la solidarité.
Contre la culture de déchet il veut la révolution franciscaine de la sobriété".
Jean-Louis De La Vaissière, correspondant de l'AFP à Rome
Pardonner suppose l'oubli de soi, l'attention aux autres.
L'humilité, le dépouillement, le courage.
Pardonner, ce n'est pas oublier
ou, comme on dit, "passer l'éponge".
L'offense laisse toujours des traces.
Pardonner, ce n'est pas faire une sorte de marché :
reconnais m'avoir offensé, alors je te pardonnerai
(ou à Dieu : je reconnais t'avoir offensé, alors, Toi, pardonne-moi).
Donnant, donnant.
Non. Le pardon est un cadeau.
Il ne vise même pas l'équilibre ou la réciprocité.
Le pardon est gratuit. Il est un don - et même, selon l'étymologie -,
le don au dessus de tous les dons.
Un acte de pur amour.
Pardonner, c'est aimer sans mesure et sans calcul.
"Aimer quand bien même nous ne sommes pas aimés,
pardonner même quand notre pardon n'est pas reçu",
dit le cardinal Lustiger (Radio Notre-Dame, 1984).
Le pardon rajeunit, et libère.
Il est une source :
la source des réconciliations,
la source de la paix,
la source de la joie.
Comme la prière. Avec la prière.
Pardonner sans prier risque de n'être qu'une générosité passagère.
Comme prier sans pardonner risque de n'être que du vent.
Jean-Pierre Dubois- Dumée
Prier avec les mots de tous les jours
Découvrez la nouvelle présentation de toutes nos prières publiées depuis février 2010
« Celui qui se nourrit du silence de Dieu
finit par comprendre
à quelles profondeurs
on peut écouter.»
Maurice Zundel
« ...Je pressentais que chacun d'entre nous a,
à son échelle, la charge du monde.
Par mon désordre, j'entraîne le désordre autour de moi.
Si, au contraire, j'entre dans l'ordonnance intérieure de l'amour,
je rayonne.
Et d'un seul être peut partir un tel rayonnement,
qu'il répare une famille, un village, une entreprise...
Des expériences comme ça, j'en vois tous les jours.
Je n'invente rien. »
Christiane Singer
"Il faut être un disciple de la vie"
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