Notre monde aujourd’hui, speedé et stressant, n’a jamais autant parlé de vacances que ces dernières années : d’automne, de Noël, d’hiver, de printemps, de carnaval, de Pâques, et enfin d’été. On pourrait croire que tous ces temps de vacances sont reliés entre eux par quelques semaines (éparses) de travail. Certains y voient une avancée des temps et des idées modernes alors que pour d’autres c’est une preuve que la qualité de vie régresse au fur et à mesure que grandissent productivisme et consumérisme, ces alliés objectifs de notre société moderne.
Alors le besoin de souffler est devenu nécessité. En quelque sorte le besoin de rétablir une échelle de valeur malmenée par la course au : « Je produis, je consomme, donc je suis ! »
Je vous invite à profiter de ces quelques jours de break s’il s’en offre à vous, car tous ne parviennent pas à décrocher. Je vous invite à profiter de ces quelques jours pour soigner en vous ce qu’il y a d’humain.
Je vous invite à prendre le temps de vous arrêter, de vous émerveiller, à prendre le temps de la rencontre, de l’écoute, à donner du temps pour accompagner. Bref, oser une coupure avec votre habituel quotidien. Et peut-être vous surprendrez-vous à partager des instants de vrai bonheur. Peut-être verrez-vous un sourire éclore sur les lèvres d’un enfant tout surpris par votre sollicitude.
Le temps des vacances, c’est le temps de l’homme qui tend la main. C’est aussi le temps de celui qui part à la recherche du vrai, du beau. C’est aussi le temps de celui qui se laisse rencontrer par Son Seigneur.
Peut-être, à la fin de cette expérience, trouverez-vous que ce serait bon de prolonger ces expériences d’échange. Si vous pensez comme cela, le bénévolat vous attend : Il paraît même que c’est excellent pour la santé.
Bonnes vacances.
Pierre Robert, sc
coordinateur provincial CoopBelsud
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