Se mettre à l’écoute de la réalité de la vie, s’ouvrir au dialogue, se rendre disponible pour relire le vécu, à la lumière de la
rencontre avec Jésus.
C’est Lui qui stimule à aller vers les autres avec élan, avec joie, dans la conscience que nous sommes des disciples missionnaires.
Le salut de Jésus ressuscité à ses disciples, le soir de Pâques, résonne encore en nous tous : « Paix à vous ! » (Jn 20, 19). La paix, surtout durant ces semaines, demeure comme le désir de nombreuses populations qui subissent la violence inouïe de la discrimination et de la mort, seulement parce qu’elles portent le nom de chrétiens. Notre prière se fait encore plus intense et devient un appel à l’aide au Père riche en miséricorde, afin qu’il soutienne la foi de tant de frères et sœurs qui sont dans la douleur, alors que nous demandons de convertir nos cœurs pour passer de l’indifférence à la compassion.
Saint Paul nous a rappelé que nous avons été sauvés dans le mystère de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus.
Il est le Réconciliateur, qui est vivant au milieu de nous pour offrir le chemin de la réconciliation avec Dieu et entre les frères.
L’Apôtre rappelle que, malgré les difficultés et les souffrances de la vie, grandit pourtant l’espérance dans le salut que l’amour du Christ
a semé dans nos cœurs. La miséricorde de Dieu s’est répandue en nous, nous rendant justes, nous donnant la paix.
Une question est présente dans le cœur de beaucoup : pourquoi, aujourd’hui, un Jubilé de la Miséricorde ? Simplement parce que l’Église, en ce moment de grands changements d’époque, est appelée à offrir plus fortement les signes de la présence et de la proximité de Dieu. Ce n’est pas le temps pour la distraction, mais au contraire pour rester vigilants et réveiller en nous la capacité de regarder l’essentiel. C’est le temps pour l’Église de retrouver le sens de la mission que le Seigneur lui a confiée le jour de Pâques : être signe et instrument de la miséricorde du Père (cf. Jn 20, 21-23). C’est pour cela que l’Année Sainte devra maintenir vivant le désir de savoir accueillir les nombreux signes de la tendresse que Dieu offre au monde entier et surtout à tous ceux qui sont dans la souffrance, qui sont seuls et abandonnés, et aussi sans espérance d’être pardonnés et de se sentir aimés du Père. Une Année Sainte pour éprouver fortement en nous la joie d’avoir été retrouvés par Jésus, qui comme Bon Pasteur est venu nous chercher parce que nous nous étions perdus. Un Jubilé pour percevoir la chaleur de son amour quand il nous charge sur ses épaules pour nous ramener à la maison du Père. Une Année pour être touchés par le Seigneur Jésus et transformés par sa miséricorde, pour devenir nous aussi témoins de miséricorde. Voilà le motif du Jubilé : parce que c’est le temps de la miséricorde. C’est le temps favorable pour soigner les blessures, pour ne pas nous lasser de rencontrer tous ceux qui attendent de voir et de toucher de la main les signes de la proximité de Dieu, pour offrir à tous, à tous, le chemin du pardon et de la réconciliation.
Que la Mère de la Divine Miséricorde ouvre nos yeux, afin que nous comprenions l’engagement auquel nous sommes appelés ; et qu’elle nous obtienne la grâce de vivre ce Jubilé de la Miséricorde par un témoignage fidèle et fécond.
Pour aller plus loin :
Misericordiae Vultus ►
BULLE D'INDICTION DU JUBILÉ EXTRAORDINAIRE DE LA MISÉRICORDE
Frère Urbain Beauvais, Mariste
Marie, ma Bonne Mère,
que ton âme soit dans mon âme
pour vivre cette journée
à la suite de ton Fils bien-aimé,
pour la plus grande gloire de Dieu,
l'agrandissement du Royaume,
le salut des âmes,
le réconfort et la joie de ceux et celles
que je vais rencontrer aujourd'hui.
Un cadeau merveilleux
Vous qui traversez l'épreuve, cette petite histoire vraie est pour vous.
C'est une maman qui raconte ce que sa petite fille de quatre ans lui a fait découvrir.
"Ce soir-là, mon cœur est lourd, mon corps pesant. J'entre dans la chambre de Céline pour l'embrasser, à l'heure où elle s'endort. "Tu sais maman, une croix... (Aurait-elle perçu ce que je vis ? Mes pensées défilent plus vite que ses mots. Une croix ? Oui, je sais !) Une croix c'est une fenêtre.
- ?
- Tu ne comprends pas... Regarde, maman".
Ma petite fille, qui ne sait pas écrire mais seulement dessiner, s'assied sur son lit, prend un crayon-feutre et un papier pour m'aider à voir.
Elle trace une croix et l'entoure d'un carré : "Tu vois maman, une croix c'est une fenêtre".
"Mon cœur s'allège comme l'éclair, mon cœur à nouveau bat à l'endroit : "Ce que tu me dis est merveilleux.
Je l'écrirai dans mon cahier pour te le redire quand tu seras grande." Et ma petite fille, déjà si grande,
qui ne s'embarrasse pas avec la subtilité des verbes irréguliers, me répond l'air très assuré : "Ce n'est pas la peine, maman,
je le saverai toujours !"
Cette petite Céline rejoignait ce proverbe Rwandais qui nous apprend la même espérance, la même confiance.
"Quand le diable jette des pierres contre l'Église, les anges les ramassent pour continuer la construction."
Pierre Trevet.
(Paraboles d'un curé de campagne)
L'Inter Campobosco de Bailleul from Famille Salésienne de Don Bosco on Vimeo.
Bailleul !
Inter Campobosco, Don Bosco Academy,... « Ces projets donnent du sens ! »
suite ►
MSJ... 10 ans d'histoire(s) ! Plus (et beaucoup plus encore) en suivant ce lien ►
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