La promesse est comme une naissance.
Elle s’exprime après un temps de discernement,
un temps où elle s’enracine au creux
de tout ce qui fait notre vie
et où nous prenons le temps de nous ajuster
à l’appel de Dieu qui s’exprime
à travers l’invitation salésienne.
Un temps fort de notre W-E :
Nathalie Craninx, membre du Centre local de Huy-Ampsin, fera sa promesse de Salésienne Coopératrice. Elle prononcera son engagement solennel lors de la célébration Eucharistique du dimanche matin. Rejoignez-nous à Farnières pour partager sa joie !
RDV à la Chapelle, dimanche 29 mars à 10h30.
Combien de fois
ne m’a-t-on pas posé cette question
et pas seulement avec des mots !
Souvent aussi sans prendre le temps
d’entendre la réponse ...
C’est évident, cette question
trouve mille et une bonnes réponses.
En effet, il y a tellement à faire,
de services à rendre ...
Inutiles de les décrire,
nous savons toutes et tous que dire oui, c’est choisir de servir !
Cependant je crois que pour comprendre
ce que représente la promesse
pour une coopératrice,
pour un coopérateur,
il faut se poser également cette question :
Une promesse pour qui ?
En effet, la promesse
est plus qu’un simple engagement,
qu’un oui au hasard de rencontres d’une vie
ou qu’un contrat entre partenaires, entre amis.
Elle est avant tout la prise de conscience
d’une audace créatrice et fragile, d’une confiance.
Promettre, c’est prendre le risque de l’avenir,
c’est passer du « faire avec » salésien à « l’être »
dans un esprit fraternel, là où nous sommes,
dans le partage responsable d’une mission commune.
Se poser la question,
c’est aussi accepter d’y répondre
en prenant la juste mesure du temps,
celle de l’engendrement patient
à travers les saisons de notre vie,
celles de l’assurance et de la confiance
mais aussi parfois, celles des pas difficiles
du doute et des remises en questions.
La promesse est donc avant tout un « être en devenir »
qui vit le oui qu’il dit :
« Oui, je suis ... »
F. Defaut, scdb
Conseiller mondial - Région Europe Centrale Ouest
Donne-moi, Seigneur, sur ma route de Carême,
D’oser vivre Ta parole, celle qui ouvre l’horizon,
Celle qui repousse les ténèbres,
Celle qui met l’homme debout.
Donne-moi, Seigneur, sur ma route de Carême,
d’oser partager ta parole, avec humilité et vérité.
La grande erreur de notre temps, cela a été de pencher,
je dis même de courber l'esprit des hommes
vers la recherche du bien matériel.
Il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience,
le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand.
C'est là et seulement là, que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même
et par conséquent avec la société.
Victor Hugo.
Par étapes, s’est imposée une culture de crise : on vit dans un climat diffus de gêne, de malaise.
Il y a la gêne de celui qui ne sait pas faire face aux problèmes que lui pose la vie.
Il y a le nihilisme sarcastique de celui qui trouve que la vie se moque de lui.
Il y a celui qui prône l’abandon à un nouveau consumérisme.
Cependant, dans ce contexte, quelques valeurs émergent auxquelles les jeunes sont sensibles.
Parmi elles se trouve ‘la gratuité’.
La gratuité, à notre époque désenchantée et angoissée,
est une façon originale de s’accrocher à la vie dans sa spontanéité à l’opposé de la logique de domination,
de l’accaparement contre la transformation de la vie en une marchandise et de la destruction des ressources naturelles.
La gratuité soutient et renforce la culture du don.
Don et marché
Le don est un geste unilatéral, assymétrique qui exprime la gratuité et par là,
se met en contradiction avec la loi du marché, celle de l’échange équivalent.
Ce que fait naître le don c’est une nouvelle façon de vivre en société qui, avant, n’existait pas.
Aujourd’hui le marché est devenu une logique, un ensemble d’idées et de catégories
dans la tête des gens et donc le marché c’est beaucoup plus que l’économie,
que la finance des multinationales ou autres réalités matérielles.
L’homme n’est plus que l’homme economicus et le monde n’est plus que marché.
Voilà pourquoi, dans la mentalité domine la logique de la compétivité.
À cause de la crise, les oppositions paraissent pour tous se diluer.
L’époque des oppositions est, de bien des façons, dépassée même pour les jeunes.
En famille et au travail, dans les groupes comme à l‘école règne, grosso modo une attitude de tolérance.
En famille on cherche à vivre ce qui unit au niveau affectif, en dépassant les divisions qui sont bien là au niveau des positions,
des interprétations et des choix de vie. Au travail et à l’école l’objectif est devenu de créer un milieu humain
surtout en améliorant les rapports avec l’entourage.
Regard sur les jeunes
Si l’on étudie attentivement le monde des jeunes, il semble qu’ils partagent leurs choix entre deux logiques existentielles,
celle de l’avoir et celle de l’être.
Dans le contexte de la logique de l’avoir, la vie est finalement vue comme un vide à remplir.
On vit en calculant, en administrant tout comme une sorte de partie double où s’équilibre toujours le don et l’avoir.
Dans une logique de vie marquée par la gratuité, on se considère, soi-même et les autres,
comme une richesse qui naît du mystère insondable de la vie.
Le rapport avec les autres ne se règle pas sur l’échange mais sur le besoin d’offrir sa propre richesse intérieure.
La vie n’est pas pensée comme un vide à combler mais comme une richesse, un mystère à découvrir et à communiquer.
La crise ne cesse de nous imposer le pire. Alors il est urgent de renforcer notre potentiel d'espérance en ce meilleur possible de l'Homme. Et trop de personnes salissent l'argent à leur profit pour taire ceux qui font honneur à la richesse de leur coeur...
En Afrique, on le surnomme "l'ange de l'eau".
Jean-Baptiste Descroix-Vernier, millionnaire atypique,
est connu pour son investissement dans l'humanitaire.
[ La suite ► ]
Il est urgent de retrouver le bons sens commun et de remettre l'économie au service de la politique sociale. C'est une question de volonté, de bonne volonté ... et aussi d'honnêteté. Le Pape François nous exhorte à promouvoir cette honnêteté économique au service de l'humanité. Nous devons être dignes de l'héritage du combat social de l'Église et je pense en particulier à l' Encyclique Rerum Novarum dont nous devons redécouvrir et partager le souffle. "Bons chrétiens et honnêtes citoyens". Il y a 200 ans, précurseur, Don Bosco nous confiait le brouillon d'une société plus juste, plus solidaire. Aujourd'hui, il nous revient de combattre le noir des égoïsmes et de choisir les bonnes couleurs: celles de la solidarité, du respect et de la tolérance, celles de la dignité et de la croissance humaine...
« Vous devez investir, et investir bien ! » : c'est l'encouragement du pape François aux coopératives. Il s'agit de trouver « les bons moyens pour réaliser de bonnes opérations... L'argent au service de la vie peut être géré d'une manière juste par la coopérative ».
Il exhorte également à « promouvoir l'économie de l'honnêteté » : « L'économie coopérative doit poursuivre une finalité transparente et limpide... Une économie d'assainissement dans la mer insidieuse de l'économie globale. Une vraie économie promue par des personnes qui ont dans le cœur et dans la tête le bien commun uniquement ».
Le Pape a reçu les membres de la Confédération des coopératives italiennes, samedi dernier, 28 février 2015, en la salle Paul VI du Vatican. Il les a encouragés à avoir « de l'imagination créative pour trouver les formes, les méthodes, les attitudes et les instruments afin de combattre la "culture de l'exclusion" actuelle, où l'argent est au centre ».
Face à un « système socio-politique qui semble fatalement destiné à étouffer l'espérance », il a appelé à « globaliser la solidarité », en posant « la dignité de la personne humaine au centre de l'économie mondiale ».
Il s'agit « d'inventer de nouvelles formes de coopératives », en vue desquelles le Pape a formulé quelques suggestions : entre autres, être « protagonistes dans la réalisation de nouvelles solutions d'assistance sociale, en particulier dans le domaine de la santé » afin de « faire naître un réseau d'assistance et de solidarité efficace ».
Au centre de ce mouvement solidaire : « les personnes, à commencer par les plus nécessiteuses », mais aussi les familles. Le pape a demandé aux coopératives de travailler à « l'harmonisation entre travail et famille », notamment « à aider les femmes à se réaliser pleinement dans leur vraie vocation et à faire fructifier leurs talents ».
"Le pape encourage les coopératives à investir sagement" [ Le texte complet ► ]
source : zenit.org
Vues aériennes et découverte du Colle Don Bosco, des "Becchi", lieu de naissance de Don Bosco. Illustration musicale par un chant écrit et composé à l'occasion de la Béatification de Don Bosco, le 2 juin 1929. Même si les notes rythment les souvenirs, c'est vers l'avenir que l'espérance de don Bosco nous porte encore aujourd'hui. Tout particulièrement en cette année où nous célébrons le Bicentenaire de sa naissance.
Bonne découverte ! ►
Faire route avec Toi
Dans le silence
Je t'ai vu !
« Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses. »
Jacques Salomé
Une icône consacrée aux martyrs coptes décapités par Daech le 15 février dernier a été dévoilée.
Cette icône de style copte représente les jeunes égyptiens assassinés le 15 février par les djihadistes de Daech en Libye. Elle est l'œuvre de l'artiste égypto-américain Tony Rezk. Comme les anges et le Christ, les victimes portent l'étole rouge du martyr par-dessus un habit orangé rappelant la combinaison que les terroristes islamistes mettent à leurs victimes avant de les décapiter.
"Cette icône a sans doute été dessinée en partie de manière numérique, car les visages tous identiques semblent avoir été dupliqués", explique dans La Croix Marie-Gabrielle Leblanc, historienne d'art, journaliste et familière de l'Église copte. "Au centre, on distingue le visage plus foncé de l'unique Soudanais", poursuit-elle. Dans le fond, les vagues stylisées rappellent que les vingt et un Égyptiens ont été assassinés sur une plage libyenne.
Les jeunes gens sont déjà canonisés : le patriarche copte-orthodoxe Tawadros II a annoncé que leurs noms seront inscrits dans le Synaxarium, l'équivalent du Martyrologe romain pour l'Église copte. Le martyr de ces 21 coptes sera célébré le 8e jour d'Amshir du calendrier copte, soit le 15 février du calendrier grégorien.
source radionotredame.net
PRIONS :
En ce temps de Carême, prions, tout spécialement, pour tous nos frères et toutes nos sœurs chrétiens
qui sont martyrisés à cause de leur foi en Christ dans le monde entier.
Que le Seigneur les accompagne sur ce chemin,
qu’il soit révélé à tous que notre Seigneur est un Dieu d’Amour,
offrant sans cesse d’entrer en communion avec Lui et entre nous…
Que le Seigneur tisse notre unité,
unité faite du respect des différences entre nous,
et d’ouverture à tous !
Que le Seigneur nous donne de savoir répondre en toute situation !
Que nous puissions confesser son Saint Nom !
Que nous ne cessions de nous ouvrir à chacun et à tous !
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